Richard Marcus a trompé croupiers et agents de sécurité des casinos du monde entier pendant 25 ans, sans jamais se faire attraper.

Cinq millions de dollars plus tard, il a finalement décidé de travailler pour eux.

Deux milliards d'euros chaque trimestre. Voilà ce que rapportent les jeux et paris dans les casinos de Las Vegas. Avec quelques gagnants, beaucoup de perdants et quelques-uns qui tentent de rafler la mise à tout prix : les tricheurs, malgré des casinos de plus en plus sécurisés. Surveillés par des centaines de caméras, même les jetons contiennent une puce.

Pour les casinos, les pertes liées à la fraude sont estimées chaque année dans le monde à près d'un milliard d'euros et 40% rien qu'aux États-Unis. La quasi-intégralité de cette somme va dans les poches de quelques centaines de tricheurs professionnels.

À Las Vegas, des responsables de casino de tous les pays sont justement réunis pour un séminaire sur la sécurité. Quatre jours animés par Richard Marcus, considéré comme le plus grand tricheur de l'histoire. Les directeurs de casino apprennent à son contact. "Rien que son coup avec les jetons, je ne savais pas que ça existait. C'est pourtant simple et facile de sensibiliser les équipes", affirme l'un d'entre eux. Son histoire, comme un roman, va bientôt être adaptée au cinéma. La suite dans la vidéo en tête de cet article.

(source : T F1 | Reportage A. Monnier, P. Leurent, B. Chevalier)

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Des malfrats s’en sont pris violemment à un jeune homme qui avait gagné une jolie somme au casino.

À Genève, un jeune homme qui avait gagné une belle somme dans un casino a été enlevé par quatre hommes. Séquestré, menacé et frappé, il a dû révéler où était l’argent.

L’agression a eu lieu le 13 mai dernier vers une heure du matin, révèle la «Tribune de Genève». Le jeune homme s’apprêtait à grimper dans l’ascenseur de son immeuble lorsque quatre individus cagoulés lui sont tombés dessus. L’un d’eux avait une kalachnikov. Ils l’ont enlevé, embarqué en voiture puis mené dans une cave.

Là, le kidnappé a compris qu’ils étaient au courant qu’il avait récemment gagné 10 000 francs dans un casino français. Il a été menacé de mort, a eu l’arme pointée sur sa tête et a été frappé plusieurs fois au visage avec la crosse de la kalachnikov.

Relâché au bord d’une route

Le jeune homme a fini par lâcher que l’argent était dans sa chambre. Ses ravisseurs n’ont pas hésité à s’y rendre, menaçant toujours leur victime, tandis que sa mère dormait dans une chambre voisine. Ils se sont emparés des 10 000 francs et ont filé, toujours avec le jeune homme, qu’ils ont finalement abandonné à plusieurs kilomètres de son logement, au bord d’une route.

Selon les informations du quotidien genevois, deux des ravisseurs ont depuis été interpellés. Les deux autres sont en fuite. Le Ministère public genevois n’a pas souhaité communiquer sur cette affaire.

(source : lematin.ch/R.M.)

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Les huit finalistes du championnat suisse de poker se sont livrés pendant près de sept heures à une partie de poker captivante et de haut niveau. La victoire et le titre de champion suisse de poker 2022 ont été remportés par Ramon Wicki, 32 ans, originaire de Sennwald.

Le champion suisse s'envole pour Las Vegas

Ramon Wicki est un joueur de poker passionné. Cela fait 15 ans qu'il joue à ce jeu de cartes populaire, en privé comme lors de tournois nationaux et internationaux. La victoire au championnat suisse de poker 2022 signifie beaucoup pour lui : "Gagner un tournoi où les tours de qualification sont joués en ligne et la table finale en direct, c'est unique. Je suis donc d'autant plus heureux d'avoir pu remporter ce championnat suisse de poker". Le titre de champion permet à Ramon Wicki de remporter un prix de 22 000 CHF et l'emmène en voyage à Las Vegas, où il participera aux championnats du monde officiels de poker. "C'est fantastique de pouvoir représenter la Suisse aux championnats du monde de poker en Amérique", a déclaré Ramon Wicki. Au total, les huit finalistes ont reçu un prix de 85 000 CHF.

412 tournois joués

Répartis sur 61 jours de jeu, les championnats suisses de poker ont enregistré depuis début avril environ 60000 participations à 412 tournois en ligne. Patrick Mastai, directeur du casino en ligne, se montre très satisfait de l'organisation de ce tournoi national de poker : "Avec notre championnat suisse de poker, nous avons créé une forme de tournoi qui n'existait pas encore auparavant. Nous sommes particulièrement heureux d'avoir pu augmenter le niveau de jeu par rapport à l'année précédente. Les finalistes se sont livrés à une phase finale extrêmement passionnante". Les tours préliminaires qui se sont déroulés en ligne se sont achevés par la table finale jouée au casino de Zurich. La finale a été animée en allemand et en français et retransmise en livestream dans le salon de tous les amateurs de poker.

La troisième édition du championnat suisse de poker aura lieu en 2023. D'ici là, Swiss Casinos proposera différents tournois de poker attrayants. Plus d'informations en continu sur www.swisscasinos.ch.

(source : swisscasinos.ch)

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En 2021, les pertes des joueurs de paris sportifs ont augmenté de plus de 50%, confirmant les craintes des professionnels. En 10 ans, ces pertes ont été multipliées par 10 ! Il est temps de s’inquiéter de cette dérive mercantile. Les paris sportifs représentent l’une des offres les plus addictives et s’adressent en particulier à un public jeune et vulnérable. Le GREA tire la sonnette d’alarme et demande une amélioration de la régulation, à l’image de la prise de conscience qui a lieu chez nos voisins européens.

Ces dernières années, le produit brut généré par les paris sportifs n’a cessé d’augmenter, avec une accélération marquée depuis 2018, année lors de laquelle est apparue l’offre de paris sportifs Jouezsport!. Alors que les paris sportifs généraient environ 3 millions de francs par an il y a 10 ans, leurs recettes sont montées à 12 millions en 2018, à 25 millions en 2020 puis à 38 millions en 2021. Cette explosion des revenus des paris sportifs confirme les constats du GREA et des spécialistes du jeu excessif qui alertent depuis longtemps sur la dangerosité de cette offre.

Une offre particulièrement addictive

En termes de risque addictif, tous les jeux de hasard et d’argent ne se valent pas : certains sont plus risqués que d’autres. C’est le cas des paris sportifs, notamment en raison des possibilités de paris en direct (live betting), du public visé, particulièrement vulnérable aux comportements de jeu excessif, ainsi qu’à la nature du jeu, où les parieurs ont tendance à surestimer leurs chances de gagner de l’argent1. Les années 2020 et 2021 ont été particulièrement difficiles pour la santé mentale des jeunes, en raison de la pandémie de Covid-19. En 2021, le cocktail restrictions sociales, Euro du football et campagne marketing spécialement agressive ciblée sur les très jeunes permet probablement d’expliquer l’augmentation massive du produit brut des paris sportifs.

Vers une amélioration de la régulation

À la lumière des évolutions récentes du marché des jeux en ligne, particulièrement des paris sportifs, il est urgent d’améliorer l’encadrement légal de ces offres. De plus en plus de critiques se font entendre, au Parlement comme ailleurs, et il est temps d’encadrer la promotion excessive de ces offres. La France, qui connait les mêmes problématiques, a décidé d’agir en édictant des règles précises pour l’encadrement des campagnes publicitaires. Enfin, la Suisse a urgemment besoin de recherches poussées sur le jeu excessif en fonction du type de jeu et du public, par exemple avec l’introduction d’un monitorage national.

1 Mercier J. et al. Sports bettors : a systematic review. Journal of Gambling Issues, 38. 2018 : 203-236.

(source : grea.ch)

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La multinationale nord-américaine Cordish a présenté une nouvelle proposition à la Mairie de Madrid qui projette la construction d’un Centre de Développement Intégré (CID), à l’est de Madrid. Le nouveau complexe qui abriterait des casinos, des restaurants, des hôtels et d’autres divertissements en général, est à l’étude par le ministère de l’Économie de la Communauté de Madrid, selon le journal La Información.

Apparemment, l’exécutif analyse la proposition depuis plusieurs semaines, comme l’indique le cabinet d’avocats Díaz Arias, qui est le représentant légal en Espagne de la multinationale, et celui chargé de mener à bien toute la gestion et les procédures au cours du processus. .

Malgré le fait que le bureau soit plus optimiste qu’à la première occasion, ils ont souligné que «ce type de projet nécessite l’approbation de nombreux ministères, comme, par exemple, celui en charge de l’environnement -qui est dirigé par le nouveau membre de l’exécutif de Feijóo, Paloma Martín-. Nous sommes prudents. La dernière fois, il y avait aussi une bonne harmonie et puis les choses ne se sont pas concrétisées. Soyons réalistes. »

Le complexe présenté par Cordish est projeté sur un terrain rustique de 134 hectares, ce qui coûterait à l’entreprise environ 20 millions d’euros et signifierait la création de 56 000 nouveaux emplois.

Bien que l’on ne sache pas exactement où il serait situé, il semble qu’il pourrait être près de Torres de la Alameda, tout comme cela s’est produit lors de la présentation du premier projet qui a été refusé par le gouvernement de Cristina Cifuentes.

L’engagement en Espagne est motivé par la position géographique et le beau temps. C’est pourquoi, malgré le fait que la première proposition ait été rejetée, ils ont repris le projet, en modifiant les points qui posaient problème pour sa viabilité.

