La société Kursaal Interlaken Holding SA clôt l’exercice 2024 avec un résultat négatif. Tandis que le casino a obtenu de bons résultats, les déficits dans les secteurs des congrès et des événements ainsi que les coûts élevés d'entretien des bâtiments historiques ont pesé sur le résultat global. Le président du conseil d’administration sortant réclame un soutien public accru.

La société Kursaal Interlaken Holding SA a publié son rapport de gestion 2024. L’année écoulée a été marquée par des défis financiers – notamment dans le secteur des congrès et des événements ainsi que pour les événements organisés en propre, c’est-à-dire dans le domaine d’activité de CKI SA. Alors que la Casino Interlaken SA a pu réaliser un résultat solide sur un marché de plus en plus concurrentiel, le déficit de la Congress Kursaal Interlaken SA ainsi que les coûts élevés d’entretien des bâtiments historiques ont conduit à un résultat de groupe négatif. C’est ce qu’indique l’entreprise dans un communiqué.

Dans sa dernière préface en tant que président du conseil d’administration, Stefan Schmutz souligne clairement : « À ma connaissance, aucun centre de congrès et culturel d’envergure en Suisse ne fonctionne sans soutien public. Le fait que cela ait été possible à Interlaken pendant de nombreuses années est uniquement dû aux bénéfices du casino, qui ont indirectement subventionné l’activité congrès. »

Un appel à un soutien accru

La restructuration opérée en 2022 a rendu cette subvention croisée plus transparente. Schmutz en appelle aux pouvoirs publics et à la région pour qu’ils prennent davantage en compte l’importance du secteur des congrès à l’avenir : « Je souhaite que la région d’Interlaken reconnaisse la valeur de l’activité congrès et qu’elle en tienne compte lors de l’attribution de fonds affectés à des usages spécifiques. »

Parallèlement, une décision stratégique importante a été prise en octobre 2024 : sous la devise « One Company », le groupe poursuit l’objectif de se rapprocher davantage, de réaliser des synergies et d’améliorer son efficacité et sa capacité d’action grâce à une meilleure intégration de ses organes.



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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Berne, 8 mai 2025

COMMUNIQUÉ AD HOC selon l’article 16 KR de la BX Swiss / Résultat annuel 2024

Kursaal Bern AG poursuit sa trajectoire de succès

2024 a été une année positive pour Kursaal Bern AG. Le bénéfice net part du groupe a presque triplé pour atteindre 4,2 millions CHF, malgré un chiffre d’affaires légèrement en baisse (76,6 millions CHF). Cela est dû à l’optimisation des processus et à une gestion efficace des coûts, ce qui a amélioré la rentabilité opérationnelle. Globalement, Kursaal Bern AG a renforcé sa position sur le marché en tant que groupe majeur dans les domaines des congrès, de l’hôtellerie, de la restauration et des casinos.

Résultats financiers 2024

  • Bénéfice net part du groupe : 4,2 millions CHF (+2,7 millions CHF)
  • Chiffre d'affaires : 76,6 millions CHF (-0,9 million CHF)
  • EBITDA : 13,1 millions CHF (+3,3 millions CHF)
  • Marge EBITDA : 17,0 % (+4,4 points de pourcentage)
  • Taux de fonds propres : 67,8 % (+1,3 point de pourcentage)
  • Emplois en équivalents temps plein (ETP) : 397 (-38)

Performances sectorielles

Les secteurs de la restauration, du centre de congrès et de l’hôtel Swissôtel Kursaal Bern ont connu des augmentations significatives des revenus. En revanche, le marché des casinos terrestres en Suisse a connu une baisse du produit brut des jeux, touchant notamment le Grand Casino Kursaal Bern et le Casino Neuchâtel. L’Onlinecasino 7melons.ch a enregistré une augmentation de son produit brut des jeux.

Ressources humaines

Kursaal Bern investit dans la formation. Actuellement, 20 apprentis y travaillent dans les métiers de la restauration, la cuisine, l’hôtellerie, l’administration, et une apprentie en médias. À partir d’août 2025, une apprentie en communication hôtelière rejoindra l’équipe. En 2024, 548 employés (397 ETP) issus de 50 nationalités différentes ont travaillé au sein du groupe, avec une répartition de 53 % de femmes et 47 % d’hommes.

Développement durable

Kursaal Bern a obtenu la certification écologique Green Key en 2024, spécialisée dans les centres de congrès et hôtels. L’accent reste mis sur la réduction de la consommation d’énergie et du gaspillage alimentaire. Environ 3,2 tonnes de denrées alimentaires parfaitement consommables ont été sauvées. De nouvelles machines de refroidissement et des accumulateurs de chaleur permettront de réduire davantage les émissions de CO₂.

Centre de congrès

Le centre de congrès a dépassé ses objectifs en 2024. Comme les années précédentes, novembre a été le mois record en termes de nombre d’événements et de chiffre d’affaires.

Swissôtel Kursaal Bern

2024 a été une excellente année. Septembre a été le mois avec le plus grand chiffre d'affaires de l’histoire de l’hôtel (27 ans). Grâce à une gestion optimisée des revenus, le chiffre d'affaires global a augmenté, même si le nombre de chambres vendues a diminué.

Restauration

Tous les établissements gastronomiques ont enregistré une augmentation des revenus. Une combinaison réussie d’offres nouvelles et classiques a séduit la clientèle. Le nouveau concept Giardino Tavolata a rapidement séduit de nombreux groupes. Le buffet Asian Dream a été encore mieux adapté aux besoins des clients. Le Rooftop Grill (été) et le Rooftop Igloo (hiver) ont offert des expériences culinaires uniques avec une vue spectaculaire.

Grand Casino Kursaal Bern

La croissance de 7melons.ch a partiellement compensé la baisse du produit brut des jeux du casino terrestre. Grâce à des mesures de réduction des coûts, les résultats ont été nettement améliorés par rapport à l’année précédente.

7melons.ch

Le casino online a enregistré une croissance bien supérieure à la moyenne suisse. Il a atteint ses objectifs de résultats. Des travaux de développement et d’optimisation ont été réalisés pour améliorer l’offre tout au long de l’année.

Casino Neuchâtel

2024 a été une année difficile pour le Casino Neuchâtel, comme pour l’ensemble du marché des casinos terrestres. L’activité a été perturbée par des travaux de construction devant le bâtiment. En revanche, la location du restaurant a eu un effet positif.

Perspectives

Les tensions géopolitiques, notamment les conflits en Ukraine et au Proche-Orient, ainsi que la situation politique et économique en France et en Allemagne, présentent des risques pour la conjoncture mondiale. Les experts prévoient une troisième année consécutive de faiblesse économique en Suisse. Malgré cela, Kursaal Bern AG reste optimiste.

La coopération avec BERNEXPO AG et Bern Welcome dans le Congress Hub Bern se poursuit avec succès. Pour mieux exploiter les périodes creuses, des événements culturels sont organisés par la société elle-même. Ainsi, la Kultursaal Bern a été fondée en partenariat avec le Bierhübeli Bern.

Hôtellerie

Le secteur hôtelier suisse s’attend à une année 2025 incertaine. Kursaal Bern AG est confiant dans l’attrait continu du Swissôtel Kursaal Bern, notamment grâce à sa marque et son affiliation au groupe ACCOR.

