Avec l'assouplissement des restrictions liées au Covid-19 et l'augmentation du nombre de touristes, la Sin City retrouve des airs d'avant-pandémie.

Le temps des rues vides, des machines à sous à l'arrêt et des casinos déserts semble être un lointain souvenir. Las Vegas, la ville de toutes les extravagances, est bel et bien de retour, alors que l'épidémie marque le pas aux États-Unis.

Chaque dimanche, une scène résume bien la situation: un embouteillage de voitures entre la Californie et le Nevada, sur la route de Las Vegas, est visible sur près de 32 kilomètres, rapporte ABC News. «Les visiteurs viennent tout au long de la semaine et repartent tous en même temps», explique au média américain un membre de l'unité de surveillance de l'autoroute concernée.

Cet engouement ne devrait pas faiblir dans les jours à venir, bien au contraire. Et pour cause, ce 1er mai, le taux d'occupation autorisé des casinos a été étendu à 80%, contre 50% depuis le 15 mars. La distanciation physique obligatoire passe quant à elle de près de deux mètres à moins d'un mètre. Mieux encore, les restaurants peuvent désormais accueillir des tables de douze et les boîtes de nuit peuvent ouvrir à nouveau –bien que les espaces de danse soient encore fermés. Bref, tout est fait pour que les visiteurs viennent en nombre dépenser à tout va.

Outre l'ouverture accélérée de la ville et de ses établissements, plusieurs facteurs peuvent expliquer le retour massif des voyageurs. D'un côté, l'arrivée des chèques de relance de 1.400 dollars [près de 1.160 euros] a poussé une partie de la population américaine à tenter sa chance au casino, de l'autre la baisse du nombre de contaminations dans le pays et la vaccination intense font que les personnes n'ont plus peur de se déplacer d'un État à un autre. Ce phénomène est en fait observé depuis mars, où les gains des casinos de l'État avaient même dépassé le milliard de dollars [environ 830.00 euros], ajoute ABC News. Un record mensuel sur ses huit dernières années.

Le sourire après les larmes

Pour accueillir dans les meilleures conditions grandes et petites fortunes, Las Vegas a fait peau neuve. Certains nouveaux établissements sont même sortis de terre il y a peu, comme le Virgin Hotels Las Vegas, un luxueux complexe de 1.500 chambres accompagné de son immense casino, qui a ouvert le 25 mars dernier. Elon Musk a même eu le temps de construire un tunnel souterrain, un nouveau moyen de transport dans la ville qui a fait couler beaucoup d'encre.

Si l'heure est à l'enthousiasme, le confinement imposé en mars 2020 avait été difficile pour les travailleurs de la ville mythique de l'ouest des États-Unis. En avril 2020, le taux de chômage avait atteint près de 34% dans la Sin City, où plus d'un emploi sur deux dépend des 150.000 chambres d'hôtels et des casinos qu'elle abrite.

Aujourd'hui, le nombre de nouveaux cas positifs détectés au Nevada est d'environ 400 par jour, loin des chiffres atteints en décembre et en janvier dernier. En outre, près de 40% de la population adulte aux États-Unis est déjà totalement vaccinée contre le Covid-19, et la courbe des nouvelles contaminations ne cesse de chuter dans ce pays durement touché par le virus.

(source : slate.fr/Robin Tutenges)

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Ils ont opéré dans une dizaine de casinos du Pays basque sud, en Catalogne et en Galice aussi. Trois moldaves ont été arrêtés à Irun, le 17 avril dernier. Une opération conjointe menée par l'Ertzaintza et la police nationale espagnole, pour mettre un coup d'arrêt à cette organisation criminelle d'escroquerie, qui a également visité les casinos de Valladolid, Saragosse et Madrid.

Les membres de cette organisation utilisaient un système sophistiqué informatique de détection des modèles de jeu des machines à sous. Ils arrivaient à détraquer les algorithmes des manchots pour supprimer le côté aléatoire des machines. De quoi gagner gros, mais jamais plus de 1.000 euros d'un coup afin d'éviter d'éveiller les soupçons et d'avoir à présenter leur carte d'identité au moment de toucher leurs gains à la caisse du casino.

Trois moldaves en attente de jugement

Grâce aux images de vidéosurveillances, deux des suspects ont été localisé par les forces de l'ordre, sur lesquels une surveillance et un suivi ont été effectués. En raison du covid-19 et restrictions sanitaires, le groupe s'était mis en sommeil, puisque les casinos fermés.

Cette circonstance, et le fait également qu'un quatrième élément du groupe en a profité pour quitté l'Espagne, ont conduit les enquêteurs de l'Ertzaintza et de la Police nationale à arrêter à Irun le 17 avril dernier, deux hommes et une femme âgés de 45, 31 ans et 44 ans, respectivement, ainsi que de demander à l'autorité judiciaire un mandat d'arrêt contre le quatrième membre. Ils sont incarcérés à Irun, en attente de leur jugement.

(source : francebleu.fr/Stéphane Garcia)

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Le PDG Dominique Desseigne, bientôt 77 ans, peine à passer la main à ses enfants. Plus que la crise, la chaîne d'hôtels et casinos souffre d'une gestion conservatrice et d'une gouvernance loue. Avec Accor à l'affût.

Le groupe Barrière rate un tournant de génération

Officiellement, tout va bien. Dominique Desseigne a même pris la peine d'interrompre un séminaire interne, le 15 avril, pour le confirmer à Challenges. « Je partage la même vision que mon fils Alexandre, qui vient de nous faire une présentation brillante, dit-il. D'ailleurs, je viens de le nommer directeur de la stratégie et du développement, en accord avec le conseil d'administration où siège mon ami Marc Ladreit de Lacharrière qui, je l'espère, restera encore très longtemps notre actionnaire. »

Le groupe d'hôtels de luxe et de casinos (Deauville, Cannes, La Baule, Enghien-les-Bains…) traverse une période difficile depuis le début de l'épidémie de Covid. Les salles de jeux sont fermées, les hôtels sont vides. En raison de pertes de plusieurs millions qui s'accumulent chaque mois, Dominique Desseigne a stoppé la plupart des travaux de rénovation et supprimé 187 emplois dans ses établissements, en sus des mesures de chômage partiel. Après avoir obtenu 120 millions d'euros de liquidités via deux prêts garantis par l'Etat, il est en train d'en négocier un nouveau de 50 millions d'euros avec ses banques. L'endettement du groupe dépassera les 400 millions.