(source : lecourrier.es/brainsre.news)

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« Les casinos sont plus que disposés à fermer les yeux et à ne pas mener de vérifications approfondies sur leurs clients », assure une représentante de l’ONG Transparency International contre le blanchiment d’argent Les casinos préfèrent souvent « fermer les yeux » sur l’origine des sous que misent leurs clients, au risque de faciliter l’économie souterraine, explique Maira Martini, qui dirige la section de l’ONG Transparency International contre le blanchiment d’argent.

Comment blanchit-on de l’argent dans un casino ?

Un client peut arriver dans un casino avec de l’argent dit « sale », c’est-à-dire issu d’activités illégales, comme le trafic de drogues ou d’êtres humains, et personne au sein de l’établissement ne lui posera de questions. À partir du moment où le client joue et gagne, l’argent remporté est blanchi, parce qu’il peut officiellement dire d’où vient cet argent. Son argent a désormais une origine établie.

Par exemple, mettons que vous êtes un fonctionnaire qui gagne environ 1 000 euros par mois. Vous ne pouvez pas justifier l’achat d’une maison à un million d’euros, on vous soupçonnera d’avoir reçu un pot-de-vin. Mais si vous indiquez que cet argent a été gagné au casino, alors vous pouvez dépenser cette somme sans soucis.

Les casinos vont-ils de pair avec l’économie souterraine ?

Dans de nombreux pays de l’Union européenne (UE), les casinos sont soumis à des règles strictes contre le blanchiment d’argent. Mais on se demande parfois s’ils se plient réellement à ces règles car cela ne les avantage pas forcément : cela peut effrayer les clients par exemple qui, même s’ils ne sont pas dans l’illégalité, n’ont pas forcément envie de justifier la somme qu’ils s’apprêtent à jouer. Donc, s’il n’y a pas un État qui veille à ce que ces règles soient bien appliquées, un lien entre économie souterraine et casinos peut être facilement tracé.

Car les casinos sont plus que disposés à fermer les yeux et à ne pas mener de vérifications approfondies sur leurs clients. Il y a souvent un lien entre les activités illégales et les casinos. Par exemple, Chypre reste un pays attractif pour les individus corrompus car la culture du secret y existe encore. Il y a aussi la question des lois : sont-elles appliquées ? Est-ce que l’État prendrait des mesures s’il y avait un souci ou des sanctions contre les individus impliqués ? Jusqu’à présent, nous n’avons pas vu à Chypre d’acte fort (du gouvernement) contre le blanchiment d’argent.

Quels sont les risques liés au blanchiment d’argent ?

Le blanchiment d’argent facilite l’existence de la corruption. Car s’il est facile de blanchir de l’argent, un individu pourra davantage être tenté par la corruption, puisqu’il saura qu’il existe des mécanismes pour utiliser l’argent du pot-de-vin sans susciter de soupçons. Le blanchiment d’argent attire aussi des personnes peu recommandables dans le pays, comme des criminels.

Ou favorise la venue de personnes qui sont sur des listes de sanctions européennes et qui cherchent à cacher l’origine de leur argent, comme nous pouvons le voir en ce moment avec la guerre en Ukraine (lancée le 24 février par Moscou, NDLR). Blanchir de l’argent, c’est aussi éviter de payer des taxes et c’est un immense manque à gagner pour les États.

(source : sudouest.fr/AFP)

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Les jeux de hasard en ligne ont dépassé pour la première fois les jeux pratiqués dans les casinos, les magasins de journaux et les cafés, ressort-il lundi du rapport annuel de la Commission des jeux de hasard. Cette dernière met par ailleurs en garde contre l'offre illégale de jeux en ligne et appelle les autorités à mieux encadrer la pratique des jeux de hasard en ligne.

Le basculement en direction des jeux de hasard en ligne s'est produit en 2020, année de référence du rapport. Les jeux en ligne représentaient cette année-là un Gross Gaming Revenue (GGR), soit la différence entre les mises engagées et les gains redistribués, de 595,9 millions d'euros. Les jeux hors ligne représentaient, quant à eux, un GGR de 373,2 millions d'euros. La part des jeux de hasard en ligne s'établissait ainsi à 61,5% alors qu'un an plus tôt, le jeu hors ligne représentait encore 60,5%.

Le coronavirus explique en partie le phénomène. Pendant une bonne partie de 2020, les établissements de jeux ont été fermés ou ont connu des restrictions en matière d'ouverture, obligeant les joueurs à se tourner vers internet.

Les dangers de ces sites illégaux sont réels et importants

Le GGR des jeux de hasard hors ligne était presque de moitié inférieur à celui de 2019 (-47,6%), tandis que celui des jeux en ligne a augmenté de plus d'un quart (+27,9%). Le GGR total - 969,1 millions d'euros - était, lui, inférieur de près de 18% à celui de 2019, où il s'élevait à près de 1,2 milliard d'euros.

En Belgique, les jeux d'argent ne sont en principe autorisés que dans les établissements de jeux et sur les sites internet qui disposent d'une licence de la Commission des jeux de hasard. Cette dernière met toutefois en garde contre les sites de jeu illégaux, dont on estime qu'ils attirent environ un cinquième des joueurs.

"Les dangers de ces sites illégaux sont réels et importants, car ils ignorent les réglementations existantes et ne font rien pour protéger les joueurs", indique le rapport annuel. "Les jeux d'argent en ligne doivent être davantage réglementés car le cadre actuel est incomplet et conduit à une incertitude juridique", souligne encore la Commission des jeux de hasard.

(source : rtl.be/Agence Belga)

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Paf annonce un résultat solide pour 2021 malgré la pandémie en cours qui affecte négativement les opérations de Land & Ship. Le résultat s'élève à 34,3 millions d'euros (16,7 millions d'euros en 2020). La tendance est portée par le succès international de Paf, où, entre autres, la forte croissance continue en Suisse s'est avérée être une exportation réussie du savoir-faire de Paf au sein du jeu. Les segments actualisés de la clientèle publique de Paf montrent également que le résultat provient d'un nombre accru de " clients verts ".

Paf a réussi à bien s'adapter pendant la deuxième année de la pandémie. Les opérations terrestres et navales montrent des signes d'amélioration avec une augmentation des revenus de 13%, mais cela reste un résultat très faible par rapport aux années précédant la pandémie. Les jeux en ligne, en revanche, ont connu une amélioration constante tout au long de l'année dernière.

"Nous pouvons constater une augmentation stable des revenus sur les marchés internationaux dans lesquels nous investissons activement. Il est gratifiant de constater que la persévérance et le travail acharné donnent désormais des résultats. Une autre raison importante de cette augmentation est que les sports et les paris n'ont pas connu les mêmes perturbations qu'en 2020", déclare Christer Fahlstedt, PDG de Paf.

La plateforme de jeux récolte le succès en Suisse

Sur le marché suisse des jeux, très réglementé, Paf est le fournisseur du site de jeux du Grand Casino de Lucerne. Le site de jeu, qui est basé sur la plateforme et la technologie de Paf, a renforcé sa position de leader du marché avec une part de marché atteignant 33%.

"Nous avons réussi à fournir une bonne solution globale à notre partenaire suisse, avec un produit performant sur un marché qui commence à devenir de plus en plus mature et compétitif. Nous avons prouvé que nous avons la capacité et le savoir-faire nécessaires pour exporter notre produit au niveau international", déclare Christer Fahlstedt.

Des clients plus verts

Pour la quatrième année consécutive, Paf a choisi de publier ouvertement les segments de clientèle qui révèlent les pertes et les gains des clients en matière de jeux. Les chiffres montrent que Paf a réduit ses revenus provenant du segment orange de 23,3%, alors que dans le même temps, les revenus provenant du grand segment vert ont augmenté de 11,3%.

"Nous sommes fiers de délivrer l'un des meilleurs résultats de l'histoire de la Paf et en même temps nous avons une base de clients plus durable que jamais. Notre résultat de 2021 est construit sur le bon type d'argent," dit Christer Fahlstedt.

Le résultat augmente la distribution des fonds Paf

Une fois de plus, c'est une année étrange qui a été affectée par la présence constante de la pandémie. Malgré cela, le Paf a réussi à augmenter les ventes de 113 millions d'euros à 135 millions d'euros, ainsi que les recettes de 16,7 millions d'euros à 34,3 millions d'euros.

"Ce résultat nous donne l'opportunité d'augmenter le dividende à 20,5 millions d'euros. Par rapport à l'année dernière, cela représente 5,5 millions d'euros de plus au profit de la société. C'est un succès que nous sommes fiers de partager", déclare le président du conseil d'administration de Paf, Jan-Mikael von Schantz.

(source : aboutpaf.com)

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Les concessions pour les casinos aujourd’hui sont ce qu’étaient les autorisations de jeu de dés dans les auberges autrefois

Le jeu de hasard a de tout temps exercé une attraction magique sur les hommes. Les jeux de hasard sont présents dans pratiquement toutes les cultures, de l’Antiquité grecque aux Aztèques, en passant par la Chine ancienne. Ils se sont toujours développés parallèlement aux techniques disponibles : alors que nos ancêtres cherchaient la fortune avec des os d’animaux ressemblant à des dés, aujourd’hui, on peut jouer au casino en ligne.

La technologie du hasard

Pendant longtemps, le processus aléatoire en arrière-plan (backend) et l’apparence (frontend) étaient directement liés. Jusqu’à l’époque moderne, les jeux de hasard reposaient en grande partie sur des ustensiles et des mécanismes simples, comme les dés. L’accès à la technique et à la science a été révolutionné à la Renaissance, ce qui a également entraîné des répercussions sur les jeux de hasard .