Restauration – Objectif 2025

En 2025, l’accent reste mis sur l’expérience client avec des moments gustatifs innovants qui rendent chaque visite mémorable.

Dividende

Après une interdiction légale de verser des dividendes en raison des aides COVID, le conseil d’administration propose désormais un dividende favorable de 22 CHF par action pour l’année 2024, comme promis lors de l’augmentation de capital en 2021.

Assemblée générale

La 122e assemblée générale ordinaire aura lieu le samedi 21 juin 2025 au Kursaal Bern. Le rapport de gestion 2024 est disponible au format PDF sur : kursaal-bern.ch/geschaeftsberichte

Contact

  • Kevin Kunz, CEO – kevin.kunz@kursaal-bern.ch
  • Lorenz Perren, CFO – lorenz.perren@kursaal-bern.ch
  • Email général : investoren@kursaal-bern.ch
  • Site : kursaal-bern.ch

À propos de Kursaal Bern

Kursaal Bern est un groupe suisse opérant dans les domaines suivants : centre de congrès avec organisation d’événements, hôtellerie & restauration, casino. L’offre comprend des services de congrès avec les dernières technologies numériques, le Swissôtel Kursaal Bern (4 étoiles supérieur), une offre gastronomique variée, le Grand Casino Kursaal Bern avec son site en ligne 7melons.ch, et le Casino Neuchâtel.

Kursaal Bern AG est membre fondateur de la plateforme climatique de la Ville de Berne, certifié Green Key, classé Swisstainable Niveau III (leading), collabore avec myclimate « Cause We Care » et United Against Waste, et a été reconnu « Green Living » par HotellerieSuisse.



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En 2024, le chiffre d’affaires (produit brut des jeux) atteint 14Mds€, soit une progression de 4,7% par rapport à 2023. Cette croissance concerne la plupart des segments du marché, et particulièrement celui de la loterie et des paris sportifs en ligne dont le chiffre d’affaires a progressé de 19%, porté par le calendrier sportif exceptionnel avec l’Euro de football et les JO de Paris.

Un marché des jeux en ligne en forte croissance, quasi-exclusivement générée par le pari sportif

Dans le sillage d’un calendrier sportif particulièrement favorable avec l’Euro de football et les JO de Paris, le marché en ligne réalise une année record avec un PBJ s’établissant à 2,6Md€, en croissance de 12% par rapport à 2023. Fer de lance de cette progression, le pari sportif en ligne enregistre un PBJ de près de 1,8Md€, en croissance de 19% par rapport à 2023. Avec une part de marché de plus de 12% du marché total des jeux d’argent, le pari sportif en ligne est le second contributeur à la croissance du marché en réalisant 43% de celle-ci. Le pari hippique en ligne, pour sa part, est en légère progression de près de 1% et le poker affiche un recul de son PBJ de 2%, après avoir cru continuellement entre 2021 et 2023.

Signe de sa vitalité, le marché des jeux en ligne enregistre, après deux années de recul, une croissance importante du nombre de Comptes Joueurs Actifs (CJA), avec 5,7M de CJA (+11% par rapport à 2023). Cette tendance s’observe sur l’ensemble des segments du marché (13% de croissance pour le pari sportif, 11% pour le poker et 4% pour le pari hippique). De même, le nombre de joueurs uniques atteint désormais 3,9 millions de joueurs (en croissance de 8% par rapport à 2023, un joueur possédant en moyenne 1,5 compte). La population des parieurs sportifs a rajeuni (30% des parieurs sportifs ont entre 18 et 24 ans) et elle s’est aussi féminisée.

Outre le calendrier sportif favorable, la dynamique du marché en ligne est le fruit des politiques commerciales offensives mises en place par les opérateurs, marquées par une augmentation des budgets dédiés aux communications commerciales, le maintien d’un niveau élevé de gratifications financières et le déploiement de stratégies de ventes croisées entre les différents segments.

Parmi la quarantaine de sports ouverts aux paris en France, quatre se distinguent particulièrement par les montants de mises engagés : le football (5 630M€ de mises), le tennis (2 273M€), le basketball (914 M€) et le Rugby (186M€). En 2024, ces 4 sports représentent à eux seul 87,5% des mises du pari sportif en ligne. Des sports tels que le volley, le hockey sur glace, le badminton, le handball et le cyclisme ont aussi connu une progression importante de leurs mises (+31% entre 2023 et 2024).

FDJ United : un groupe en pleine transformation, notamment au travers d’acquisitions

Avec près de 50% de part de marché, FDJ United est le premier contributeur à la croissance du marché, et assoit sa position de leader du marché des jeux d'argent et de hasard en France, avec un PBJ dépassant pour la première fois les 7Md€ (+6% par rapport à 2023). Cette progression est principalement portée par la loterie (5,8Md€, +5% de PBJ).

PMU : une activité sous monopole en recul mais un bassin de joueurs en progression

L’activité du GIE PMU, qui enregistre 6,6Md€ de mises et 1,7Md€ de PBJ en 2024, affiche de son côté une baisse de 2% par rapport à 2024. Le PMU réalise toutefois un résultat net stable de 837M€ (contre 835M€ en 2023) qui permet de maintenir son financement à la filière hippique. Malgré une légère baisse de la part de marché du PMU (12% du PBJ du marché, supplanté pour la première fois par le pari sportif en ligne), le bassin de joueurs du PMU est en progression de 6% en 2024 (3,5M de joueurs), retrouvant ainsi le niveau de 2019 avant la crise sanitaire.

Casinos : une activité en légère croissance avec un nombre d’entrées stable

L’année 2024 semble marquer une consolidation pour les casinos avec un PBJ en légère croissance de 1,2% à 2,7Mds€ et un nombre d’entrée stable à 31M d’entrées. Le PBJ des clubs de jeux ralentit s’établit à 123M€.

Perspectives 2025

Alors que le marché ne montre aucun signe de ralentissement, 2025 s’annonce ainsi comme une année à risque du point de vue de l’intensification des pratiques de jeux qui pourrait découler du maintien d’une pression publicitaire élevée (les budgets promotionnels augmentent de près de 11% alors même qu’il n’y a pas de compétition majeure) et la poursuite d’actions de vente croisée sur les joueurs nouvellement acquis. Par ailleurs, les tensions concurrentielles renouvelées entre les grands opérateurs qui dominent ce marché tendent à accentuer ces risques en renforçant les sollicitations des joueurs.

Les évolutions de la fiscalité des jeux d’argent décidées dans le cadre du PLFSS, qui entreront en vigueur au 1er juillet, pourraient toutefois impacter l’activité du marché en ligne en 2025. Il conviendra notamment de savoir si la nouvelle taxe à hauteur de 15% des dépenses des communications commerciales des opérateurs de paris sportifs en ligne aura des incidences sur le montant réel des investissements engagés au deuxième semestre.

Au-delà de la consolidation du secteur du jeu d’argent et de hasard en cours, il faudra suivre en 2025 l’ouverture du marché des jeux à objets numériques monétisables (JONUM). Concernant cette expérimentation mise en place par la loi SREN du 21 mai 2024, l’ANJ sera particulièrement vigilante au strict respect des frontières avec les jeux d’argent. L’expérimentation devrait débuter en septembre 2025 après la publication des différents décrets.