Discrétion familiale

Mais pour autant, le péril n'est pas là. Si l'on en croit un récent audit réalisé à la demande du comité d'entreprise, « la situation du groupe et son avenir sont loin d'être si alarmants que la communication ne veut le laisser entendre », précise le document. Le tribunal de Pontoise vient d'ailleurs de donner raison à la CGT, qui exigeait que le groupe Barrière paie l'intégralité de leur treizième mois à ses salariés. Les primes de participation et d'intéressement ont aussi été gelées par l'employeur.

Dans ce groupe familial, où les employés comme les dirigeants se succèdent de père en fils, et où le personnel des hôtels a vu grandir, vieillir et parfois mourir les membres de la famille Barrière-Desseigne, c'est plutôt la gouvernance qui inquiète aujourd'hui.

« Dominique Desseigne, 77 ans, pense que son fils Alexandre, 33 ans, n'est pas capable de diriger le groupe, révèle un ancien cadre. Il compte se maintenir jusqu'à l'âge de 85 ans, mais ce n'est pas gagné car il montre parfois des signes de faiblesse et des absences. Mais aussi car il n'est pas actionnaire du groupe lui-même. Il a juste l'usufruit des actions appartenant à ses deux enfants, jusqu'à leurs 33 ans, soit 60 % du capital. »

Pour l'heure, le père et le fils gardent leurs différends pour eux, ainsi que Joy, 30 ans, qui vient d'entrer au conseil d'administration comme censeur sans droit de vote. En demandant à Alexandre de se consacrer à la stratégie, son père l'a en réalité écarté de l'opérationnel alors qu'il était directeur général des hôtels et restaurants. C'est désormais Vincent Arnaud, transfuge du groupe Accor qui prend ce poste-clé. Mais ce sont bien les deux enfants qui seront maîtres à bord dans quelques mois, quand la clause de l'usufruit, prévue dans le testament de leur mère Diane Barrière, prendra fin. A moins que l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac), qui aime se décrire comme le premier actionnaire du groupe, avec 40 % des titres quand chaque enfant n'en détient seul que 30 %, ne s'impatiente lui-même. « J'ai confiance en Dominique Desseigne, qui n'est pas gâteux, affirme Ladreit. Quant à ses enfants, nous leur disons comme à mes propres enfants que le patrimoine s'hérite, mais pas les fonctions ! » Exaspération actionnariale

Un administrateur révèle, sous le couvert de l'anonymat, qu'en réalité le patron de Fimalac est exaspéré par la gestion peu audacieuse du groupe, qu'il juge trop patrimoniale. « On lui a fait croire à la poupée qui tousse, résume un vétéran du monde des casinos. Ladreit croyait aux diversifications dans les jeux en ligne et à l'international, mais toutes ces tentatives ont été des fiascos, ainsi que la gestion du Fouquet's, l'une des pépites de Barrière, devenu un gouffre financier. »

L'histoire se répète. En leur temps, Paul Dubrule et Gérard Pélisson, à la tête du groupe Accor, qui a détenu jusqu'à 49 % de Barrière, se plaignaient de voir une si belle entreprise aussi frileuse. « Desseigne est un ancien notaire, il ne rêve pas de devenir le leader mondial des re-sorts hôtels-casinos, mais de préserver les biens de sa famille et d'en protéger le contrôle » , déplore un banquier d'affaires, qui parie sur le départ de Lacharrière.

L'affaire prend un tour singulier quand on apprend que Nicolas Sarkozy, qui siège au conseil d'administration à la demande de son ami Dominique Desseigne, semble partager l'impatience de Marc Ladreit de Lacharrière auquel il vouait pourtant une rancune tenace pour avoir soutenu François Fillon en 2017. « Sarkozy, qui a tout compris de ce secteur, est aussi au board d'Accor, qui a toujours rêvé de mettre la main sur de beaux palaces français » , assure un avocat parisien. L'inusable ancien président de la République n'aurait pas beaucoup de mal à trouver un nouvel avenir à Barrière si ses dirigeants n'y arrivaient pas seuls.

Rien ne va plus pour les casinos
« Entre nous, on se demande souvent si les clients fidèles des machines à sous, qui ont souvent plus de 70 ans, seront de retour après l'épidémie », confie une croupière d'un casino de la Côte d'Azur. En plus de décimer la clientèle, le Covid a balayé cette industrie moins prospère qu'on l'imagine, qui aura dû fermer ses salles plus de 30 semaines en 2020.
Faute d'avoir investi à temps dans le poker en ligne, seul jeu d'argent sur Internet légal en France, les casinotiers traditionnels n'ont pu compter sur ce débouché lors des confinements. Alors que les bureaux de tabac ont pu écouler des millions de cartes à gratter de la Française de Jeux pendant la même période…

(source : challenges.fr/Jean-François Arnaud)

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Le groupe de casinos américain Bally's a annnoncé mardi un accord définitif pour racheter la société britannique de jeux en ligne Gamesys pour 2 milliards de livres, afin de l'aider à percer sur le marché des paris sportifs aux Etats-Unis.

Les conseils d'administration des deux groupes se sont entendus sur un prix de 1.850 pence en numéraire pour chaque action de Gamesys, selon un communiqué.

Ils confirment un accord de principe qui avait été annoncé le 24 mars et assurent que l'opération sera bénéficiaire pour Bally's et Gamesys sur le long terme.

Bally's, qui emploie plus de 6.000 personnes, gère 12 casinos dans huit Etats américains, avec 13.308 machines à sous et 460 tables de jeux.

L'opération devrait être bouclée au cours du quatrième trimestre une fois les différents feux verts obtenus.

Bally's se servira des compétences de Gamesys, notamment sa plateforme technologique, pour se faire une place sur le marché en plein essor des paris sportifs aux Etats-Unis.

La Cour Suprême américaine avait décidé en 2018 d'abolir l'interdiction des paris sportifs dans la grande majorité des États américains, ce qui a aiguisé l'appétit de nombreux groupes face à ce marché estimé à des dizaines de milliards de dollars.

Le secteur des paris est par conséquent agité par une vague de fusions-acquisitions ces derniers mois, avec notamment le rachat en septembre du groupe britannique de paris William Hill par le casinotier américain Caesars moyennant près de 3 milliards de livres.