Les connaissances mathématiques, comme le calcul des probabilités, ont fait du jeu une science, et des entreprises de jeux professionnelles ont pu s’établir. A bien des égards, l’invention des jeux de hasard gérés par des professionnels reflète le développement du secteur bancaire moderne. Il n’est donc pas surprenant que la révolution des jeux de hasard se soit faite au sein des premiers centres financiers de l’actuelle Italie du Nord, de la Belgique ou des Pays-Bas.

Les avancées techniques, comme l’imprimerie notamment, ont permis d’adapter les jeux de hasard à l’échelle, en permettant par exemple la production en série de cartes à jouer ou de billets de loterie. Plus tard, les progrès de la mécanique et l’électrification ont permis l’utilisation à grande échelle de «bandits manchots». Dans ce contexte, il est clair que même la dernière étape de numérisation ne représente qu’une nouvelle avancée technologique.

Argent ou morale ?

Alors que les formes de jeux de hasard sont soumises à des changements techniques, une chose est restée constante : la demande. Cela n’a pas échappé aux dirigeants ou aux autorités ecclésiastiques. De tout temps, les autorités souveraines ont tenté d’influencer les jeux de hasard de leur époque. Ils ont soit tenté de les bannir, soit de les utiliser à leur avantage. Les arguments moraux ont joué un rôle important dans la légitimation des interventions.

Le jeu était souvent présenté comme un péché. L’Eglise protestante en particulier était hostile au jeu et considérait que des forces maléfiques étaient à l’œuvre. Plus tard, le jeu de hasard a également été considéré comme déraisonnable et irrationnel. En outre, il était en contradiction avec l’idéal de l’homme au travail, qui ne devait pas obtenir son succès par le hasard, mais le mériter par ses efforts.

Parallèlement à cette dévalorisation morale, les jeux de hasard étaient également associés à la fraude et à des personnages malfaisants. Les pratiques de jeu déloyales, telles que les dés truqués, posent un problème d’asymétrie d’information. Et les conflits d’argent ou la ruine financière de joueurs à cause de jeux de hasard excessifs étaient un facteur de trouble social. Pour répondre au besoin de sécurité et d’acceptabilité sociale, on est donc régulièrement intervenu dans le domaine des jeux de hasard.

De telles interventions étaient déjà en conflit avec les besoins financiers de l’Etat et des groupes d’intérêts. Les responsables étaient conscients qu’une offre contrôlée des jeux de hasard permettrait d’engranger des bénéfices importants. C’est ainsi que dans certaines villes médiévales, des concessions ont été accordées pour les jeux de dés dans les auberges. Ou alors, l’offre a même été entièrement étatisée. En 1936 par exemple, la ville de Francfort a pris en charge l’exploitation d’une maison de jeux de dés, dont les bénéfices étaient entièrement reversés à la ville.

Le concept de jeux de hasard contrôlés par le souverain a été développé, professionnalisé et redimensionné au fil du temps. En 1638, le «Ridotto», ancêtre des casinos modernes, a ouvert ses portes à Venise. Il s’agissait d’une maison de jeu publique, gérée de manière professionnelle et placée sous la surveillance de l’Etat, et dont les bénéfices profitaient à une classe de nobles appauvris (et donc à l’Etat, qui devait les alimenter).

Encore plus d’argent, de morale ? Ou les deux ?

De nouvelles techniques ont peu à peu permis de redimensionner les jeux de hasard et donc de mieux exploiter leur potentiel. L’imprimerie, par exemple, a contribué au développement des loteries modernes. Les grandes loteries présentent un potentiel fiscal bien plus important que les anciens jeux de table. Il n’est donc pas étonnant qu’elles se soient répandues dans toute l’Europe à partir du XVe siècle.

L’argent des jeux de hasard, désormais abondant, servait à financer les dépenses de l’Etat, les grands projets et les œuvres caritatives. Les gains des loteries servaient par exemple à financer des murs de ville, des ponts ou des mariages royaux. Le lien avec la bienfaisance était particulièrement apprécié, car il permettait de faire d’une pierre deux coups : d’une part, le budget de l’Etat était déchargé des subventions caritatives et, d’autre part, cela a contribué à revaloriser moralement les jeux de hasard.

Aujourd’hui encore, les jeux de hasard rapportent beaucoup d’agent aux caisses de l’Etat, notamment en Suisse. Mais la répartition de l’argent n’est pas optimale. C’est ce qu’a montré Avenir Suisse dans sa dernière étude «Heureux au jeu, malheureux en réglementation», dans laquelle les auteurs proposent une réforme complète.

(source : avenir-suisse.ch/Jürg Müller/Basil Ammann

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La puissance et la richesse des casinos chinois de Macao ont dépassé celles de Las Vegas depuis près de dix ans. Le gouvernement chinois souhaite désormais limiter l’influence des casinos de Macao.

Macao est une ancienne colonie portugaise située à environ 70 kilomètres au sud-ouest de Hong Kong. Tout au long du XVIe siècle, Macao était une plaque tournante majeure du réseau commercial portugais. En 1849, le gouvernement de Lisbonne a légalisé les jeux d’argent sur le territoire afin de générer de nouveaux revenus. Plusieurs Chinois et Hongkongais se sont installés dans cette petite zone de 118 kilomètres carrés pour y ouvrir des casinos et des maisons closes.

Comme Hong Kong, Macao est désormais une région administrative spéciale jouissant d’une certaine semi-autonomie au sein de la Chine. Les Portugais ont cédé le territoire à la Chine en 1999. Depuis lors, le boom des casinos de Macao n’a fait que se poursuivre, car c’est le seul endroit en Chine où les maisons de jeu sont légales. En 2013, Macao a dépassé la célèbre Las Vegas en termes de revenus de jeux, devenant ainsi la région de casino la plus riche du monde.

Deux ans après l’épidémie de coronavirus, le puissant paradis du jeu saigne beaucoup. Les mesures draconiennes prises par la Chine pour combattre le virus éloignent les joueurs et les touristes de Macao. Selon le journal japonais Nikkei Asia, les titulaires de licences de casino ont déjà payé quelque 5,83 millions de dollars cette année pour prolonger leurs concessions de juin à fin 2022.

En outre, Pékin a identifié le secteur des casinos comme une artère majeure pour le blanchiment d’argent et la fuite des capitaux des riches Chinois. Le parti communiste veut également se débarrasser de la réputation « décadente » de la ville des casinos. « Pékin va nettoyer l’ensemble du secteur des casinos », a déclaré l’auteur Sonny Lo à Nikkei Asia. Cependant, les maisons de jeu de Macao sont essentielles à la survie économique de la région. Macao doit maintenant chercher d’autres formes de revenus.

Nervosité dans les coulisses d’une énième nouvelle législation

Macao, telle que nous connaissons la ville aujourd’hui, a été créé dans les années 1960 après que le « roi du jeu » Stanley Ho a obtenu le monopole du secteur des casinos. Ho a rendu les casinos locaux plus occidentaux, avec des jeux de hasard provenant des États-Unis et d’Europe. Pour stimuler l’afflux de visiteurs, Ho a également conçu un modèle économique basé sur des voyages d’agrément pour de riches hommes d’affaires. L’ensemble du système de transport entre Hong Kong et Macao a été modernisé. Finalement, Ho a réussi à transformer les tripots obscurs de Macao en casinos modernes et glamour, comme le Grand Lisboa, emblématique et éclairé au néon.

À l’occasion du 20e anniversaire de la rétrocession de Macao à la Chine en 2019, le président Xi Jinping a visité le paradis du jeu. Dans un discours, Xi a souligné que Macao devra trouver un moyen de diversifier son économie de manière « appropriée ». Les opérateurs de casino locaux ont bien compris le message de Pékin : le secteur des casinos continuerait d’exister, mais il devait subir de profondes transformations pour « assainir » ses affaires et soutenir la diversification de l’économie de Macao.

Puis, au début de cette année, le gouvernement chinois a dévoilé une nouvelle législation sur les jeux, qui prévoit un contrôle plus strict du secteur des casinos et des jeux de Macao. Cette législation, décrite comme le plus grand bouleversement du secteur des casinos au cours des deux dernières décennies, réduira notamment de moitié la durée de la licence des concessionnaires, qui passera à 10 ans. Le gouvernement a cependant abandonné l’idée d’installer un superviseur gouvernemental dans chaque casino.

Les six titulaires de licences à Macao, dont Sands China, Wynn Macau et MGM China Holdings, sont publiquement « enthousiastes » à l’égard de la réglementation. En coulisses, cependant, ils attendent nerveusement de voir à quoi ressemblera le projet final, rapporte Nikkei Asia. Les investisseurs américains attendent également avec impatience la nouvelle législation. La légendaire société américaine de jeux d’argent Las Vegas Sands a vendu ses avoirs à Las Vegas l’année dernière pour investir massivement à Macao.

Ces dernières années, la législation a été sévère à l’égard de Macao. Les nouvelles règles applicables au secteur des voyages d’agrément ont déjà coûté de sérieuses misères à cette ville de quelque 650 000 habitants. Le taux de chômage est déjà passé de 2 à 4,6 % au cours du premier trimestre de 2022, soit le niveau le plus élevé depuis 2009.

« Macao va devenir plus chinois »

Les investisseurs ne sont pas tous nerveux face aux nouvelles législations. Certains sont ouverts à l’idée de diversifier l’économie de Macao et de permettre à d’autres secteurs de prospérer. Toutefois, nombreux sont ceux qui pensent qu’un changement trop rapide pour le secteur des casinos entraînera des dommages économiques supplémentaires et creusera le fossé de la richesse dans la région.