Accéder au rapport

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Gamanza Engage est fier d’annoncer un partenariat stratégique avec Astral Forest, une société d’analyse de données dédiée à l’autonomisation des entreprises grâce à des insights accessibles et exploitables. Cette alliance réunit les outils avancés d’engagement client de Gamanza Engage et les puissantes capacités analytiques d’Astral Forest, offrant aux opérateurs de jeux une vision globale et narrative de la performance de leur activité.

Dans l’industrie du jeu d’aujourd’hui, en constante évolution, les données ne sont pas seulement des chiffres : ce sont des milliers d’histoires en attente d’être comprises. Gamanza Engage aide les opérateurs à créer ces histoires grâce à sa suite d’automatisation marketing et de gamification, tandis qu’Astral Forest fournit la perspective nécessaire pour les interpréter et agir en conséquence. Grâce à ce nouveau service, les clients adopteront une approche plus intelligente et stratégique de la prise de décision.

« Les données ne prennent tout leur sens que lorsqu’on comprend les comportements et les schémas qui les sous-tendent. Avec Astral Forest à nos côtés, nos opérateurs ne se contenteront pas d’accéder à des métriques : ils découvriront des insights qui mènent à une véritable action, à la rétention et à la croissance. »

Les opérateurs pourront accéder facilement aux analyses d’Astral Forest pour renforcer l’impact des outils de Gamanza Engage. Plutôt que d’investir dans le développement d’équipes BI internes et d’infrastructures, ou de se baser sur des opinions anecdotiques, les clients pourront exploiter des tableaux de bord avancés conçus spécialement pour l’iGaming. De l’identification des mécaniques d’engagement les plus performantes à la compréhension du comportement des joueurs et des entonnoirs de rétention, Gamanza Engage et Astral Forest offrent une solution prête à l’emploi, rentable et adaptée au secteur.

« Les capacités CRM et de gamification de Gamanza Engage sont déjà largement reconnues sur le marché comme de puissants outils d’engagement. Pourtant, en tirer le plein potentiel n’est possible que lorsqu’on comprend les données et les chiffres qui sous-tendent les résultats. Grâce à l’expertise d’Astral Forest en matière d’analyse de données moderne, nous faisons passer notre offre conjointe à un niveau supérieur. Je suis très enthousiaste à l’idée de collaborer avec Andrés et Gamanza Engage : je ne doute pas que nos réalisations feront bientôt les gros titres. »

Gamanza Engage n’est pas seulement connu pour son innovation marketing : la plateforme accorde également une importance primordiale à la confidentialité et à la sécurité des données. Certifiée ISO 27001, elle opère depuis la Suisse, une juridiction mondialement reconnue pour sa discrétion, la qualité de ses services et ses normes de protection des données. Cela offre aux opérateurs la confiance et la tranquillité d’esprit nécessaires pour gérer leur actif le plus précieux : les données des joueurs.

Grâce à cette alliance stratégique, nos clients en Europe, en Afrique et en Amérique latine bénéficieront d’un avantage concurrentiel majeur—transformant l’engagement en intelligence, et l’intelligence en action.

Pour en savoir plus :



Permalien gamanza-engage-et-astral-forest-unissent-leurs-forces-pour-fournir-l-histoire-complete-derriere-les-donnees-07-05-2025-841.html

Le team de joueurs professionnels de poker de SmarDex écume les tournois mondiaux les plus relevés. En jeu, positionner la plateforme DeFi sur un marché du poker en explosion où les cryptomonnaies coulent à flots.

En bref:

  • La start-up montreusienne SmarDex positionne son team sur les tournois de poker les plus chers, en quête de visibilité.
  • Adeptes de cryptomonnaies et de poker affichent des profils de risque similaires.
  • Les joueurs de poker adoptent massivement les cryptomonnaies, particulièrement les stablecoins, pour leurs transactions.
  • Le marché du cryptocasino devrait atteindre 55 milliards d’ici 2032.

De la cryptomonnaie au gambling, il n’y a qu’un pas. Depuis plus d’un an autour des tapis verts, la startup montreusienne SmarDex – active dans la finance décentralisée depuis 2021 - joue gros en inscrivant les joueurs de poker de son team aux tournois mondiaux les plus relevés, en particulier les EPT et Tritons. «On est parfois à plus de 2 millions de buy-in (frais d’inscription) pour l’ensemble de l’équipe sur un week-end!» relève Jean Rausis, cofondateur de Smardex.

S’ajoutent à cela les salaires d’une équipe de com de quatre personnes responsable notamment de produire et diffuser les vidéos Youtube «DeFi the norm», qui racontent les coulisses des tournois, avec à la baguette le directeur de communication Fausto Munz débauché de chez Winamax. Le prix à payer pour se faire un nom auprès de la communauté du poker, plus que jamais dans le viseur de l’industrie crypto.

Crypto et poker, un même profil d’adeptes

Chez SmarDex, l’idée de s’adresser aux joueurs de poker a germé dans la tête de l’autre cofondateur Eric Rabl, dont la particularité est d’avoir été lui-même joueur de poker professionnel plusieurs années. «C’est venu assez naturellement, je suis chaque année au moins une fois à Las Vegas. J’ai gardé les connexions de l’époque où je jouais pro, ça nous a aidés à recruter.» Il met en avant l’adéquation naturelle des profils entre joueurs de poker et investisseurs crypto, avec en particulier, «une plus faible aversion au risque et l’acceptation de tout perdre pour rebondir».

Les mêmes enjeux se retrouvent dans la prise de décision, comme «la capacité à mettre l’émotionnel de côté, accepter de faire le bon mouvement et qu’il ne paie pas sur le coup, car il paiera statistiquement sur le long terme». Les mêmes erreurs se constatent également: «Certains tombent amoureux de leur main comme d’autres de leur crypto, et n'arrivent pas à lâcher au bon moment. Le revenge trading ressemble à un tilt au poker, ce besoin de se refaire à tout prix qui entraîne les catastrophes.»

Membre du team SmarDex, le joueur professionnel marocain Mehdi Chaoui, 24 ans, a embrassé les deux univers, en même temps. «Dès que j’ai commencé à générer des revenus au poker, j’ai investi en crypto.» Outre l’adéquation de profil psychologique, il met en avant «l’attrait d’un actif décorrélé du reste du marché, et représentant une alternative au système bancaire pour une partie de ma génération».

«Je commerce presque exclusivement en stablecoins, que ce soit pour les inscriptions aux tournois ou pour transférer entre joueurs.»

Crypto gambling, un marché en explosion

Smardex n’est pas seule à faire le rapprochement entre les deux communautés, jeunes et masculines. Le site Coinpoker, room de poker en ligne où les paris se font en crypto, sponsorise également une équipe de joueurs positionnée sur les plus grands tournois de poker en live, et émet son propre jeton blockchain. Il faut dire que le marché du «cryptocasino» – poker et autres jeux d’argent compris – est attendu en croissance exponentielle. De 6,3 milliards en 2023, il pourrait passer à 55 milliards en 2032 selon une étude récente. La marge de progression est d’autant plus importante que seuls 4% des paris en ligne sont effectués en crypto actuellement, pourcentage lui aussi attendu en hausse marquée.