En revanche, le géant américain des casinos MGM avait renoncé en janvier à racheter le groupe britannique de paris Entain, propriétaire de la populaire enseigne Ladbrokes et qui avait rejeté une offre à 8 milliards de livres.

(source : fusacq.com/AFP)

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HONG KONG - Les projets de Macao visant à utiliser la future monnaie numérique chinoise aideront Pékin à lutter contre le blanchiment d'argent dans la principale plate-forme de jeu du monde, mais pourraient porter un coup fatal aux opérateurs de junket des casinos.

Ces sociétés, qui contribuent à attirer les flambeurs à Macao, sont sur la corde raide depuis que Pékin a identifié les flux transfrontaliers de fonds destinés aux jeux d'argent comme un risque pour la sécurité nationale en juin dernier.

Depuis lors, les canaux de financement opaques utilisés par le secteur des jeux en ligne et l'industrie du junket de Macao ont été coupés et des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées pour jeu transfrontalier illicite.

Alors que Pékin réprime les flux d'argent illégaux, des clients de longue date nerveux se sont précipités pour retirer de l'argent des junkets, ce qui a entraîné des problèmes de liquidités. Un yuan numérique menace de fermer les voies restantes que les opérateurs pouvaient explorer pour rester en activité, disent les dirigeants du secteur.

"Toutes ces industries intermédiaires s'éteindront ou disparaîtront immédiatement, et c'est un résultat possible très probable", a déclaré Luiz Lam, un investisseur dans le secteur des junkets, à propos de l'impact du yuan numérique.

Les dirigeants de casinos espèrent qu'un yuan numérique entièrement traçable donnera à Pékin une plus grande confiance pour permettre à davantage de visiteurs de se rendre à Macao pour jouer, probablement avec des montants qui conviennent à une économie dont le compte de capital est largement fermé

Le déploiement de l'e-CNY, comme on l'appelle souvent, permettra à Pékin de mieux contrôler le blanchiment d'argent et les transactions illégales, a déclaré un cadre supérieur de casino à Macao qui a refusé d'être nommé car il n'était pas autorisé à parler aux médias.

"Si Macao ne peut pas contrôler l'environnement, la Chine ne nous donnera pas les touristes", a-t-il déclaré.

L'un des principaux risques est que Pékin impose une limite quotidienne ou annuelle aux transactions, ont déclaré les dirigeants, mais l'impact pourrait être atténué si davantage de touristes sont autorisés à venir.

Les visiteurs de Chine continentale représentent plus de 70 % des arrivées de touristes à Macao chaque année.

"C'est une politique de si haut niveau que personne ne peut vraiment faire quoi que ce soit. Nous devons simplement suivre le droit et, en tant qu'opérateur, nous assurer que nos systèmes seront compatibles", a déclaré un autre dirigeant de casino, qui a demandé à ne pas être nommé pour des raisons de politique d'entreprise similaires.

La Macau Junket Association n'a pas pu être jointe immédiatement pour un commentaire.

Les revenus des casinos dans la région administrative spéciale, le seul endroit en Chine où les jeux d'argent sont légaux, sont en chute libre depuis plus d'un an en raison des restrictions liées au coronavirus. Les revenus sont en baisse d'environ 60 % par rapport à 2019

Robert Goldstein, président de Las Vegas Sands et de Macau's Sands China a salué les perspectives de l'e-CNY

"Cela peut être une chose très positive pour le marché de Macao, car il devient [...] plus intégré à la Chine et plus favorable aux consommateurs", a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique avec des analystes jeudi.

Les opérateurs Wynn Macau, Melco Resorts, Galaxy Entertainment, SJM Holdings et MGM China ont refusé de commenter

DIVERSIFICATION

La Chine a annoncé dimanche son intention d'étendre l'expérience du yuan numérique à d'autres villes, après l'avoir testée l'an dernier à Suzhou, Shenzhen, Chengdu et Xiong'an.

Le chef de l'exécutif de Macao, Ho Iat Seng, a déclaré la semaine dernière aux législateurs que l'ancienne colonie portugaise devait "suivre le rythme" de la Chine continentale.

Dans une déclaration à Reuters, l'autorité monétaire de Macao a déclaré qu'elle modifiait son cadre juridique pour y intégrer le yuan numérique et qu'elle avait été en contact avec la Banque populaire de Chine à ce sujet. Elle mènera également sa propre étude de faisabilité.

Le gouvernement de Macao a déclaré dans un courriel adressé à Reuters la semaine dernière qu'il suivait de près l'incursion dans les paiements numériques, alors qu'il développe son propre secteur financier avec un marché obligataire, une gestion de patrimoine et un crédit-bail financier.

Au cours de l'année écoulée, Macao a facilité les ventes d'obligations, les échanges et les services de règlement pour les émetteurs, y compris les entreprises chinoises et le ministère chinois des Finances.

"Le yuan numérique est important pour les casinos afin de contrôler les flux d'argent, mais il fait partie d'une stratégie plus large qui implique que Macao se diversifie", a déclaré Oriol Caudevilla, un consultant en fintech basé à Hong Kong.

(source : zonebourse.com)

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Depuis aujourd'hui les passionnés de casino peuvent à nouveau jouer dans les maisons de jeux Suisse après une fermeture de plusieurs mois.

Aucune restriction au niveau des horaires.

Le nombre de clients sera quant à lui limité à la superficie de la salle des jeux de l’établissement.

Les restaurants et les bars des jeux resteront fermés.

Voir les fiches des casinos pour plus d'informations.



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Le groupe d'hôtels et de casinos, contrôlé par la famille Desseigne-Barrière, et notamment présent à Cannes, Courchevel, Deauville, La Baule, et Paris, remodèle sa direction. Alexandre Desseigne-Barrière, le fils du PDG, se voit désormais confier une nouvelle direction de la stratégie et du développement.

Réorganisation de la direction aussi chez Barrière. Engagé depuis fin 2020 dans une restructuration , le groupe familial d'hôtels et de casinos, contrôlé par la famille Desseigne-Barrière, la remodèle en effet avec, en toile de fond, l'esquisse d'un processus de succession et l'arrivée d'une nouvelle génération aux commandes.