Sur quoi les hommes d’affaires et les politiciens de Macao peuvent-ils parier ? Avant 2016, les touristes se rendaient à Macao principalement pour le jeu. Cependant, depuis 2016, de plus en plus de personnes viennent pour faire du shopping et séjourner dans des stations de luxe. Les touristes de Chine continentale, qui représentaient 90 % des 39 millions d’arrivées de touristes à Macao avant la pandémie, manifestent depuis 2005 un intérêt croissant pour les attractions non liées au jeu. Les sociétés de casinos construisent également de plus en plus de lieux pour accueillir de grandes réunions d’affaires et investissent dans leurs offres gastronomiques et leurs points de vente.

Pékin accordera à Macao davantage de terres pour développer son économie. Par exemple, Hengqin, une île voisine trois fois plus grande que Macao, servira de « zone spéciale » pour développer de nouvelles industries. L’île est déjà une attraction touristique en raison de la présence du populaire parc à thème Chimelong Ocean Kingdom. Hengqin sera loué au gouvernement de Macao, mais la législation de la Chine continentale y sera appliquée tant par Macao que par le gouvernement provincial du Guangdong.

Et c’est probablement ce qui arrivera au reste de Macao à l’avenir. « Il s’agit en fait d’une intégration scientifique socio-économique de Hong Kong, Macao, Shenzhen et Zhuhai », explique Sonny Lo. En effet, cela fait partie du plan du gouvernement chinois appelé « Greater Bay Area » pour les villes du sud du delta de la rivière des Perles. « L’identité de Macao va devenir plus chinoise », conclut Lo.

(source : msn.com/Jeremy Van der Haegen)

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Alors que le Conseil fédéral a décidé cette semaine d'autoriser l'ouverture de deux nouveaux casinos - dont un à Lausanne, portant leur nombre à 23 - le nombre de personnes dépendantes au jeu a explosé depuis trois ans, notamment avec l'avènement des jeux en ligne.

Chaque année, 10'000 interdictions de casinos sont prononcées à l'encontre de joueurs en Suisse contre 3000 avant l'avènement des casinos en ligne. Parmi ces exclus, ce Neuchâtelois de 27 ans, endetté à hauteur de 50'000 francs, malgré 250'000 francs amassés en dix ans.

"Mon plus gros problème a été de gagner jeune en fait. Si je dois payer 400 francs, je préfère les utiliser pour essayer de gagner 4000 francs", explique-t-il dans le 19h30 de vendredi.

En thérapie, il n'a toutefois pas encore renoncé aux jeux d'argent et rêve de se refaire. "Je me dis toujours que je vais gagner pour pouvoir rattraper toutes mes factures, toutes mes dettes aux poursuites. Avec la chance que j'ai eue, c'est possible, je peux le faire, alors qu'en fait….", raconte-t-il encore.

Le jeu excessif touche 220'000 personnes en Suisse. Les jeunes sont particulièrement vulnérables.

Jeunes vulnérables

Les autorités lausannoises redoutent les conséquences de l'ouverture prévue d'un nouveau casino au centre-ville d'ici 2024: "Les porteurs du projet ont été assez clairs: un casino à Lausanne, c'est probablement 75% de chiffre d'affaires sur les machines à sous. Cela veut dire que c'est clairement les jeunes qui sont visés", a relevé Grégoire Junod, syndic de Lausanne.

Malgré ces risques d'addiction, Confédération et cantons ne sont pas prêts à se passer des loteries et des casinos, dont le nombre va même passer de 21 à 23. Ces jeux rapportent environ 1 milliard de francs par année, notamment pour l'AVS ou des projets d'utilité publique.

C'est un problème, selon Jérôme Cosandey, directeur romand d'Avenir Suisse: "Si vous profitez comme politicien de ce que vous distribuez, et qu'en même temps vous avez le rôle comme régulateur de lutter contre la dépendance et de peut-être limiter l'offre, vous voyez le conflit d'intérêt que ça crée…", souligne-t-il.

Un argent qui profite à tous

Mais pour le canton de Neuchâtel, qui touche en temps normal (hors pandémie) chaque année 4 millions de francs grâce au casino, cet argent profite à l'ensemble de population. Même si l'essor des jeux en ligne change la donne.

"Nous allons devoir probablement revoir nos règles. S'engager de façon beaucoup plus active et modifier notre façon de faire de la prévention. Donc aussi revoir les moyens qui sont alloués", a ainsi déclaré Florence Nater, conseillère d'Etat neuchâteloise.

Au niveau fédéral, plusieurs interventions parlementaires demandent déjà, avec les milieux de la prévention, une limitation bien plus stricte de la publicité pour les jeux d'argent.

(source : rts.ch/Gabriel De Weck/lan)

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Greentube, la division de NOVOMATIC Gaming and Entertainment, a mis son contenu en ligne avec PokerStars, l'un des opérateurs les plus importants et les plus prospères d'Europe.

Le lancement a eu lieu dans un premier temps en Italie et sera suivi par d'autres marchés importants du continent, notamment le Royaume-Uni, le Danemark, l'Espagne, la Grèce et la Roumanie. Une sélection des titres les plus performants du fournisseur est désormais accessible aux clients italiens de PokerStars, notamment Book of Ra™, Dolphin's Pearl™ deluxe et Lucky Lady's Charm™.

Le nouveau partenariat à long terme avec PokerStars représente un accord majeur pour Greentube, l'objectif ultime du fournisseur étant de déployer son contenu premium et localisé avec l'opérateur de premier rang sur plusieurs marchés européens réglementés.

Le lancement de PokerStars fait suite à une période de forte croissance pour Greentube, le fournisseur ayant pénétré de nouveaux marchés en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique et en Amérique latine.

David Bolas, directeur commercial de Greentube UK, a déclaré : " C'est notre premier lancement sur le marché avec PokerStars et c'est un plaisir de pouvoir annoncer nos débuts avec l'un des plus grands noms du monde de l'iGaming. Son succès auprès des joueurs sur de nombreux marchés nous permet d'accroître considérablement la portée de notre contenu, d'abord en Italie avant de toucher d'autres territoires en Europe. Je pense que ce n'est que le début de ce qui sera un partenariat long et mutuellement fructueux."

(source : greentube.com)

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Deux nouvelles concessions de type A seront accordées dès 2024. Interview de Laurent Wehrli, vice-président de la Fédération suisse des casinos.

Depuis 2002, le Conseil fédéral a octroyé une concession pour l’exploitation de jeux de casino à 21 maisons de jeu. Ce chiffre passera à 23 dès 2024, a annoncé mercredi le gouvernement.

Les régions de Lausanne et Winterthour pourront ainsi ouvrir prochainement un casino de type A, à l’instar de celles de Montreux, Berne, Bâle, Lucerne, Zurich, Saint-Gall, Baden-Aarau et Lugano. Les concessions de ce type sont attribuées aux casinos pouvant réaliser un produit brut annuel de plus de 30 millions de francs avec son offre de jeux sur place.

Laurent Wehrli, conseiller national (PLR/VD), vice-président de la Fédération suisse des casinos et ancien syndic de Montreux, réagit à la décision du Conseil fédéral.

Les sept Sages ont annoncé que 23 casinos pourront coexister en Suisse dès 2024. A-t-on vraiment besoin de nouveaux casinos en Suisse?

Selon les critères de densité de population que le Conseil fédéral et la Commission fédérale des maisons de jeu ont mis en place, et vu l’augmentation ces dernières années de la population suisse, alors cela se justifierait d’un point de vue «mécanique de calcul».

L’offre en ligne des casinos est en forte augmentation depuis 2019, est-ce que cela ne suffit pas pour répondre à la demande des joueurs?

Le jeu en ligne et le jeu «en présentiel» dans des casinos terrestres sont des offres complémentaires, car s’adressant à des catégories de joueurs différentes.

Le syndic de Lausanne Grégoire Junod dit que la Ville a des réserves quant à l’éventuelle implantation d’un casino. Quelle est votre réaction?

Cette réserve ne me surprend pas car elle est dans la ligne de la position politique retenue par les autorités lausannoises depuis plusieurs années. Il en va de même du Conseil d’État vaudois, sachant que le Casino Barrière de Montreux a répondu sans problème aux demandes de joueurs ces dernières années.

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«Le Casino Barrière de Montreux a répondu sans problème aux demandes de joueurs ces dernières années.»

Si on augmente le nombre de casinos en Suisse, faut-il en même temps lutter davantage contre l’addiction au jeu?

La loi et les directives suisses sont sans aucun doute parmi les plus strictes sur les questions importantes de l’addiction. Il convient donc de poursuivre leur application à tous les systèmes de jeux ainsi que contrôler les éventuelles séances ne se déroulant pas dans les lieux définis pour cela et propres aux accompagnements que sont les casinos.

(source : tdg.ch/Arnaud Mittempergher)

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Le 22 avril, à 18 h 23 très précisément , il s’est passé un évènement que Sandra n’oubliera pas de sitôt. Il restera en effet gravé dans la mémoire de la Luxembourgeoise qui a fait sauter la banque au Casino 2000 de Mondorf. La quadragénaire a remporté un gain record, sur la machine à sous de la famille des Volcano Island. Le jackpot s’établit à 218 315 € ! Ce qui le positionne à la 5 e place des plus gros gains de l’histoire du casino luxembourgeois (le plus important, 1 638 299 €, remonte au 17 mai 2007).

Pour en revenir à notre heureuse gagnante, celle-ci nourrit déjà de grandes ambitions. Avec cette coquette somme en poche, elle envisagerait d’offrir une nouvelle voiture à son mari. Ce dernier appréciera. Sur un plan plus personnel, Sandra souhaiterait ouvrir un chenil. Un projet qui a du chien, convenons-en !