Outre le jeu en ligne grand public, la crypto – en particulier les stablecoins – s’imposent auprès d’une partie significative des joueurs de poker professionnels, y compris dans les gros tournois en live. Mehdi Chaoui revient du Triton de Chypre, où son inscription a été payée en stablecoins de dollar. «Je commerce presque exclusivement en USDT, que ce soit pour les inscriptions aux tournois ou pour transférer entre joueurs, qui pour beaucoup ont déjà un metamask et un ledger.» Il relève la complexité à gérer les flux de trésorerie à travers les organismes bancaires classiques, «alors que la crypto permet un accès direct et instantané à sa propre liquidité, et des transferts à moindre coût».

Se positionner dans l’univers des stablecoins

Au-delà du travail sur l’image, SmarDex vise, au travers de sa démarche, à positionner son dollar synthétique USDN, lancé en début d’année, auprès des joueurs. «Il faut être conscient des volumes de transactions dont on parle, relève Jean Rausis. Sur une semaine à Las Vegas, un gros joueur peut mouvementer jusqu’à 10 millions de dollars. Les stablecoins permettent des gains substantiels sur les frais de transactions.» Argument de poids, l’USDN à la différence de l’USDT et l’USDC, génère un rendement, très variable, mais autour de 9 à 15% annuels actuellement. Malgré cet atout, trouver sa place aux côtés du géant Tether n’est pas partie gagnée. «Il a fallu trois ou quatre mois pour faire comprendre la complexité technique de l’USDN aux développeurs, alors auprès des joueurs, ça prend forcément du temps», reconnaît Jean Rausis qui se déplace sur les tournois pour expliquer son concept.

SmarDex pourra-t-il tenir sur la durée autour des plus grandes tables face aux géants du jeu en ligne comme Winamax ou Pokerstars, qui sponsorisent leurs propres équipes? Pour l’instant, les vents sont favorables. En misant sur de jeunes joueurs, étoiles montantes du milieu, comme l’Italien Enrico Camossi (15 millions de gains online et 4,7 millions live en carrière) ou encore le Français Thomas Santerne (5 millions de gains en carrière, dont 2 millions au Triton de Chypre en 2024), SmarDex a pu en un peu plus d’une année d’activité sur les circuits totaliser huit titres en EPT ou Triton et une vingtaine de tables finales sur les circuits majeurs, en attendant les premiers Championnats du monde de poker à Las Vegas cet été. De quoi couvrir pour le moment les millions engagés pour les inscriptions et les déplacements autour du monde.

Même si l’objectif est avant tout la visibilité, Jean Rausis sait l’importance de briller sur les grandes compétitions: «Ces joueurs floqués du logo SmarDex font d’autant plus parler du projet que les résultats sont là. Tout le monde commence à nous identifier, c’est encourageant pour la suite.»

(source : bilan.ch/Joan Plancade)

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Un Neuchâtelois juge inadmissible de trouver une publicité pour des jeux d'argent sur les récépissés du géant jaune. La Poste se défend.

Si vous allez à la Poste pour envoyer un recommandé ou un colis, vous recevrez en retour une quittance. Une quittance agrémentée parfois d'une pub. Et ces jours-ci, c'est une annonce pour un casino en ligne qui figure sur les reçus des 592 filiales du géant jaune en Suisse. Au grand dam d'un lecteur, client de la Poste de Marin-Epagnier (NE).

«J'ai vu avec surprise que la pub comportait en plus une incitation explicite au jeu, soit un code promotionnel offrant 50 tours gratuits», raconte-t-il. Mais s'il s'offusque, c'est que ces quittances peuvent atterrir chez les clients mineurs aussi. «Promouvoir ainsi les jeux d’argent dans un lieu public fréquenté par tous, sans distinction d’âge, est non seulement choquant, mais pose aussi un véritable problème de responsabilité sociétale», critique-t-il. «À une époque où l’addiction au jeu est un fléau qui touche de nombreuses familles, il me semble inadmissible qu’une institution publique comme la Poste participe à de telles pratiques commerciales.»

Pub légale

Du côté du géant jaune, on se défend. «Conformément à la loi sur les jeux d’argent, la publicité pour les jeux d’argent autorisés est admise en Suisse. Et le donneur d’ordre est responsable de son contenu», rappelle sa porte-parole, Nathalie Dérobert Fellay. Qui souligne que la pub sur la quittance incriminée mentionne bien que l'offre est réservée aux plus de 18 ans.

Quant à l'aspect moral, La Poste n'y peut rien. «En tant qu’entreprise de droit public, la Poste est liée par les droits fondamentaux qui impliquent l’égalité de traitement et l’interdiction de l’arbitraire entre les différents annonceurs», explique-t-elle. «Dès lors, elle ne peut pas imposer une restriction à la publicité», conclut-elle.

(source : 20min.ch/Christine Talos)

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Communiqué de presse

L'inauguration de la nouvelle salle de poker Admiral du Casino de Mendrisio a attiré 250 participants, dont un tournoi, la First Night of Mendrisio, doté d'une dotation garantie de 30 000 euros, largement dépassée grâce à un prize pool total de 43 750 euros. Après 14 heures de jeu, c'est Francesco Cottone qui a remporté le premier prix de 10 000 euros pour un buy-in de seulement 200 euros. Outre sa première place, Francesco a également eu la chance de s'envoler pour Tirana du 14 au 24 juin pour participer au tournoi phare de l'année, la Night of Aces, avec une garantie de 2 millions. Le forfait comprend le vol, l'hôtel et un buy-in de 1 150 euros. Les 9 membres de la table finale de cette Première Nuit de Mendrisio ont également reçu chacun un ticket de 550 € pour la Nuit des As, d'une valeur garantie de 300 000 €, qui se jouera au Casino de Mendrisio du 8 au 21 septembre. Au total, 27 joueurs ont concouru et parmi eux se trouvaient des noms importants du poker sous ces latitudes, tels que Rento Hysenbelli, Agazio Gerace et Predrag Budakovic.

Cet événement du 1er mai n'était cependant que le début d'un nouveau cycle de tournois qui accompagneront les joueurs de l'Admiral Poker Room tous les lundis et jeudis soirs avec les tournois La Notte di Mendrisio, à 5 000 € garantis. À chaque fois, deux tickets pour La Notte degli Assi seront également à gagner, et se joueront de mai à septembre.