Le groupe, piloté par le PDG Dominique Desseigne (77 ans), a en effet annoncé la création d'une nouvelle « Direction de la Stratégie et du Développement » qui sera confiée, début mai, à Alexandre Desseigne-Barrière (34 ans), directeur général du pôle hôtellerie-restauration de la galaxie familiale depuis 2018, également membre du comité exécutif et du conseil d'administration. Le fils de Dominique sera remplacé par un « pro » de l'hôtellerie de luxe débauché chez Accor, Vincent Arnaud, le patron de Sofitel en France.

Transformation

Arrivé dans l'entreprise familiale en 2014 - il a démarré dans le département développement -, Alexandre Desseigne-Barrière prend un rôle plus transversal, sachant qu'il reste chargé de la transformation du groupe, une mission qui lui a été également confiée il y a trois ans. Il « aura pour priorités la diversification des sources de revenus et le développement de nouveaux établissements en France et à l'international ainsi que de nouvelles activités online », précise le groupe.

Quant à la nouvelle direction, « elle est chargée d'apporter une nouvelle vision afin de répondre aux enjeux inédits auxquels le monde du tourisme et des loisirs doit aujourd'hui faire face ».

Coïncidence troublante

Si on ne parle pas officiellement de succession chez Barrière, Dominique Desseigne, attaché à l'indépendance du groupe familial et qui agit dans le temps long, semble préparer toujours plus son fils à la direction du groupe. Par ailleurs, sa fille, Joy, est, de son côté, chargée de mission à la direction générale Casinos et censeur du conseil.

Coïncidence troublante, la nouvelle organisation se mettra en place vingt ans après la disparition - le 18 mai 2001 - de Diane Barrière-Desseigne, alors l'héritière du groupe Barrière dont la vie avait basculé en juillet 1995 à la suite d'un accident d'avion dont elle était sortie grièvement blessée.

Face à une crise sans précédent du tourisme et du loisir, Dominique Desseigne avait déjà donné le coup d'envoi, fin novembre , d'une restructuration sur l'ensemble du groupe avec des suppressions de postes au siège parisien et dans divers établissements. Globalement, 170 postes sont supprimés, soit 5 % des effectifs, précise aujourd'hui la direction.

Barrière, discret sur ses comptes, indique avoir perdu « 30 % environ » de son chiffre d'affaires qui s'élevait à 1,24 milliard d'euros au terme de l'exercice 2018-2019 (clôture fin octobre), en agrégeant le Groupe Lucien Barrière et la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes, soit au total 33 casinos, 1 club de jeux, 18 hôtels et plus de 140 restaurants et bars, le tout situé en France métropolitaine mais aussi à Saint-Barthélemy, Abidjan, Le Caire ou Marrakech. Pour les seuls casinos français (27), la perte de revenus se chiffre à 200 millions d'euros sur le dernier exercice.

(source : lesechos.fr/Christophe Palierse)

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Entre avril et juin, par l’entremise de sa plateforme de poker en ligne, Swiss Casinos commence une compétition nationale avec un ticket pour le vainqueur pour le championnat du monde à Las Vegas.

Après une très longue période de vaches maigres, les amateurs suisses de poker ont de quoi retrouver un peu le sourire. Faisant suite à l’ouverture de sa première salle de poker en ligne au mois de décembre dernier, Swiss Casinos Holding entame ce jeudi un premier tournoi gratuit et en ligne.

D’ici à la fin du mois de mai, lors de six tournois disputés quotidiennement de 17 h 30 à 21 h, les joueurs pourront tenter de se qualifier à la table finale et remporter une partie des 30’000 francs mis en jeu. Propriétaire des casinos de Pfäffikon, de Schaffhouse et de Zurich, Swiss Casinos indique vouloir trouver un premier champion au plan national. «Le gagnant représentera les casinos suisses, et donc la Suisse, au championnat du monde de poker à Las Vegas», précise son CEO, Marc Baumann.


«Le gagnant représentera les casinos suisses,
et donc la Suisse, au championnat du monde de poker à Las Vegas.»


Pour le groupe, il s’agit surtout de rendre sa plateforme la plus populaire possible avant que d’autres acteurs n’arrivent sur le marché. «Environ 1800 à 2100 personnes (aux trois quarts suisses alémaniques) jouent chaque jour au poker en ligne sur notre plateforme», indique le patron de Swiss Casinos.

Faible offre en Suisse

Aussi modeste soit-il, ce premier tournoi représente un pas de plus en faveur d’un divertissement dont l’essor rencontré au cours de la première décennie du XXIe siècle avait été brisé net par le Tribunal fédéral. Pour mémoire, après avoir jugé que les tournois physiques de poker entraient dans la catégorie des jeux de hasard, ce dernier interdisait aux particuliers d’organiser des tournois privés.

La frustration des quelque 20’000 joueurs romands (occasionnels et réguliers) avait encore grimpé d’un cran une fois que les alternatives en ligne (exploitées par des géants internationaux comme PokerStars) avaient à leur tour été prises pour cible avant d’être carrément bannies du pays courant 2019. L’année 2020 marque ainsi la période la plus pauvre du poker en Suisse étant donné que les casinos, son ultime bastion, ont dû fermer durant de nombreuses semaines à cause du Covid-19.

En comparaison de ce qui se fait dans les autres pays, il n’est pas difficile de réaliser à quel point la route s’annonce encore longue pour retrouver l’entrain des années 2000 pour le poker en Suisse. Et l’offre actuelle disponible apparaît encore bien légère, en comparaison de celle dont disposent les joueurs des autres pays.

haque jour, ce sont des milliers de tournois de tailles diverses qui sont organisés par les géants du secteur. Quant aux 30’000 francs mis en jeu par le propriétaire suisse de casinos, ils font pâle figure face aux millions de dollars de gains potentiels proposés par les PokerStars, Winamax ou Bwin.com. «Intégrés dans un réseau de 18 opérateurs de onze pays, en proposant plusieurs centaines de tournois chaque jour, nous pensons que tous les joueurs de poker souhaitant jouer en ligne en Suisse trouveront une offre appropriée sur notre plateforme», réagit Marc Baumann.

Retour des tournois privés

Pandémie oblige, aucun tournoi n’a encore eu lieu. Mais dès que la situation sanitaire s’améliorera, il sera à nouveau possible d’organiser des événements en Suisse hors des maisons de jeu. Effective depuis le 1er janvier 2021, cette possibilité sera toutefois conditionnée à un ensemble bien précis de règles, dont une limitation de mise de 300 francs pour une personne majeure et des gains totaux plafonnés à 20’000 francs par tournoi.