(source : republicain-lorrain.fr)

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Avenir Suisse remet en question la manière dont les cantons continuent de distribuer la manne issue des jeux d'argent. Étude en main, le groupe de réflexion libérale recommande de dépolitiser les fonds de loterie, avec un gain d'efficacité à la clef.

En Suisse, un milliard de francs provenant des jeux de hasard sont versés chaque année dans des fonds gérés par les politiques tels que les fonds de loterie cantonaux, relève Avenir Suisse jeudi. Et l'organisation d'affirmer qu'une véritable "industrie de la distribution d'argent" s'est formée autour des loteries intercantonales Swisslos et Loterie Romande.

L'industrie des jeux de hasard n'est pas seulement politisée, elle est aussi organisée de manière inefficace, poursuit Avenir Suisse dans le communiqué. L'étude, que le groupe de réflexion rend publique, estime que les coûts pour les quelque 80 fonds de loterie cantonaux atteignent jusqu'à 22 millions de francs par an.

Les coûts dus à la superposition des tâches sont encore plus élevés. Mais selon l'étude, les conflits d'intérêts provoqués par l'enchevêtrement des différents rôles de l'Etat sont encore plus graves. D'où l'affaiblissement de son statut de régulateur.

La réforme de la réglementation des jeux de hasard que leur numérisation exigerait pourtant s'en trouve d'autant empêchée. Le système suisse, qui s'est développé au fil du temps, est ainsi fortement mis à l'épreuve.

Distribution à la population

Selon Avenir Suisse, l'Etat devrait se retirer de sa participation dans les sociétés organisant des jeux de hasard, de même que de la répartition des produits. Ceux-ci vont avant tout aujourd'hui à des sociétés ou des projets d'utilité publique, sportifs ou culturels notamment. L'étude propose à la place une redistribution directe à la population.

Une deuxième étape consisterait à désenchevêtrer les institutions complexes. Selon l'analyse, beaucoup de tâches des cantons et de la Confédération se chevauchent. Les organes de surveillance devraient donc être réunis.

Dans un troisième temps, il s'agirait de revoir la réglementation après que les acteurs étatiques auront quitté l'industrie des jeux de hasard. Avenir Suisse propose une approche modulaire avec une licence de base pour les opérateurs. Cela permettrait également de remplacer par une réglementation neutre en termes de technologie et de concurrence le principe actuel, qui réglemente d'abord le jeu analogique.

(source : blick.ch/ATS)

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A la suite d’une décision du Conseil fédéral, les régions de Lausanne et de Winterthour bénéficieront d’une nouvelle concession de type A qui leur permettra d’ouvrir un casino dans les années à venir

Lausanne et Winterthour pourront ouvrir un casino. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'augmenter le nombre de concessions de maisons de jeux. Vingt-trois casinos pourront ainsi coexister en Suisse dès 2024.

En 2002, 2003 et 2012, le Conseil fédéral a octroyé à 21 maisons de jeu au total une concession pour l'exploitation de jeux de casino. En 2019, 2020 et 2021, il a étendu les concessions de onze de ces maisons de jeu à l'exploitation de jeux de casino en ligne également.

Toutes ces concessions expirent au 31 décembre 2024. Le Conseil fédéral doit donc procéder à une nouvelle attribution des concessions.

Vingt-trois concessions

Vingt-trois concessions pourront être attribuées. Vingt-et-une zones correspondent à une région dans laquelle se trouve déjà une maison de jeux.

Outre les régions de Montreux, Lucerne, Berne, Bâle, Baden-Aarau, Zurich, Saint-Gall et Lugano, celles de Lausanne et de Winterthour bénéficieront nouvellement d'une concession de type A. Celles-ci ne sont attribuées qu'à des maisons de jeux pouvant atteindre un produit brut des jeux annuel de plus de 30 millions de francs avec son offre de jeux sur place. Cela est généralement le cas lorsque environ 300'000 personnes habitent dans un rayon de 30 minutes de voiture du casino. Le Conseil fédéral pourra également établir treize concessions de type B. Celles-ci ne seront attribuées qu'à des maisons de jeux pouvant atteindre un produit brut de jeu annuel de plus de 10 millions de francs (100'000 personnes dans un rayon de 30 minutes de voiture du casino).

Une exception est prévue si les casinos peuvent réaliser cette exigence économique par un autre biais, par exemple par une grande part de touristes parmi les clients. Le Conseil fédéral a fixé une mise maximale de 25 francs pour les machines à sous de ces casinos.

Les cantons pourront prélever un impôt cantonal sur le produit brut des jeux sur les maisons ayant obtenu une concession de type B. Ce n'est pas le cas pour les concessions A.

Financement de l'AVS

La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a établi un rapport sur le paysage des casinos en Suisse et émis des recommandations. Les maisons de jeu jouent un rôle important. En tant qu'employeur, elles génèrent des retombées économiques. Depuis 2002, elles ont versé au total 7,309 milliards de francs d'impôt sur les maisons de jeux, dont 6,253 ont financé l'AVS.

La commission conseille au gouvernement de maintenir les principaux acquis des casinos. Les entrées fiscales en faveur de la population doivent être optimisées. L'offre de jeux doit être étendue, mais en assurant une protection sociale stricte.

La procédure d'appel pour le dépôt des demandes de concession sera lancée en mai. L'attribution des concessions devrait être décidée en octobre 2023. Tous les intéressés pourront déposer une demande. La commission fédérale est responsable du processus d'attribution.

(source : letemps.ch/ATS)

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Berne, 27.04.2022 - Lors de sa séance du 27 avril 2022, le Conseil fédéral a pris des décisions de principe concernant le paysage des casinos en Suisse à partir de 2025. La répartition des casinos restera équilibrée entre les régions intéressées. Deux nouvelles zones verront toutefois le jour, ce qui portera à 23 le nombre de régions pouvant accueillir un casino. La Commission fédérale des maisons de jeu lancera la procédure d’appel d’offres avant la fin du mois de mai 2022.

Au 31 décembre 2024, les concessions et extensions de concession des vingt et une maisons de jeu suisses expireront. Dans ce contexte, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a remis un rapport au Conseil fédéral sur le paysage des casinos suisses et lui a soumis des recommandations. Sur la base de ce rapport, le Conseil fédéral a pris des décisions de principe concernant notamment le nombre et le type de concessions à octroyer, ainsi que sur la procédure d'attribution.

Le rapport sur le paysage des casinos en Suisse révèle que les objectifs de la législation sont globalement atteints avec le paysage des maisons de jeu tel qu'il se présente aujourd'hui. Répartis de manière équilibrée sur l'ensemble du territoire, les 21 casinos jouent un rôle important dans leur région d'implantation grâce à leur fonction d'organisateurs de divertissement. En tant qu'employeurs, ils génèrent aussi des retombées économiques. Par ailleurs, depuis le début de leur exploitation en 2002-2003, les casinos ont versé un impôt sur les maisons de jeu d'un montant total de 7,309 milliards de francs, dont 6,253 milliards de francs ont servi à financer l'AVS. La CFMJ a donc recommandé au Conseil fédéral de préserver les acquis de ce paysage tout en améliorant la disponibilité de l'offre de jeux et en optimisant les recettes fiscales en faveur de la population suisse, dans le respect d'une protection sociale stricte.

Prise de connaissance du rapport et décisions de principe

Le Conseil fédéral a approuvé la division du territoire suisse en 23 zones. 21 de ces zones correspondent à une région dans laquelle se trouve actuellement une maison de jeu. Avec Lausanne et Winterthour, deux zones supplémentaires pour l'octroi d'une concession A verront le jour afin de développer le potentiel de marché encore non exploité. Ainsi, sur les 23 zones, dix zones pourront accueillir un casino de type A. Le Conseil fédéral pourra par ailleurs octroyer au maximum treize concessions B. Un casino B ne peut accepter que des mises maximales de 25 francs pour les machines à sous, alors qu'il n'y a aucune restriction de ce genre dans un casino A. De plus, les cantons d'implantation des casinos B peuvent prélever un impôt cantonal sur le produit brut des jeux (hors jeux en ligne), ce qui n'est pas le cas des cantons d'implantation des casinos A.

Lors de sa séance du 27 avril 2022, le Conseil fédéral a défini qu'une concession A ne pourrait être accordée que si l'emplacement choisi par un requérant lui permet de réaliser un produit brut des jeux supérieur à 30 millions de francs par année avec son offre de jeux terrestre, ce qui est en général le cas si 300 000 personnes résident dans un rayon correspondant à 30 minutes de trajet en voiture.

Quant aux concessions de type B, il a été décidé qu'un requérant devrait choisir un emplacement permettant à l'offre de jeux terrestre de dégager un produit brut des jeux de minimum 10 millions de francs par an. Ce prérequis est en général atteint lorsque 100 000 personnes habitent dans la zone d'attraction de l'établissement, à une distance de 30 minutes de voiture également. Une exception a toutefois été prévue : si la condition du nombre d'habitants n'est pas remplie, le requérant peut faire valoir qu'il satisfait à l'exigence de rentabilité d'une autre manière, par exemple grâce à une proportion élevée de touristes parmi ses visiteurs.

Le Conseil fédéral se réserve le droit, dans des cas exceptionnels et justifiés, de s'écarter de ces directives lors de l'octroi des concessions, si les conditions du marché le permettent et si les objectifs de la loi sur les jeux d'argent peuvent néanmoins être atteints. Le Conseil fédéral a de plus décidé que les nouvelles concessions seront attribuées dans le cadre d'une procédure ouverte : toutes les parties intéressées peuvent donc déposer leur candidature. La CFMJ est responsable du processus d'attribution des concessions. La procédure d'appel d'offres pour le dépôt des demandes de concession débutera en mai 2022 et le Conseil fédéral décidera de l'attribution des concessions vraisemblablement en automne 2023. Sa décision n'est pas sujette à recours.