Voici les lauréats de La Prima Notte di Mendrisio :

1ère place – Francesco Cottone – 10'000€ + Ticket NDA 300'000€ GTD + NDA Forfait One plus One
2 classés – Agazio Gerace – 6'000€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
3 classés – Stefano Spina – 3'750€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
4 classés – Predrag Budakovic – 2'700€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
5 classés – Alessandro Galparoli – 2'100€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
6 classés – Sacha Girimonte – 1'600€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
7 classés – Alessio Benza – 1'200€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
8 classés – Renato Hysenbelli – 900€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
9 classés – Giuseppe Chiaromonte – 700€ + Ticket NDA 300'000€ GTD
10 classés – Renzo Pacchiotti – 550€.
11 classé – Arad Shaqiri – 550€.
12 classés – Angelo Greco – 550€
13 classé – Davide Di Marzio – 550€.
14 classés – Gabriele Zuin – 450€
15 classées – Alberto Cattaneo – 450€.
16 classés – Flavio Premarini – 450€.
17 classées – Franco Vergani – 450€
18 classés – Leonardo Bartolone – 450€
19 classés – Erik Goglio – 400 €
20 classés – Fabio Pirro – 400 €
21 classés – Fabrizio Moscogiuri – 400€.
22 classés – Andrea Vitale – 400€
23 classé – Maurizio Calcaterra – 400 €
24 classés – Davide Della Bernarda – 400€
25 classées – Cosmin Ionut Enache – 400€.
26 classés – Emilian Secrieriu – 400€.
27 classées – Manuel Maggio – 400€



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«Isidore Partouche a su transformer une aventure familiale en un groupe devenu incontournable dans le secteur du loisir», salue le groupe.

Isidore Partouche, le fondateur du groupe de casinos Partouche, est décédé à 94 ans, a annoncé le groupe dans un communiqué mercredi. «Le groupe Partouche, son conseil de surveillance, son directoire ainsi que l’ensemble de ses collaborateurs saluent la mémoire d’un fondateur exceptionnel, dont l’héritage continuera d’éclairer les générations futures et l’ensemble de la profession», est-il précisé.

Né en Algérie française à Trezel le 21 avril 1931, il est un temps radioélectricien concessionnaire pour Philips. Puis en 1973, tout juste rapatrié d’Algérie, il rachète, avec ses frères et sœurs, le casino de Saint-Amand-les-Eaux, ainsi que son établissement thermal et sa source d’eau minérale, à la barre du tribunal de commerce.

Plus de 3500 salariés

Le groupe, aujourd’hui parmi les leaders européens et numéro deux du secteur en France derrière Barrière, compte 44 casinos en France, Europe et Tunisie ainsi que 12 hôtels, 44 restaurants, deux golfs. Le groupe, introduit en Bourse en 1995, emploie plus de 3500 personnes.

«Isidore Partouche a su transformer une aventure familiale en un groupe devenu incontournable dans le secteur du loisir», salue le communiqué. À partir des années 2000, Isidore Partouche avait progressivement transmis les rênes à son fils Patrick, «assurant la continuité d’un projet profondément ancré dans des valeurs familiales et entrepreneuriales», selon le communiqué.

(source : lefigaro.fr/AFP)

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Berne, 29.04.2025 — La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a initié, en raison de l’arrêt des activités du Casino de Saint-Moritz d’aujourd’hui, la procédure de retrait de la concession.

La société Casino St. Moritz AG a informé la CFMJ que, pour des raisons économiques, son actionnaire majoritaire ne souhaitait pas investir davantage de moyens financiers. L’activité du casino s’arrête ainsi aujourd’hui.

Les exigences légales nécessaires à l’octroi d’une concession, comme le fait de disposer de moyens financiers propres suffisants, doivent être remplies durant toute la durée de la concession. Si ce n’est plus le cas, la CFMJ doit retirer la concession du casino concerné. Dans ce contexte, la CFMJ a initié aujourd’hui une procédure de retrait.

Avant de retirer la concession du Casino de Saint-Moritz, la CFMJ lui accordera toutefois la possibilité d'être entendu.

L'avenir de l'exploitation d'un casino dans la zone « Sud des Grisons » fait actuellement l'objet d'une analyse. La CFMJ soumettra en temps voulu des recommandations à ce sujet au Conseil fédéral.


Adresse pour l'envoi de questions

Marjorie Stangl
Spécialiste en communication
+ 41 58 466 34 16
marjorie.stangl@esbk.admin.ch

Charlotte Schläpfer
Spécialiste en communication
+41 58 465 63 15
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Commission fédérale des maisons de jeu
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Le délai pour une éventuelle vente expire - 30 employés licenciés

Le casino de Saint-Moritz n'a pas été sauvé. Après l'annonce il y a un mois de la possible fermeture , on espérait que le casino pourrait rester ouvert grâce à une vente. Cette hypothèse ne s'est pas concrétisée et donc demain sera le dernier jour d'ouverture, compte tenu du délai fixé par le propriétaire Casinos Austria.

La direction et les propriétaires n'ont pas commenté, mais la décision a été communiquée à la Commission fédérale des jeux, qui annoncera prochainement les prochaines étapes.

L'Office de l'industrie, des arts, de l'artisanat et du travail avait déjà reçu ces dernières semaines un avis de licenciement collectif. Les annulations, a expliqué le canton des Grisons à Grigioni sera de RSI, concernent les trente employés actifs. Selon l'ancienneté et les postes occupés, certains ont des délais de préavis d'un mois, tandis que d'autres ont des délais de préavis plus longs, jusqu'à un maximum de six mois.

La fermeture a été un coup de tonnerre qui a choqué tout le monde, du personnel aux clients en passant par les autorités municipales. C’est parce qu’il semblait que nous nous dirigions vers une reprise majeure après des années de chiffres rouges. Les propriétaires avaient en effet approuvé des investissements de plusieurs millions pour relocaliser le casino au centre de Saint-Moritz en 2021 et pour d'autres projets d'agrandissement et de rénovation, comme une offre en ligne, qui avaient été décrits dans le dossier de renouvellement de la licence d'exploitation. L'autorisation, valable vingt ans, avait été obtenue récemment.



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Communiqué de presse

Entretien avec Gerhard Pfister

Président de la Fédération Suisse des Casinos

"Notre objectif est d'avoir des casinos sûrs et responsables".

Comment le secteur des casinos a-t-il évolué en 2024 ?

Les casinos terrestres enregistrent depuis des années des chiffres d'affaires en baisse. Ils n'atteignent plus le niveau d'avant la pandémie. En revanche, les casinos en ligne connaissent une croissance constante. En 2024, le chiffre d'affaires cumulé des casinos terrestres et en ligne est inférieur à celui de l'année précédente. Dans l'ensemble, le secteur s'est donc contracté.

Pourquoi les casinos ont-ils créé un code de protection des joueurs ?

Les casinos ont une expérience de plusieurs décennies dans la protection des joueurs. Cela est peu connu du public. Avec ce code, les casinos présentent ensemble les principales mesures qu'ils mettent en œuvre pour assurer une protection efficace, notamment la formation de leur personnel, une publicité modérée et la protection des jeunes. Ils se distinguent ainsi clairement des prestataires illégaux qui n'offrent aucune protection aux joueurs. La société n'accepte les casinos qu'à condition qu'il existe une protection stricte contre la dépendance au jeu et que des taxes élevées soient versées à la collectivité. Les casinos ont apporté la preuve par l'acte : il y a plus de 100'000 interdictions de jeu et ils ont versé plus de 8 milliards de francs à l'AVS.

Quels sont les avantages de l'échange d'interdictions de jeu entre la Suisse et le Liechtenstein ?