(source : 24heures.ch/Olivier Wurlod)

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La rénovation du stade du Real Madrid bat son plein. Mais non, celui-ci ne devrait pas voir apparaître un casino, comme le suggère une rumeur qui enfle en Espagne.

Un milliard d’euros. C’est le total des revenus que le Real Madrid espère engranger chaque année grâce à sa nouvelle enceinte. Depuis 2019, le mythique Santiago Bernabeu subit un lifting sensé plus que jamais projeter son club dans le monde actuel. Une cure de jouvence estimée à environ 800 millions d’euros. Et les Madrilènes n’attendront pas avant de rentrer dans leurs frais.

Dans cette optique, la création d’un casino aurait pu faire sens. En tout cas, la rumeur a pris de l’ampleur en Espagne, où plusieurs médias ont fait circuler l’information (avant le 1er avril, donc). Celle-ci précisait que le club de la capitale espérait en tirer quelque 120 millions d’euros par année. Au fond, ce n’aurait été là qu’un des nombreux ajouts qui doivent venir se greffer au stade. Un espace dévoué à l’e-sport fera son apparition, tout comme un restaurant de luxe, un espace évènementiel, des boutiques ainsi que le musée du club, qui connaîtra lui aussi sa rénovation.

«La loi ne le permet pas»

Oui mais non. Plusieurs médias sont sortis de leur boite hier soir pour démentir la fausse information. «La hiérarchie du Real Madrid n'envisage pas la création d'un casino à l'intérieur du nouveau Bernabeu, comme une folle rumeur émanant des médias espagnoles l'indique. C'est une option impossible car la loi ne permet pas la création de casinos de jeu dans les centres-villes».

En revanche, l’idée du Real d’augmenter les jours d’utilisation de son stade est une évidence. Celui-ci n’était employé en moyenne qu’une trentaine de jours par année. Objectif: décupler ce chiffre pour le monter à 300. «Les mauvaises langues s'en étaient donné à cœur-joie, arguant que le Real aurait vu d'un très bon œil les rentrées d'argent générées par la présence d'un casino après le retombées économiques désastreuses de la pandémie mondiale». Il faudra trouver une autre méthode pour regonfler les comptes.

(source : lessentiel.lu)

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Le liégeois Ardent cherche un partenaire pour sa branche casinos et paris en ligne Gaming1. Prix affiché? Jusqu'à un milliard d'euros pour une participation majoritaire.

Fleuron wallon se cherche partenaire pour mieux grandir. C'est un peu le message que l'on aurait pu imaginer si une pancarte avait dû être apposée devant le QG du groupe, installé à deux pas de l'aéroport de Bierset.

Mais c'est dans la discrétion que le liégeois Ardent (ex-Circus) vient d'ouvrir la porte à un changement dans son organigramme. BNP Paribas Fortis a été mandatée en vue de trouver un candidat à une prise de participation majoritaire au sein de la branche jeux de hasard du groupe, a-t-on appris. La mission en est encore en phase préliminaire, bien que le dossier circule depuis plusieurs mois déjà.

Poids lourd des jeux de hasard

Gaming1, de son petit nom, était détenue jusqu'ici par les familles Bosquin, Léonard et Mewissen, toutes représentées au sein du conseil d'administration d'Ardent. Ensemble, elles ont construit au fil du temps un poids lourd des jeux de hasard qui, d'une simple salle de jeux lancée en 1992 à Liège, comporte désormais plus d'une dizaine de casinos, couplés à près d'une vingtaine de plateformes de paris en ligne et près d'une trentaine de salles de jeux, en sus d'une piste de bowling à Gosselies. Et ce, à travers six pays du Vieux continent, mais aussi au Pérou et en Colombie.

Parmi ses actifs les plus connus, l'on notera les casinos de Namur et de Spa par exemple, de même qu'une participation minoritaire dans le casino de Davos. Côté digital, Gaming1 exploite les sites de jeux en ligne bien connus Casino777 et Circus.

Une "machine à cash", mais...

Pré-corona, le chiffre d’affaires dépassait le quart de milliard d'euros pour un excédent brut d'exploitation (ebitda) de plus de 80 millions et plus de 1.100 collaborateurs, dont 300 au QG de Liège.

Sur cette base, la valorisation de l'activité pourrait tourner entre 800 millions et un milliard d'euros éventuellement, selon des experts consultés. Mais le bas de la fourchette serait toutefois plus probable.

Car si le groupe est une "machine à cash", souligne un observateur, il n'en reste pas moins actif dans un domaine marqué par une forte importance des évolutions régulatoires. De même, sa nature pourrait aussi amener à des difficultés de financement de l'opération pour tout acquéreur éventuel, dans un contexte où l'"ESG" (soit ces fameux critères "environnementaux, sociaux et de gouvernance", NDLR) est sur toutes les lèvres. Une technologie maison prisée du secteur rattrape toutefois quelque peu la sauce.

Un portefeuille bien fourni

Les autres participations, logées au sein d'Ardent Invest, ne sont, elles, pas concernées par le processus de vente, entend-on. Il en va là d'une présence au sein de Belgium Beer Export, la société qui fait produire et commercialise la bière Tripick, ou encore de l'entreprise de vente et location d’écrans publicitaires Ledcom.

Un portefeuille immobilier très marqué retail de plus de 37.000 mètres carrés répartis à travers toute la Wallonie, ainsi que des projets dans l'énergie, sont aussi logés au sein du bras de diversification ici des seuls Mewissen et Léonard.

La direction resterait

Emmanuel Mewissen, le CEO d'Ardent, qui avait été candidate Entreprise de l'année 2017, nous a indiqué qu'il ne s'exprimerait pas sur le sujet. Alors sur la fin d'études en dentisterie, il cofondait le groupe aux côtés de Jean-Marie Léonard, comptable et exploitant de deux établissements essentiellement fréquentés par des étudiants.

D'après nos informations, l'intention serait que la direction reste à bord, en réinvestissant éventuellement au passage dans la nouvelle construction à naître. Un partenaire financier serait principalement recherché. Waterland, derrière Napoleon Games, ou encore CVC, derrière Tipico, pourraient faire figure de candidats.