Adresse pour l'envoi de questions

Marjorie Perusset, chargée de communication, T +41 58 466 34 16,
marjorie.perusset@esbk.admin.ch
Service de communication du DFJP, T +41 58 462 18 18, info@gs-ejpd.admin.ch



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Le thème du metaverse agite beaucoup l'économie de la tech. La Suisse figure même en première ligne. Mais la réalité virtuelle restera encore longtemps de la fiction.

La vue depuis la salle de réunion est spectaculaire: des prairies vertes idylliques et quelques sapins majestueux, un lac loin en contrebas, enjambé par un pont aux courbes élégantes, et d'imposantes montagnes en arrière-plan. Rasmus Dahl, 55 ans, s'installe en face de nous à la table de conférence. Le chef de la filiale zurichoise de Meta, l'entreprise qui s'appelait encore récemment Facebook, a les cheveux châtain foncé soigneusement coupés et porte, même en février, un polo bleu. Rasmus Dahl répond maintenant à mes questions. Mais rapidement, je suis pris d'une légère nausée et je commence même à transpirer. Le fait que le corps de mon interlocuteur semble s'arrêter au niveau de la ceinture m'irrite, tout comme sa chaise qui semble flotter au-dessus du sol. Et que diable fait cette étrange tête de cerf rose sur le mur avec d'énormes lunettes?

Bienvenue dans le metaverse. La voilà donc cette réalité virtuelle qui doit unir le monde physique et le monde numérique. En trois dimensions plutôt que sur un écran plat, incarnée plutôt que représentée, au cœur de l'action plutôt que simplement présente. Trente ans après la percée d'internet, quinze ans après la révolution des smartphones, le monde de la technologie semble enfin avoir trouvé son «next big thing». Certes, le sujet existe depuis des décennies. Mais ce n'est que depuis que Facebook s'est rebaptisé Meta en octobre dernier, à grand renfort de publicité, en lien avec l'annonce du fondateur de l'entreprise Mark Zuckerberg d'investir dix milliards de dollars dans le metaverse, que le sujet est sur toutes les lèvres. Un coup d'œil à la base de données recensant les articles des médias le confirme, 2328 articles sur le metaverse ont été publiés dans la presse suisse au cours des six derniers mois. Au cours des six mois précédents, il y en avait exactement 87.

Et c'est ainsi que les pronostics concernant l'importance de ce «prochain internet» se bousculent. Mark Zuckerberg parle d'un milliard d'utilisateurs, de centaines de milliards de chiffre d'affaires en e-commerce et de millions de nouveaux emplois. «Le metaverse pourrait devenir plus important que l'imprimerie et internet réunis», déclare le spécialiste allemand de la technologie Richard Gutjahr. Selon les prévisions du service financier Bloomberg Intelligence, ce commerce devrait représenter 800 milliards de dollars dès l'année prochaine. Matthew Ball, CEO de la société de capital-risque Epyllion et l'un des experts les plus reconnus dans le domaine, s'attend à ce que l'économie de metaverse génère entre 10 et 30 milliards de dollars de valeur au cours de la prochaine décennie. Jensen Huang, CEO du fabricant de puces Nvidia, en rajoute une couche: pour lui, l'économie du metaverse pourrait même un jour éclipser l'économie réelle. Un engouement sans limites.

Zurich à l'avant-garde

«Nous n'en sommes qu'au tout début», prédit Rasmus Dahl. Personne ne sait comment le metaverse va vraiment se développer.» Pour l'instant, il s'agit de mettre en place l'écosystème pour les développeurs. Et de donner à l'utilisateur, grâce aux premières applications, un avant-goût de ce nouveau monde. Horizon Workrooms, cette salle de conférence virtuelle à la vue imprenable dans laquelle se déroule l'interview de Rasmus Dahl préfigure ce à quoi nous pouvons nous attendre. En effet, Rasmus Dahl et moi sommes à la maison, chacun avec des lunettes de réalité virtuelle (VR) sur la tête. Et pourtant, nous avons l'impression d'être assis côte à côte à la même table, nous voyons chaque mouvement de nos avatars en 3D et nous pouvons tous les deux écrire sur le tableau blanc du mur virtuel. «Dans les deux ou trois prochaines années, la plupart des vidéoconférences en 2D seront en metaverse avec des avatars numériques en 3D», prédit Bill Gates.

L'équipe de Rasmus Dahl, dont les bureaux sont situés au pied de l'Uetliberg à Zurich, développe la technologie de base, notamment les algorithmes qui permettent aux caméras des lunettes d'enregistrer et d'analyser les mouvements. L'homme vient de la start-up Zurich Eye, composée de huit collaborateurs, qui a été rachetée par Facebook en 2016. Aujourd'hui, le site emploie plus de 220 collaborateurs et devrait en compter 350 à 400 à la fin de l'année. Facebook veut créer pas moins de 10 000 nouveaux postes en rapport avec le metaverse dans l'espoir de construire des mondes parallèles meilleurs et plus attrayants que la concurrence.

Aujourd'hui, ce qui existe déjà en matière de metaverse est limité. Les précurseurs sont actifs dans le domaine du jeu: des mondes virtuels en pixels comme Fortnite ou Roblox, qui ne permettent certes pas encore une immersion tridimensionnelle à l'aide de lunettes VR, mais qui offrent déjà des aspects importants de ce qui constituera un jour le metaverse. Chaque mois, des millions de joueurs se retrouvent sur ces plateformes. En premier lieu pour s'entretuer. Mais de plus en plus pour faire évoluer ensemble le monde virtuel grâce à de nouvelles constructions, des objets, des vêtements virtuels (skins) ou des jeux dans le jeu. Ou pour assister ensemble à des concerts de stars comme Ariana Grande ou Travis Scott. Pas de long voyage, pas de contrôle d'accès, pas de risques météorologiques, nombre de places illimité: pas moins de quatre millions de personnes, principalement des jeunes, ont suivi avec leurs avatars le spectacle de Zara Larsson en mai dernier dans l'univers de jeu de Roblox. C'est aussi en raison de ce potentiel que Microsoft vient de dépenser 75 milliards de dollars pour s'offrir l'éditeur de jeux Activision Blizzard, la plus grosse acquisition de l'histoire de l'entreprise.

«Un deal très judicieux, analyse Marc Pollefeys. Ils ont beaucoup d'actifs et de capacités dans ce domaine», tandis que Microsoft possède déjà, avec le jeu Minecraft, un autre quasi-metaverse. Marc Pollefeys est assis dans une salle de conférence - une vraie, cette fois - idéalement située dans le centre-ville de Zurich. Depuis 2018, le professeur de l'EPFZ dirige ici un laboratoire pour Microsoft: 25 développeurs, dont plus de la moitié sont titulaires d'un doctorat, travaillent sur l'interprétation de l'espace à travers les caméras des lunettes HoloLens, propriété de Microsoft. «Nous sommes la colle qui permet de relier le monde numérique au monde physique», explique le professeur.

Microsoft ne veut pas seulement vendre beaucoup de lunettes, mais mettre en place tout l'écosystème rapidement: services cloud, intelligence artificielle, applications B2B, outils de productivité, toute entreprise qui s'intéresse au metaverse ne doit pas pouvoir passer à côté des produits du plus grand fabricant de logiciels au monde, tout comme Windows et Office ont été incontournables pendant des décennies. «Nous voyons beaucoup de potentiel dans le metaverse, mais nous ne ne concentrons pas toute l'entreprise sur ce domaine pour le moment», précise Marc Pollefeys.

La Suisse romande n'est pas en reste

Ce n'est pas un hasard si deux géants de la technologie dirigent leurs activités metaverse mondiales depuis Zurich. Un cluster s'est formé autour de l'EPFZ, qui a défini comme priorités aussi bien la réalité virtuelle et augmentée (AR) que l'intelligence artificielle (IA). «L'écosystème ici fait qu'il est beaucoup plus facile d'attirer des gens, constate Marc Pollefeys, car ils savent qu'ils trouveront ici, si nécessaire, un autre emploi dans le même domaine.» Apple a ainsi acheté il y a quelques années le spin-off de l'EPFZ Faceshift, spécialisée dans le développement d'avatars animés. La start-up Dacuda a également été rachetée, en 2017, par Magic Leap. Le spécialiste américain de la technologie a connu un engouement à l'époque, puis a frôlé la faillite et s'est depuis réorienté vers les lunettes AR, qui affichent des informations générées par ordinateur dans le champ de vision réel. Et Disney Research, le département de développement du groupe cinématographique, travaille également à Zurich sur la numérisation de l'être humain pour créer des avatars. A cela s'ajoutent de nombreuses start-up: Animatico, par exemple, programme des avatars basés sur l'IA, Almer Technologies développe pour des applications industrielles des lunettes AR dont le poids et la taille ne diffèrent guère de ceux des lunettes normales.

La Suisse romande n'est pas en reste grâce à l'EPFL: Imverse permet de scanner en temps réel son propre corps en 3D pour des avatars, Dreamscape automatise la saisie des mouvements, Creal développe des lunettes VR agréables pour les yeux. Tous espèrent faire de l'argent. De nombreux chanceux aussi. L'année dernière, les droits fonciers numériques ont été vendus pour 501 millions de dollars sur les quatre plus grandes plateformes metaverse. En janvier dernier, ce chiffre s'élevait déjà à 85 millions, et pour l'ensemble de l'année, le bureau d'études de marché MetaMetric Solutions table sur près d'un milliard de dollars. Les prix des parcelles dépendent des mêmes facteurs que dans la vie réelle: taille, situation, vue, voisins... Avec une différence de taille: le terrain réel est limité, mais pas le métaverse - et il est possible de créer autant de métaverses que l'on veut, dont on ne sait pas lesquels joueront encore un rôle dans quelques années.