Les casinos mettent en œuvre la reconnaissance mutuelle des interdictions de jeu depuis janvier 2025. La protection des joueurs est ainsi améliorée. Les personnes exclues en Suisse ne peuvent ainsi plus jouer dans les casinos du Liechtenstein et inversement. Depuis l'échange, le chiffre d'affaires des casinos liechtensteinois a fortement baissé. Cela montre qu'auparavant, de nombreuses personnes interdites de jeu en Suisse continuaient à jouer au Liechtenstein. D'autres lacunes de ce type doivent être comblées. Le casino de Blotzheim est le plus grand casino français et se trouve à 12 minutes du casino de Bâle. Le casino italien de Campione se trouve à proximité immédiate des casinos tessinois. Les casinos de Bregenz et de Constance sont tout aussi facilement accessibles.

Beaucoup d'argent continue d'affluer de Suisse vers des casinos en ligne étrangers illégaux.

Oui, selon une étude de KPMG, les casinos en ligne illégaux représentent une part de marché estimée à 40% en Suisse. L'échange des interdictions de jeu avec le Liechtenstein montre que les personnes interdites de jeu continuent tout simplement à jouer sur d'autres offres. Les fournisseurs illégaux doivent donc être combattus avec toute la rigueur nécessaire par les autorités. C'est la mesure la plus efficace contre la dépendance au jeu.

"La lutte contre les casinos en ligne illégaux est la mesure la plus efficace contre la dépendance au jeu".

Rapport annuel 2024/25



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Dans l’affaire des “serial-joueurs” du Joker, la Loterie Romande a adressé une lettre d’avertissement aux buralistes genevois impliqués. Elle leur reproche d’avoir accepté des mises massives jugées disproportionnées. Elle indique en outre à la RTS qu’une telle situation ne pourra pas se reproduire.

L’affaire des parieurs qui ont raflé le jackpot du jeu Joker en misant près de 2 millions de francs à Genève rebondit. Plusieurs buralistes, qui ont encaissé ces sommes colossales, sont désormais dans le viseur de la Loterie Romande. Une lettre d’avertissement, révélée par La Tribune de Genève, leur a été adressée, évoquant une possible résiliation de leur contrat.

Les griefs sont clairs: la société de jeux leur reproche d’avoir accepté des mises jugées "disproportionnées", parfois de plusieurs dizaines de milliers de francs dans un seul point de vente. Plus largement, elle dénonce un manquement aux "devoirs de loyauté et de diligence" et une perte de confiance. La lettre évoque également des irrégularités dans l’enregistrement des paris et demande aux commerçants de ne pas divulguer son contenu.

Des buralistes pris entre colère et insécurité

Interrogés par la RTS, plusieurs gérants de kiosques genevois oscillent entre peur et colère. D’un côté, ils craignent pour leur activité: les jeux de la Loterie Romande représentent une part importante de leur revenu. De l’autre, ils estiment ne pas être fautifs dans cette affaire. Ils évoquent un manque de directives claires concernant les limites de mise pour le jeu Joker et rappellent que certains avaient même alerté la Loterie face à l’ampleur inhabituelle des sommes engagées.

Contrairement à d’autres jeux soumis à des plafonds, le Joker ne semblait pas avoir de limite de mise à l’époque des faits, affirment-ils. De leur point de vue, la responsabilité de la situation repose sur un défaut de régulation, "une faille dans le système", plutôt que sur une faute de leur part.

Des prescriptions ignorées, selon la Loterie romande

Interviewé jeudi dans l'émission Forum, le directeur général de la Loterie Romande, Jean-Luc Moner-Banet, conteste fermement l’idée d’une faille dans le système. "Ce jeu présente un million de combinaisons différentes à deux francs la combinaison. Le calcul est vite fait. C’est 2 millions d’enjeux. Si on arrive à rentrer ces 2 millions dans le temps imparti, on est sûr de gagner. Mais il faut le faire selon les conditions prévues dans le règlement", explique-t-il.

Pour la Loterie Romande, ce n’est donc pas le principe de la stratégie des joueurs qui pose problème, mais bien le cadre dans lequel elle a été réalisée. "On ne joue pas n’importe comment, à n’importe quelle heure, avec n’importe quel outil, avec n’importe quelle personne", insiste Jean-Luc Moner-Banet.

Et si les points de vente conservent pour l’instant leur statut de partenaires, un rappel à l’ordre était, selon lui, nécessaire: "Nous leur disons simplement: attention, certaines prescriptions doivent être respectées." Il indique en outre que des dispositions ont déjà été prises pour qu’une telle opération de serial-joueurs ne puisse plus se reproduire.

L’enquête suit toujours son cours, notamment pour s’assurer du respect de la législation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Le joueur qui a mis en œuvre cette stratégie est identifié, et des vérifications sont en cours sur l’origine des fonds utilisés. Le jackpot de 3 millions de francs, lui, n’a pas encore été versé, mais Jean-Luc Moner-Banet assure que le gain sera payé, si toutes les vérifications ne révèlent pas de problème.

(source : rts.ch/Charlotte Frossard/ther)

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Le groupe de casinos Partouche a annoncé jeudi une collaboration avec Meta «pour renforcer la lutte contre la prolifération» des fausses publicités usurpant la marque du groupe sur Facebook et Instagram. «Cette coopération permettra notamment un signalement et une suppression plus rapides des contenus frauduleux exploitant abusivement l'image et les marques du groupe Partouche», indique un communiqué.

Depuis plus d'un an, Partouche et son concurrent Barrière se font usurper leurs marques sur les réseaux sociaux au profit de casinos en ligne étrangers. Le groupe Barrière a choisi la voie judiciaire dans ce dossier pour faire cesser un préjudice qu'il estime à «plusieurs millions d'euros». Une enquête pénale est ouverte à Paris pour déterminer qui est à l'origine de ces fausses publicités mais aussi faire établir la responsabilité éventuelle de Meta dans la diffusion répétée de celles-ci.

Parallèlement, la branche européenne du géant américain a été condamnée au civil face à Barrière, décision confirmée en appel en avril 2024 puis assortie en septembre d'une astreinte financière de 10.000 euros par jour de retard, tant qu'il ne faisait pas cesser la diffusion des fausses publicités. Le groupe Barrière a également saisi l'Autorité nationale des jeux (ANJ).

Dans son communiqué jeudi, Partouche note que l'ANJ «a alerté sur l'essor des offres illégales de jeux d'argent en ligne, qui conduit des joueurs français à accéder à des sites illégaux, attirés par des promesses de gains trompeuses et l'absence de contrôle strict». Il appelle «l'ensemble des plateformes numériques et des autorités compétentes à intensifier la lutte contre la prolifération des offres illégales». Et il dit s'engager «à poursuivre activement ses efforts aux côtés des régulateurs et des plateformes pour défendre un jeu responsable et sécurisé».

(source : lefigaro.fr/AFP)

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Lara Olgiati, conseillère communale PLR, interpelle la Municipalité pour rendre cessibles les actions de la Ville dans Casinò Lugano SA.

La question de la privatisation des casinos ne se limite pas à l’Italie. À Lugano, le débat s’intensifie autour d’une éventuelle cession de la participation majoritaire (65.7 %) détenue par la Ville dans Casinò Lugano SA. Une hypothèse d’autant plus d’actualité que la maison de jeu vient d’obtenir le renouvellement de sa concession – physique et en ligne – pour vingt ans.