(source : echo.be/SIMON SOURIS)

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Le Real Madrid a dévoilé un plan de rénovation du Stade Santiago-Bernabéu en 2019, dans lequel il prévoit d’installer un casino, selon Front Office Sports. Son président, Florentino Pérez a déclaré, sur le site officiel du club, concernant la nouvelle enceinte : « Le nouveau stade continuera d’être le théâtre des émotions qui marquera le futur du Real Madrid, le meilleur stade du monde pour pouvoir de nouveau être reconnu à la fin du siècle comme le meilleur club du XXIe siècle. Un nouveau stade, patrimoine et fierté de nos socios et supporters » L’endroit vieux de 73 ans, va subir un énorme lifting, sans toutefois gagner en capacité, au-delà des 81 000 places actuelles.

Un casino dans un stade de football, une première mondiale

Ce serait une première de voir, un casino, à l’intérieur d’une enceinte de football. Il pourrait, rapporter plus de 120 millions d’euros par an supplémentaires pour amortir le coût des travaux, d’après Insider Sport, et attirer un nouveau public, pour élargir le profil du consommateur au stade. Pour rappel, le Real Madrid a touché près 108 millions d’euros en 2020, de revenus liés à la billetterie. En France, cela semble difficile de faire éclore un tel projet, sachant que la loi de 15 juin 1907, stipule que l’endroit qui permet de jouer de l’argent, doit être construit près des stations balnéaires, thermales et climatiques.

Le stade du Real Madrid aura plusieurs fonctions

En plus du casino, d’autres activités seront mises en place dans le nouveau stade Santiago-Bernabéu. Il devrait avoir plus de commerces et de restaurants et il se murmure qu’un hôtel sera construit, avec des chambres donnant vue directe sur la pelouse chère aux joueurs de Zidane. Les travaux devaient normalement se poursuivre jusqu’en 2023, mais avec la crise du coronavirus et l’arrêt complet des compétitions, le calendrier a pris de l’avance et la livraison est désormais espérée à 2022. Le coût du chantier est estimé à plus de 500 millions d’euros. Le projet est pharamineux, avec notamment l’apparition d’un toit rétractable.

(source : sportune.fr)

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Londres, 30 mars 2021 - Playtech, le leader mondial de la technologie des jeux de hasard, annonce aujourd'hui son partenariat avec le principal opérateur suisse Casinò Lugano SA pour lancer ses produits et logiciels de pointe.

Le nouveau partenariat pluriannuel avec la marque Swiss4Win.ch de Casinò Lugano en fait la première plate-forme de la région combinée italo-suisse à être en ligne avec la solution de gestion de l'information (IMS), le casino et le contenu de casino en direct de Playtech.

Casinò Lugano SA, le casino le plus populaire et le plus ancien de la région italo-suisse, devient le partenaire à long terme le plus récent de Playtech alors qu'il continue d'étendre sa présence sur le marché suisse à croissance rapide et hautement réglementé.

Shimon Akad, Chief Operating Officer de Playtech, a déclaré: «La croissance et le développement continus du marché suisse des casinos en ligne au cours des dernières années en font un domaine de croissance passionnant pour notre offre de casino et de live casino. Live Casino est un produit vertical clé pour Playtech, et nous sommes impatients de travailler avec Casinò Lugano pour fournir notre plate-forme omni-channel IMS axée sur les données, qui peut aider à stimuler la croissance du marché en ligne émergent du pays. "

Gianmaria Frapolli, PDG et membre du conseil d'administration de Casinò Lugano SA, a ajouté: «Nous sommes ravis de nous associer à Playtech et d'apporter le succès de Casinò Lugano sur le marché en ligne. Le logiciel et l'expertise de pointe de Playtech aideront à offrir une expérience de casino en ligne durable et innovante à nos clients alors que nous entrons sur le marché en ligne pour la première fois. "

(source : playtech.com)

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Crown Resorts, l'un des plus grands groupes australiens de casinos, a annoncé lundi avoir reçu une offre de rachat du fonds américain Blackstone, quelques semaines après s'être vu refuser une licence pour un casino géant en Australie.

Cette annonce, faite avant l'ouverture de la séance, a entraîné une hausse de plus de 20% du cours de l'action de Crown à la Bourse australienne.

L'offre américaine, reçue dimanche, est "une proposition non sollicitée, non contraignante et indicative", a précisé le groupe, qui fait l'objet de plusieurs enquêtes à la suite de soupçons de blanchiment d'argent et de liens avec le crime organisé.

Elle s'élève à 11,85 dollars australiens (9,15 USD) par action, soit 19% de plus que la moyenne pondérée des actions Crown depuis la publication de ses derniers résultats semestriels.

Cela représente un total de 8 milliards de dollars australiens (6,2 mds USD), selon les médias locaux. Blackstone détient déjà 9,99% de Crown Resorts, acquis en avril 2020.

L'action Crown a clôturé en hausse de 21% à 11,97 dollars australiens.

Cette proposition intervient alors que Crown Resorts a annoncé en février s'être vu refuser par les autorités australiennes la licence requise pour ouvrir un immense casino à Sydney en raison de liens présumés avec le crime organisé.

D'une valeur de plusieurs milliards de dollars, il devait trouver place dans une tour de 75 étages qu'il a construite sur la baie de Sydney, la plus haute de la ville.

Les autorités avaient décidé de suivre les recommandations d'une enquête publique selon laquelle Crown aurait "facilité" des opérations de blanchiment d'argent liées à des Triades chinoises et à d'autres groupes du crime organisé.

Cette enquête avait été lancée à la suite d'informations parues dans la presse affirmant que des casinos du groupe en Australie étaient utilisés à des fins de blanchiment d'argent provenant de la traite des êtres humains, du trafic de drogue, du terrorisme ou de l'exploitation sexuelle des enfants.

Le groupe Crown a également souffert d'une forte baisse de son activité en raison de la pandémie de coronavirus.

Le PDG de Crown et trois de ses directeurs ont démissionné à la suite de cette enquête alors que la présidente exécutive Helen Coonan a estimé "justifiées" ses conclusions et s'est engagée à prendre des mesures pour améliorer la gouvernance, la conformité et la culture de la société.

Blackstone, qui détient, depuis avril 2020 9,99% du groupe Crown, a déjà fait des incursions dans le secteur de l'hôtellerie et des casinos. Le fonds américain possède déjà le complexe hôtelier et le casino Cosmopolitan à Las Vegas.