Pourtant, les prix explosent. Pour certaines parcelles de Decentraland, qui changeaient de mains pour 20 dollars en 2017, les prix atteignent désormais 100 000 dollars. Daniel Diemers a lui aussi acheté des terrains sur Decentraland, Sandbox et Cryptovoxels avec son entreprise de conseil en technologie SNGLR Group. «D'un point de vue stratégique, nous en sommes à la phase de délimitation des revendications», explique l'expert en blockchain zougois. Le rappeur Snoop Dogg a créé son propre petit monde sur Sandbox, le Snoopverse. En novembre, il y a organisé - pour la modique somme de 4000 dollars le billet - une soirée VIP dans la simulation de sa villa, où les invités ont pu admirer sa collection de cryptoarts. Cela a créé un tel buzz qu'il a pu revendre une autre maison virtuelle sur sa parcelle pour 450 000 dollars.«Pour un rien numérique, il obtient presque un demi-million», a raillé le Spiegel.

Pour Fabian Schär, professeur de technologie financière à l'université de Bâle, «nous sommes dans un engouement extrême». Il met en garde contre une perte totale: «Le risque est énorme, il faut en être conscient». Son collègue Edward Castronova, de l'Université de l'Indiana, qualifie même les ventes de terrains de système pyramidal. Cette ruée vers l'or est alimentée par les entreprises qui ouvrent avec enthousiasme leurs premières succursales dans le metaverse. Des marques de mode comme Gucci, Prada et Ralph Lauren ont inauguré leurs propres boutiques virtuelles alors que Nike a construit virtuellement des installations sportives entières sur le modèle du siège réel de l'entreprise. Walmart veut lancer des centres commerciaux où ce qui sera placé dans le caddie virtuel sera livré peu après au domicile de client par un coursier.

Ceux qui s'intéressent à l'art numérique, basé sur les NFT (non fungible tokens), peuvent l'acheter aux enchères dans la filiale Decentraland de la maison de vente aux enchères Sotheby's. Et le ministère des Affaires étrangères de la Barbade veut même ouvrir une ambassade à Decentraland. «Il s'agit pour les grandes entreprises de montrer leurs couleurs. La stratégie metaverse est également au coeur des discussion dans les conseils d'administration», explique Daniel Diemers. Les marques de mode et de luxe, notamment, flairent un nouveau marché de plusieurs milliards. Car celui qui, dans la vie réelle, attache de l'importance à son habillement et aux symboles de statut social, veut aussi habiller son avatar dans le metaverse. Tommy Hilfiger a, par exemple, lancé une ligne de vêtements numériques pour les avatars Roblox, Balenciaga une autre pour Fortnite. Les utilisateurs sont également prêts à dépenser de l'argent pour des baskets virtuelles de la marque culte Vans.

Nike ne peut pas rester à l'écart: récemment, le groupe a racheté le cordonnier virtuel RTFKT Studios (se prononce «artefact»), qui a réussi à vendre 600 paires de baskets virtuelles en sept minutes en février dernier. Le prix de plus de 5000 dollars comprenait également le droit à une paire physique. Morgan Stanley s'attend à ce que les marques de luxe à elles seules puissent réaliser un chiffre d'affaires supplémentaire de 60 milliards de dollars dans le metaverse en 2030. Les bénéfices augmenteraient ainsi de 25%, prédit-il. Effet secondaire positif: dans l'univers parallèle, les designers peuvent lancer leurs créations sans frais de production. Les boutiques réelles n'accueilleront plus que ce qui s'est déjà bien vendu virtuellement. Il est même question de nouveaux métiers permettant de gagner de l'argent réel, comme les concierges virtuels, les stylistes de metaverse, les agents immobiliers ou les guides touristiques...

Peu de casques sur le marché

Il est clair que le metaverse attire aussi comme scène publicitaire. Lorsque les DJ Paris Hilton, Flume, Deadmau5 et quelque 80 autres artistes se sont produits à Decentraland en octobre, les sponsors comme Playboy ou Heineken auraient payé des sommes à sept chiffres pour leurs affiches publicitaires. «Dans quelques années, une campagne de marketing n'évoluera pas seulement dans le monde physique, mais aussi dans le monde virtuel», explique Tom Hanan, fondateur de Webrepublic, la plus grande agence numérique de Suisse. Le showroom numérique avec le dernier modèle de voiture de sport en complément de l'essai classique, par exemple. Mais, les entreprises suisses n'en sont pas encore là. «Les clients sont intéressés et posent des questions, mais jusqu'à présent, rares sont ceux qui dépensent de l'argent dans le metaverse», constate Tom Hanan. La raison? «Aujourd'hui, les investissements nécessaires sont encore très importants.» Les applications B2B sont déjà plus prometteuses. Nvidia travaille par exemple sur des jumeaux numériques de machines et d'usines. Pour BMW, le fabricant de puces a créé une copie virtuelle exacte d'une usine afin de pouvoir simuler des modifications de la production avant de les mettre en œuvre. «Omniverse», c'est ainsi que le CEO Jensen Huang appelle ces homologues numériques, et il parle d'économies de coûts de l'ordre de 30 %. Le groupe de bière InBev coopère quant à lui avec Microsoft afin d'optimiser la fermentation dans 200 de ses brasseries grâce à des jumeaux virtuels.

En revanche, le consommateur se heurte encore à quelques obstacles sur le chemin du metarverse. D'une part, rares sont ceux qui disposent de lunettes VR, indispensables pour s'immerger dans la virtualité. Seuls quelques millions de ces casques sont en circulation dans le monde - à comparer aux 6,4 milliards de smartphones. Bien sûr, on peut aussi visiter le metaverse avec un téléphone portable bon marché. Mais, c'est alors aussi enthousiasmant qu'une symphonie sur une smartwatch plutôt que dans une salle de concert.«Il n'y a que peu de fabricants. Le choix de produits pertinents est donc restreint», explique Tosca Testorelli, spécialiste VR chez Digitec Galaxus. Le groupe a tout de même pu enregistrer une croissance constante du chiffre d'affaires de 20% au cours des dernières années: «La pandémie a encore renforcé la tendance.»

D'autre part, il y a le problème du «mal des transports» puisqu'environ un tiers des utilisateurs ont la nausée sous les lunettes, car les graphiques générés par ordinateur ont toujours une fraction de seconde de retard sur les mouvements de la tête. Sans compter que les appareils sont inconfortables à porter sur le nez (le modèle le plus vendu, l'Oculus Quest 2, pèse un demi-kilo) et que l'on commence rapidement à transpirer à cause de la chaleur dégagée par l'électronique tandis que le sens du toucher n'est pas encore utilisé dans le metaverse. A l'heure actuelle, tout ce que l'on veut faire dans cet univers virtuel reste compliqué. Pour l'interview avec Rasmus Dahl, un mise en place d'une heure a été nécessaire pour que tout soit calé. Bien sûr, ce sont des problèmes que le progrès technique résoudra un jour. Mais justement... un jour.

Le facteur décisif: l'humain

L'infrastructure informatique doit elle aussi faire face à de tout nouveaux défis. Graphiques 3D à haute résolution, son spatial, protocoles sur la chaîne de blocs: le metaverse nécessitera environ 1000 fois plus de puissance de calcul que les applications web actuelles, a estimé le fabricant de puces Intel. Même si une partie de cette puissance peut être fournie par des puces spéciales, comme celles intégrées par Microsoft dans ses lunettes AR HoloLens, les puissances de calcul actuelles ne peuvent pas y faire face. C'est pourquoi Meta construit actuellement un superordinateur géant. Lorsqu'il sera mis en service cet été, il devrait pouvoir effectuer cinq billions d'opérations de calcul par seconde, soit plus que les 500 plus grands ordinateurs du monde réunis aujourd'hui. D'autres constructeurs de metaverse devraient suivre. Ce que cela signifie en termes de besoins énergétiques et d'émissions de CO2 est une autre histoire. Le logiciel n'est pas en reste. Pour que l'expérience soit à peu près réaliste, l'IA doit encore s'améliorer de plusieurs dimensions, par exemple pour corriger automatiquement les erreurs de simulation.

Un facteur décisif restera toutefois, celui de l'être humain. Veut-on vraiment passer des heures et des jours dans un univers parallèle aux couleurs pastel, entouré d'innombrables avatars qui s'agitent constamment, mais coupé de la vie réelle? Surtout après des années de pandémie pendant lesquelles on a été privé de véritables possibilités de contact social et contraint à des sessions en ligne de plusieurs heures? Les analystes de Morgan Stanley se demandent à juste titre «quel problème le metaverse est censé résoudre pour des centaines de millions de personnes?». Car on peut déjà aujourd'hui faire du shopping, écouter des concerts en streaming, rencontrer des gens ou travailler ensemble sur des projets sur internet. Le patron de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, qui n'est jamais à court de visions audacieuses, ne voit tout simplement aucune raison d'exister pour le metaverse. Il ne veut certes pas ressembler à «l'un des types qui ont rejeté internet dans les années 90, dit-il, mais le metaverse relève plus du marketing que de la réalité».