La conseillère communale libérale-radicale Lara Olgiati a interpellé le syndic Michele Foletti et l’exécutif local, soulignant qu’avant toute vente, une étape préalable est indispensable : requalifier juridiquement les actions. Actuellement inscrites à la substance administrative, elles sont inaliénables selon la loi communale. Pour les rendre cessibles, il faudrait les transférer dans la substance patrimoniale.

Olgiati estime que le moment est opportun : « Le Casino exerce une activité économique sous concession fédérale et celle-ci est aujourd’hui à son niveau de valorisation maximal. Cela devrait inciter à accélérer le processus. »

L’élue demande à la Municipalité si elle entend soumettre un message au Conseil communal en ce sens, et le cas échéant, selon quel calendrier. Elle interroge aussi sur la procédure de vente envisagée : appel d’offres public ? mandat externe pour sonder le marché ?

La question a déjà reçu une première réponse orale lors de la dernière séance du Conseil communal. Pour connaître la réponse officielle, il faudra attendre la publication du procès-verbal après sa validation par les conseillers, lors de la séance prévue les 12 et 13 mai.



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Le groupe Stadtcasino Baden s’apprête à tourner une page importante. Après dix années à la présidence du conseil d’administration, Jürg Altorfer passera le relais le 11 juin prochain à Hubertus Thonhauser, un entrepreneur autrichien vivant à Dubaï et spécialiste reconnu de l’industrie des casinos.

Thonhauser n’est pas un inconnu pour la maison : il siège depuis plus de dix ans dans différents conseils d’administration du groupe, après une carrière débutée comme croupier en Autriche. Aujourd’hui, il est surtout actif comme investisseur dans les technologies financières, la blockchain et le Web 3.0.

« Je suis heureux de pouvoir consacrer plus de temps à la Suisse », confie-t-il. Bien qu’il reste basé aux Émirats, il se dit prêt à relever les défis qui attendent Stadtcasino Baden : une nouvelle période de concession de 20 ans débute en 2025 pour les casinos de Baden et Locarno ainsi que pour la plateforme en ligne Jackpots.ch, tandis qu’un important chantier de transformation du Kursaal est en cours.

Depuis la vente de sa société de jeux numériques en 2019, Thonhauser dispose de la disponibilité nécessaire pour ce rôle stratégique. Son profil technologique, allié à une connaissance fine du monde des jeux d’argent, a séduit le conseil d’administration.

Son prédécesseur, Jürg Altorfer, exprime une certaine émotion au moment de quitter ses fonctions : « Nous avons toujours agi avec clairvoyance. Je pars avec un sentiment de fierté et un peu de nostalgie. » Il compte désormais se consacrer davantage à son cabinet fiscal, à sa famille, et à quelques escapades en camping-car.

Le renouvellement du conseil d’administration se poursuit : après l’arrivée de Karin Madliger en octobre, le conseil propose également l’élection de Roman Schnider, expert en crypto et ancien auditeur chez PwC, désormais actif au sein de la fondation blockchain suisse Tezos.



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En Suisse, les autorités intensifient leur lutte contre les casinos clandestins, avec une augmentation notable des perquisitions ces dernières années. Selon la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), ces opérations illégales, souvent organisées dans des arrière-salles de bars, des caves ou des appartements privés, génèrent des profits importants tout en échappant à tout contrôle.

En 2023, pas moins de 50 perquisitions ont été menées à travers le pays, un chiffre en nette hausse par rapport aux années précédentes. Les cantons de Zurich, Berne et Vaud sont particulièrement touchés, avec des réseaux bien organisés qui attirent des joueurs par des mises élevées et des promesses de gains rapides. Ces établissements illégaux, parfois liés à des activités de blanchiment d’argent ou à la criminalité organisée, utilisent des machines à sous piratées ou des tables de poker non autorisées.

Les autorités soulignent que ces casinos clandestins posent de multiples problèmes : absence de protection pour les joueurs, risques d’addiction non encadrés et concurrence déloyale pour les casinos légaux, qui respectent des règles strictes. « Ces opérations sapent l’intégrité du secteur du jeu et privent l’État de recettes fiscales destinées à des projets sociaux », explique un porte-parole de la CFMJ.

Les perquisitions, souvent menées en collaboration avec la police cantonale, ont permis la saisie de centaines de milliers de francs, de matériel de jeu et l’arrestation de dizaines d’organisateurs. Les sanctions peuvent inclure des amendes élevées et des peines de prison pour les responsables. La CFMJ appelle également la population à signaler toute activité suspecte, tout en renforçant les campagnes de sensibilisation sur les dangers des jeux illégaux.

Face à cette recrudescence, les autorités promettent de maintenir la pression. « Nous continuerons à traquer ces réseaux pour protéger les joueurs et garantir l’équité dans le secteur », conclut la CFMJ. Une lutte sans relâche qui semble loin d’être terminée.



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À la demande générale, les tournois quotidiens de Texas Hold'em sont de retour au Casino Admiral de Mendrisio, et pour l'occasion les rendez-vous hebdomadaires doublent !

À partir du 5 mai, La Notte di Mendrisio, l'événement hebdomadaire habituel avec un prize pool garanti de 5 000 €, revient et accompagne les joueurs jusqu'au prochain grand événement prévu en septembre 2025, La Notte degli Assi 300 000 euros GTD. Les tournois d'une journée de La Notte di Mendrisio se déroulent tous les lundis et jeudis du 5 mai au 4 septembre. Ils commencent à 20 h, avec un buy-in de 150 euros et un prize pool garanti de 5 000 euros. Le tapis de départ est de 30 000 jetons et les niveaux durent 18 minutes, avec 10 niveaux offrant la possibilité de s'inscrire tardivement et de se réinscrire. Les deux premiers de la table finale remportent autant de tickets de 550 euros chacun pour la Nuit des As de septembre 2025.

Consultez la matrice du tournoi La Notte di Mendrisio et le tableau des gains associé.



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Communiqué de presse

Baden, le 14 avril 2025

Le groupe Stadtcasino Baden revient sur un exercice 2024 réussi. Avec un bénéfice consolidé en nette augmentation, un casino en ligne jackpots.ch solide et une filiale Gamanza technologiquement bien positionnée, le début de la deuxième période de concession a été un succès. En outre, un changement de personnel important est annoncé au sein du Présidium du Conseil d'administration : Jürg Altorfer se retire après dix ans et son successeur désigné est Hubertus Thonhauser.