Si son offre est menée à bien, Blackstone devra convaincre les régulateurs australiens qu'il est à même de gérer des casinos dans le pays. Crown Resorts a indiqué que son conseil d'administration allait désormais "démarrer le processus d'évaluation de la proposition".

(source : information.tv5monde.com/AFP)

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Même si l'offre légale est récente en Suisse, les casinos en ligne ont rapidement su séduire une large audience. C'est aussi un effet de la crise du Covid-19, mais la tendance semble durable et inquiète les milieux de la prévention.

Le plus grand casino de Suisse, à Zurich, est fermé en raison du Covid-19, comme les 20 autres maisons de jeu du pays.

Mais les pertes du groupe auquel il appartient sont pratiquement compensées par les gains en ligne. Son casino numérique, qui tourne à plein régime, compte déjà 80’000 joueurs enregistrés en à peine plus d'un an et le chiffre d'affaires s'envole.

"Le lockdown nous a un peu aidés"

"On était étonnés de voir à quel point le marché a bien réagi, on n'a pas pensé à 47 millions de francs la première année", remarque le directeur général de Swiss Casinos samedi dans le 19h30 de la RTS. "Naturellement le lockdown [confinement], en mars, nous a un peu aidés", reconnaît Marc Baumann.

La pandémie et ses conséquences ont dopé les affaires des sept casinos en ligne ouverts en 2020, avec un produit brut qui atteint 186 millions de francs. Cela représente 41% du chiffre des casinos terrestres, lui-même en baisse de 40% en raison des quatre mois de fermeture.

En ligne, "on est presque au cinéma"

La plupart des joueurs sont des hommes entre 30 et 45 ans, mais on trouve aussi des femmes. "Vous voyez vraiment qu'il y a une variété énorme de jeux", confie l'une d'entre elles.

Laëtitia a perdu des milliers de francs, mais cela ne l'empêche pas de jouer encore, consciente de l'engrenage pernicieux. "En ligne, on est désorienté", témoigne-t-elle. "On est presque au cinéma en quelque sorte, on n'a pas une matérialité qui nous permet de peut-être prendre la mesure des sommes qu'on dépense".

Des joueurs mieux contrôlés?

Ces risques sont du reste reconnus par les maisons de jeu. "Le casino en ligne est en général un peu plus dangereux qu'un casino terrestre", avoue Marc Baumann. "Mais de l'autre côté, on a un beaucoup plus grand contrôle sur le jeu car on voit tous les mouvements de jeu que vous faites."

Swiss Casinos dit avoir bloqué quelque 360 joueurs l’an dernier en raison de jeu excessif, soit l’équivalent d’un par jour. Mais si la technologie permet de mieux surveiller, elle permet aussi de mieux cibler et d'attirer de nouveaux joueurs grâce à la publicité.

Pubs omniprésentes et excessives

"Le problème est que la loi dit qu'on ne devrait pas faire de publicité excessive. Mais, pour nous, la publicité est clairement excessive parce qu'il y en a partout", relève la chargée de projet Jeux d'argent au Groupement Romand d'Etudes des Addictions (GREA).

"Et il y en a tout le temps", poursuit Camille Robert. "Maintenant, il suffit que je scrolle sur les réseaux sociaux et je tombe tout de suite sur des publicités de casinos."

Les dépenses publicitaires des casinos ont dépassé l'an dernier les 10 millions de francs. Pour la Commission fédérale des maisons de jeu, il n'y a cependant rien d'excessif ou d'illégal.

Son directeur l'assure, le numérique facilite les contrôles: "On a un dispositif d'enregistrement des données auxquelles on a accès en tout temps", souligne Jean-Marie Jordan. "Et si on a des doutes, une question sur un sujet, sur un joueur ou un domaine particulier, on peut accéder à ces données, les vérifier et voir si le casino a rempli son devoir et son obligation".

A ce jour, quatre casinos en ligne ont été condamnés, dont deux notamment pour avoir adressé des publicités à des joueurs interdits de jeu. Les amendes infligées vont de 100'000 francs à plus d'un million de francs.

(source : rts.ch/Gabriel de Weck/oang)

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MALTE, 19 mars 2021 - Le contenu d'ORYX Gaming, une société du Bragg Gaming Group (TSX : BRAG, OTC:BRGGF), est disponible en Suisse pour la première fois après avoir été intégré à la marque en ligne du Grand Casino Luzern.

Le Grand Casino Luzern exploite la marque mycasino.ch et détient près de 40 % des parts de marché du casino en ligne le plus important de Suisse. Les clients de mycasino.ch ont désormais accès à l'ensemble du portefeuille de jeux de GAMOMAT, le partenaire RGS exclusif d'ORYX, y compris les titres les plus performants Royal Seven, Ramses Book, Crystal Book et Take 5.

Le Grand Casino Luzern est le premier opérateur suisse à se lancer avec le contenu d'ORYX, et d'autres accords avec d'autres opérateurs seront bientôt annoncés. Le lancement avec le Grand Casino Luzern est le dernier d'une série d'accords en Croatie, en Roumanie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas et aux États-Unis qui permettront à ORYX de diversifier son empreinte mondiale et de se développer rapidement en dehors de ses marchés principaux.

L'année dernière, ORYX s'est vu décerner le certificat ISO/IEC 27001, qui est utilisé comme référence en matière de réglementation en Suisse. Le fournisseur est autorisé par la Malta Gaming Authority (MGA) et l'Office national roumain des jeux de hasard (ONJN) et son contenu est certifié ou approuvé dans 18 autres juridictions majeures.

Matevž Mazij, directeur général d'ORYX Gaming, a déclaré : "La Suisse est un jeune marché très intéressant et nous sommes heureux de pouvoir enfin mettre notre contenu en ligne avec le Grand Casino de Lucerne.

"Cela marque le début de notre aventure en Suisse et nous n'aurions pas pu choisir un meilleur partenaire que le principal opérateur du marché. Nous sommes impatients d'asseoir davantage notre présence dans le pays et de fournir aux joueurs le contenu de première qualité que nous avons à offrir."

Wolfgang Bliem, PDG du Grand Casino Luzern, a déclaré : "Après un processus d'intégration très fluide, nous sommes ravis de pouvoir désormais proposer le contenu éprouvé de GAMOMAT à notre base de joueurs.