D'autant plus que tout cela a déjà existé. Second Life avait été lancé en 2003 et comptait environ un million d'utilisateurs mensuels à son apogée quatre ans plus tard. Il est possible d'y acheter des terrains ou des voitures virtuels, d'habiller des avatars avec des chaussures Adidas ou Reebok, de créer des œuvres d'art numériques, de visiter le quartier rouge, d'échanger une monnaie artistique appelée linden dollars (du nom de la société productrice Linden Labs) et de la convertir en argent réel. Parfois, des défilés de mode, des conférences de presse et des concerts - par exemple de Duran Duran - y avaient lieu: une forme précoce de metaverse, sans doute en avance sur son temps, mais qui n'était rien d'autre au fond. Après peu de temps, l'engouement est retombé et la plateforme ressemble désormais à un zombie. Seule la pandémie a redonné un peu de vie aux paysages grossièrement pixellisés. Interrogé sur les raisons de la disparition rapide de Second Life, le fondateur de l'entreprise Philip Rosedale répond qu'il a mal évalué le temps que les gens passaient réellement dans ce monde parallèle. Et il y avait un malaise croissant à n'interagir avec les autres qu'en tant qu'avatar. Il en va de même avec les nouvelles idées du metaverse. Selon Rosedale, «la question importante est toujours de savoir ce qui pousse les gens normaux à se rendre dans ces espaces en ligne». Il n'existe pas de réponse satisfaisante à cette question. Le fait que la technique soit aujourd'hui nettement plus avancée qu'il y a 20 ans à peine, que les graphiques aient une résolution plus fine et que les lignes Internet soient plus rapides, ne change rien à ce questionnement fondamental.

Qui de la protection des données?

D'autant plus que de nouvelles questions sont apparues entre-temps. Celle de la protection des données et de la vie privée, par exemple. Aujourd'hui, beaucoup s'inquiètent déjà de la trace de données qu'ils laissent en cliquant sur des sites web. Cette trace sera encore plus forte et donc plus attrayante pour les entreprises, si l'on plonge dans metaverse avec une caméra sur la tête, si l'on s'y déplace et si l'on y interagit. Meta a justement un problème de crédibilité à ce niveau-là après les scandales des données: un sondage aux Etats-Unis a montré que 77% des utilisateurs ne veulent pas d'un metaverse géré par la société de Zuckerberg. «La vie privée et la protection des données sont un élément clé de tout ce que nous développons», se défend Rasmus Dahl, mais que pourrait-il dire d'autre?

Et l'homme ne s'améliore pas lorsqu'il se cache derrière un pseudonyme et un personnage fictif fantaisiste, il a même plutôt tendance à s'empirer, comme le montrent les expériences faites avec Second Life ainsi qu'avec les médias sociaux. Comment gérer la protection des mineurs dans le metaverse, le harcèlement moral et sexuel, la fraude ? Que se passe-t-il lorsque des avatars sont piratés? Qui fixe les règles et surtout, qui les fait respecter? Ces questions se posent particulièrement pour les metaverse, derrière lequel ne se trouve pas, comme pour Sandbox par exemple, une seule entreprise. Non, c'est la communauté qui s'en charge, comme pour Decentraland, par exemple. Y aura-t-il un «darkverse», tout comme il existe un darknet sur internet, fréquenté principalement par les personnes qui ont des problèmes avec la justice? Parmi les grands groupes, c'est encore Apple qui est le plus susceptible de construire un univers parallèle digne de confiance. Comme toujours, le groupe ne dit rien de ses projets, mais il est frappant de constater qu'il aurait en fait tous les éléments pour le faire: des puces performantes pour les lunettes VR, des magasins dans lesquels on peut les essayer, un système de paiement qui fonctionne avec Apple Pay, un studio de télévision propre pour les contenus visuels, des droits musicaux. Bref, tout un écosystème. Et surtout, une réputation intacte, également en ce qui concerne la protection des données.

On peut d'ores et déjà dire qu'il n'y aura finalement pas un metaverse, comme il y a un internet. Il y aura différents metaverses, autonomes, tout comme il y a différents médias sociaux. On appelle cette constellation «walled garden». Celui qui pourra créer et exploiter le plus grand de ces jardins sera celui qui en profitera le plus sur le plan commercial, sur la vente de terrains, sur le commerce électronique et sur l'exploitation des données. On ne sait pas encore s'il ne sera pas possible d'échanger par-delà les murs du jardin, par exemple sur la base de la blockchain. Aujourd'hui, il faut construire chaque avatar, chaque objet, chaque bâtiment pour chaque metaverse.

Ainsi, beaucoup de choses concernant le metaverse relèvent encore de la fiction, beaucoup de choses n'ont pas été pensées, et encore moins mises en œuvre. «Nous n'en sommes qu'au début et sommes loin de tenir toutes nos promesses», déclare Marc Pollefeys, de Microsoft. «Pour les entreprises en dehors de l'industrie tech, il n'y a pour l'instant aucune raison de se presser vers le metaverse», concède Rasmus Dahl. Et il n'y a encore rien à en espérer sur le plan financier, «Il faudra encore dix ans au moins.» Il existe un vieil adage dans le secteur de la technologie qui se vérifie dans presque tous les bouleversements, qu'il s'agisse du world wide web, des smartphones, des médias sociaux, de l'intelligence artificielle ou même des voitures à conduite autonome: les effets à court terme de tels sauts technologiques sont généralement massivement surestimés. En revanche, les conséquences à long terme sont massivement sous-estimées. La première partie au moins de cette vérité se confirme une fois de plus avec le metaverse.

(source : pme.ch/Marc Kowalsky)

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Ce mardi a été lancé un premier projet, «Joker Club», une collection de NFT - un certificat de propriété numérique - faite de «8.888 images représentant chacune un joker unique».

Le casinotier Partouche va accepter des cryptomonnaies dans ses casinos «dès cette saison» a annoncé à l'AFP Patrick Partouche, le président de son conseil de surveillance, à l'occasion du lancement d'une collection de NFT «Joker Club», par le groupe. A la tête de 40 établissements, l'entreprise qui aura 50 ans l'an prochain, a aussi annoncé mardi créer Partouche Multiverse, une filiale dédiée aux projets dans le métavers, un concept d'univers virtuel en plein développement, avec pour ambition de devenir «un acteur de premier plan» du «divertissement 3.0».

Et «dès cette saison, nous l'espérons dès juillet ou août, Partouche sera capable de prendre des cryptomonnaies dans ses établissements», a déclaré Patrick Partouche, qui a succédé en 2006 à son père, Isidore Partouche, fondateur du groupe familial en 1973.

«Nous sommes en train de mettre cela en place, techniquement et juridiquement cela tient la route. Nous prendrons les crypto les plus solides», a-t-il précisé, en marge du NFT Day, qui a lancé mardi l'édition 2022 du Paris Blockchain Week Summit, un événement réunissant les acteurs de l'industrie des actifs numériques à Paris, du 12 au 14 avril.

«Un sésame»

«Cela fait 20 ans qu'on fait de l'innovation, on ne s'est jamais contentés d'exploiter des machines à sous et des tables de jeu, on a toujours été sur les jeux de demain», a affirmé Patrick Partouche. «Les NFT ce sont des jetons. Nous, ça fait 50 ans qu'on travaille avec des jetons: on les a inventés, on les a achetés, vendus, modifiés... c'est le coeur de métier des casinos !», s'est-il exclamé.

Ce mardi a été lancé un premier projet, «Joker Club», une collection de NFT - un certificat de propriété numérique - faite de «8.888 images représentant chacune un joker unique, doté d'attributs différents», a expliqué Maurice Schulmann, président de Partouche Multiverse.

Ce NFT est «un sésame, une porte d'entrée pour appartenir à une communauté de personnes» et proposera des avantages dans le réseau des casinos et des hôtels Partouche, poursuit-il, tels que «l'accès à des soirées réservées aux possesseurs de NFT, la participation à des loteries pour gagner des places de concerts, ou un séjour». Les acheteurs, qui deviennent propriétaires exclusifs de ces images de jokers, peuvent aussi les revendre.

(source : lefigaro.fr/AFP)

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Le casinotier Partouche annonce mardi créer Partouche Multiverse, une filiale dédiée aux projets dans le métavers, un concept d'univers virtuel en plein développement, avec pour ambition de devenir «un acteur de premier plan» du «divertissement 3.0». Le casinotier qui gère 40 établissements et aura 50 ans l'an prochain, se dit «convaincu que «les métavers représentent une révolution de grande ampleur», précise un communiqué.

Ce mardi est ainsi lancé un premier projet, «Joker Club», une collection de NFT - un certificat de propriété numérique - faite de «8.888 images représentant chacune un joker unique, doté d'attributs différents», indique à l'AFP Maurice Schulmann, délégué général du groupe et président de Partouche Multiverse.

Les acheteurs, qui deviennent propriétaires exclusifs de ces images de jokers, peuvent aussi les revendre. Ce NFT est «un sésame, une porte d'entrée pour appartenir à une communauté de personnes» et proposera des avantages dans le réseau des casinos et des hôtels Partouche, poursuit-il, tels que «l'accès à des soirées réservées aux possesseurs de NFT, la participation à des loteries pour gagner des places de concerts, ou un séjour».

«Ce projet est le premier d'une longue série à venir», des «initiatives inédites (qui) se succéderont pour porter la filiale durablement dans l'écosystème et créer le divertissement de demain», assure le groupe.

Le casinotier qui espère «toucher une cible plus jeune, des 18-35 ans» ne «s'interdit pas» par exemple de «créer sa propre cryptomonnaie», affirme M. Schulmann. Le groupe Partouche participera mardi prochain au Paris NFT Day, qui lance l'édition 2022 du Paris Blockchain Week Summit, un événement réunissant les acteurs de l'industrie des actifs numériques, du 12 au 14 avril.

(source : lefigaro.fr/AFP)

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