Le résultat consolidé du groupe marque un retour évident à la performance d'avant la pandémie : le chiffre d'affaires brut atteint 129,5 millions de CHF, et le bénéfice consolidé s'élève à 3,6 millions de CHF. « Après deux années exigeantes, nous sommes ravis de débuter la nouvelle période de concession avec un bénéfice solide et un signal clair de notre compétitivité », déclare le CEO Christian Aumüller.​

Un changement important est prévu au sein du conseil d'administration : après 17 ans de service, dont 10 en tant que président, Jürg Altorfer se retirera lors de l'assemblée générale de juin 2025. Sous sa direction, Stadtcasino Baden AG est devenue l'un des groupes de casinos les plus innovants du pays. Hubertus Thonhauser, membre du conseil depuis 2014 et expert international du secteur, est proposé comme successeur lors de l'assemblée générale du 11 juin.​

« C'est avec joie et gratitude que je clôture ce chapitre passionnant après le succès du renouvellement de notre concession. Je suis satisfait du chemin parcouru et souhaite le meilleur à mon successeur », déclare Jürg Altorfer.​

« Je suis enthousiaste à l'idée de relever ce nouveau défi. Les prochaines années ne manqueront pas de défis, notamment dans le domaine technologique et avec le projet de rénovation du Grand Casino. Je vois un potentiel d'avenir très intéressant pour le groupe », affirme Hubertus Thonhauser.​

La filiale technologique Gamanza a enregistré une croissance de 16,7 % de son chiffre d'affaires en 2024. Grâce à des produits tels que le système de gestion des comptes joueurs (PAMS), le module CRM Engage et des jeux d'arcade propriétaires, Gamanza s'est imposée comme un fournisseur suisse de premier plan en technologies iGaming. Notamment, Gamanza a conclu plusieurs partenariats internationaux en 2024, notamment au Royaume-Uni, au Chili et aux Pays-Bas.​

Une nouvelle étape importante approche avec la rénovation prévue du Grand Casino de Baden. À partir de 2026, le Kursaal historique sera modernisé par étapes, tout en restant en activité et en respectant les exigences de conservation du patrimoine. L'objectif est d'améliorer l'expérience des visiteurs, de renforcer la position de l'établissement en tant que « House of Entertainment » établi et d'améliorer durablement les conditions de travail des employés.​

Avec des résultats solides, une filiale technologique innovante et un projet de rénovation ambitieux, Stadtcasino Baden AG est bien préparée pour l'avenir. Le groupe est prêt à saisir de nouvelles opportunités et à consolider sa position de leader en tant qu'opérateur de casino hybride en Suisse.​

Le rapport annuel 2024 complet est disponible à l'adresse suivante : www.stadtcasinobaden.ch/gb2024

À propos de Stadtcasino Baden AG : Stadtcasino Baden AG est l'un des principaux opérateurs de casinos en Suisse, alliant tradition et innovation. Le groupe comprend le Grand Casino Baden, le casino en ligne jackpots.ch, le Casinò Locarno et le fournisseur technologique interne Gamanza, qui propose des solutions de plateforme modernes pour le jeu en ligne. Avec environ 400 employés, l'entreprise poursuit la vision d'un « House of Entertainment » – un lieu où le jeu, le plaisir et l'expérience se rejoignent. Chaque année, environ 400 000 visiteurs sont accueillis dans les casinos de Baden et Locarno. Pionnière de la transformation numérique, Stadtcasino Baden AG mise sur des technologies modernes et un jeu responsable.​


Contact presse :

Stadtcasino Baden AG, Haselstrasse 2, 5400 Baden
Patrick Cupelin, Responsable marketing casino medien@stadtcasinobaden.ch



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Communiqué de presse - Fédération Suisse des casinos

Berne, le 10 avril 2025 Code des casinos suisses pour la protection des joueurs

www.playerprotection.ch

En octroyant des concessions aux maisons de jeu, la Confédération nous a confié des droits économiques et les a liés à une action responsable. Les casinos de Suisse, sommes conscients de ce privilège et de la responsabilité qui en découle. Ils soutiennent pleinement la loi et l'intention du législateur. Cela vaut en particulier pour la protection des joueurs. En avril 2025, tous les casinos de Suisse se sont engagés volontairement à respecter un code commun contraignant de protection des joueurs, qui va au-delà des prescriptions légales. Il comprend des mesures de protection efficaces et durables pour leurs clients. Le code est publié sur le site www.protectionjoueurs.ch. On y trouve également des informations complémentaires et des offres d'aide.

En adoptant ce code de protection des joueurs, les casinos suisses titulaires d'une concession se distinguent clairement des prestataires étrangers illégaux qui contournent en permanence les dispositions légales de protection des joueurs et qui, de surcroît, ne versent aucune contribution à l'AVS. Les joueurs en Suisse doivent être protégés contre les casinos en ligne illégaux. Dr Gerhard Pfister, président de la Fédération Suisse des Casinos : « Les casinos ont une expérience de plusieurs décennies dans la protection des joueurs. Avec ce code, ils indiquent les mesures les plus importantes, notamment la formation de leur personnel, une publicité modérée et la protection de la jeunesse. Ils se distinguent ainsi clairement des prestataires illégaux qui n'offrent aucune protection aux joueurs et ne versent aucune taxe à l'AVS ».

Extrait du code (code complet sur www.protectionjoueurs.ch)

  1. Formation : chaque casino met à disposition des collaborateurs et collaboratrices spécialement formés à la protection des joueurs.
  2. Détection précoce : chaque casino définit des critères pour la détection précoce des personnes à risque, en tenant compte des différences de risque entre le secteur terrestre et le secteur en ligne.
  3. Clarification : pour les personnes à risque, la situation financière doit être clarifiée sur la base du certificat de salaire, des documents bancaires et des conditions de vie.
  4. Exclusion de jeu : les personnes qui jouent au-dessus de leurs moyens financiers seront exclues.
  5. Protection de la jeunesse : les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent pas jouer. Les jeunes adultes de plus de 18 ans sont protégés par des mesures spéciales.
  6. Une publicité avec retenue : les casinos suisses renoncent à la publicité télévisée avant 22 heures. Les casinos en ligne utilisent l’avertissement "Jouez de manière responsable". La publicité agressive provient de casinos illégaux.
  7. L'efficacité des mesures de protection est régulièrement contrôlée et développée en collaboration avec des experts.
  8. Information : les casinos informent sur les risques liés aux jeux d'argent et mettent à disposition des offres d'aide : www.protectionjoueurs.ch
  9. Caractère obligatoire : le code est obligatoire pour tous les casinos terrestres et en ligne suisses.


Renseignements

Dr Gerhard Pfister, président de la FSC, 079 334 12 30, gerhard.pfister@parl.ch
Marc Friedrich, directeur de la FSC, tél. 079 279 39 62, friedrich@switzerlandcasinos.ch



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La propriété autrichienne envisage la cessation d’activité, à moins de trouver un acquéreur d’ici la fin du mois.

Vendre, à condition de trouver un acheteur, ou fermer : la propriété autrichienne du casino de Saint-Moritz envisage de se défaire de la maison de jeu engadinoise et a annoncé une possible fermeture d’ici la fin du mois. Dans la station, l’inquiétude règne tant pour le sort des 31 employés du casino que pour les répercussions sur l’offre touristique.

La douche froide est arrivée sous la forme d’une lettre, dont l’Engadiner Post a parlé ces derniers jours, et qui a surpris tout le monde, comme l’admet Christoph Schlatter, le responsable du dicastère du tourisme.

Avec une concession de vingt ans tout juste renouvelée et une offre de jeux en ligne prête à être lancée, 2025 devait pourtant être l’année du grand renouveau. Les résultats des deux dernières années avaient d’ailleurs été positifs, avec des recettes dépassant les 3,5 millions.

Les propriétaires de Casinos Austria, qui possèdent une trentaine de maisons de jeu à travers le monde, avaient investi dans le déménagement vers un nouveau siège (plus central) en 2021, mais ils ne semblent désormais plus disposés à investir davantage.



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