"Notre activité continue à aller de mieux en mieux et notre offre a été encore améliorée par notre partenariat avec ORYX."



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En Allemagne, un casino en ligne va rembourser l’argent perdu par un joueur. Selon un avocat, un tel remboursement serait également possible en Suisse.

(source : https://www.20min.ch)

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Paris, le 10 mars 2021, 18h00 - Groupe Partouche, un leader européen des jeux, annonce ce jour son chiffre d’affaires consolidé pour le 1er trimestre de l’exercice 2021 (novembre 2020 - janvier 2021).

Activité à l’arrêt

Au cours de ce premier trimestre, tous les casinos français étaient fermés, en vertu des mesures générales prises par le Gouvernement pour faire face à l'épidémie de covid-19. A l’étranger, les casinos d’Ostende (Belgique) et Meyrin (Suisse) sont également restés porte close. Le casino de Crans-Montana (Suisse) a pu accueillir ses clients sur une courte période comprise entre le 14 et le 26 décembre inclus sur des horaires réduits, entre 10h et 22h. Le casino de Djerba (Tunisie) est resté ouvert mais contraint par un couvre-feu débutant à 20h.

En conséquence, le PBJ s’établit à 24,9 M€, en recul de -85,8 %. Il se concentre uniquement sur les casinos étrangers et plus particulièrement sur les jeux online suisses, qui ont démarré le 16 novembre 2020, et les jeux et paris online en Belgique. Leur PBJ global a plus que doublé à 24,3 M€, soit une progression de +132,3 %.
Après prélèvements, le Produit Net des Jeux (PNJ) enregistre une baisse de -78,4 % à 22,3 M€.
Au global, le chiffre d’affaires du 1er trimestre s’établit à 23,5 M€, en chute de -81,4 %.

L’activité hors-jeux génère un chiffre d’affaires de 1,2 M€ (-95,0 %) grâce notamment à l’ouverture de quelques hôtels logés au sein des casinos du Groupe et de l’hôtel Aquabella à Aix-en-Provence.

Assignation au fond contre son ancienne compagnie d’assurance

Groupe Partouche a assigné son ancienne compagnie d’assurance qui conteste sa demande d’indemnisation pour perte d’exploitation suite à l’interdiction faite à ses établissements de recevoir du public.

Prêt Garanti par l’État

Après un premier Prêt Garanti par l’État (PGE) de 19,5 M€ octroyé par les banques partenaires du Groupe en juin 2020, ces mêmes banques ont donné leur accord pour un deuxième PGE d’un montant de 59,5 M€.
Groupe Partouche se félicite de la confiance qui lui est accordée, fondée notamment sur sa capacité à voir ses activités reprendre dans des conditions satisfaisantes dès la réouverture de ses établissements.

Communiqué : Groupe Partouche - Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2021

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L’entreprise de jeu vidéo Atari va lancer le mois prochain un crypto-casino dans le monde virtuel de Decentraland (MANA).

L’application Decentraland, plateforme de réalité virtuelle interactive et open-source, est un peu à la frontière de Minecraft et Sim City, mais avec une touche de blockchain et une crypto-monnaie, le MANA, qui permet d'acheter des LAND, soit des parcelles de terrain virtuelles.

Une ville virtuelle dédiée aux jeux

L’entreprise française Atari entend bien se faire une place au XXIe siècle en s’appuyant sur le secteur de la blockchain et des crypto-monnaies. Rappelons que la société, qui s’est d’abord fait connaître avec des jeux comme PONG, a lancé sa propre crypto-monnaie baptisée Atari Token (ATRI) en octobre 2020.

Depuis, Atari multiplie les initiatives liées aux crypto-monnaies et annonce aujourd'hui le lancement d’un crypto-casino. Cet espace virtuel sera situé sur un terrain loué pour une durée initiale de deux ans sur la plateforme Decentraland, une application décentralisée basée sur Ethereum (ETH).

Le Las Vegas virtuel proposera ainsi des jeux sur le thème d’Atari, dont le « Atari Special », faisant la part belle à l’adresse plutôt qu'à la chance. Les joueurs pourront gagner le token natif de Decentral Games (DG) en jouant avec le token Decentraland (MANA), le stablecoin DAI et l’Atari Token (ATRI).

Selon le communiqué de Decentraland, les détenteurs de tokens DG pourront également participer à la gouvernance et à la prise de décisions liées à la gestion de cette ville virtuelle.

Implication d’Atari dans les crypto-monnaies

Fin 2020, Frédéric Chesnais, P.-D.G. d’Atari, avait déjà présenté le pari de la société sur les crypto-monnaies et les token non fongibles (NFTs) : « Je crois fermement à la blockchain, je pense que cette technologie est là pour de bon », affirmait-il alors.

Selon ses dires, Atari souhaite rendre les objets de collection numériques plus dynamiques et accessibles dans divers jeux et applications. L'entreprise est particulièrement désireuse de cibler le marché en plein essor des tokens non fongibles (NFTs). La société s’est déjà associée au projet de blockchain Enjin (ENJ) afin de lancer plusieurs NFTs.

Ce partenariat doit d'ailleurs permettre à d’autres développeurs de créer des jeux blockchain sous la marque Atari, par le biais d’accords de licence.

(Source : msn.com/CoinDesk, Decentraland)

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Depuis le 1er mars 2021, le Casinò Lugano SA offre à sa clientèle la possibilité de jouer en ligne.

Le 29 avril 2020, le Conseil fédéral avait étendu la concession du Casino de Lugano au droit d’exploiter des jeux de casino en ligne. Le Casino de Lugano a désormais obtenu l’ensemble des autorisations de jeu requises et peut maintenant offrir des jeux en ligne.

https://www.swiss4win.ch/

(source : esbk.admin.ch)

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Les joueurs exclus des casinos pour cause d’addiction seront mieux suivis. De nouvelles directives préconisent également une harmonisation dans le suivi des personnes à risques.

Entrée en vigueur en 2019, la loi sur les jeux d'argent prévoit que les casinos doivent s'associer avec un service spécialisé en addictions pour autoriser une personne interdite de jeu à rejouer. Cette procédure se faisait de manière très différente d'un canton à l'autre, faute de directives fédérales en la matière. La Fédération des professionnels des addictions a donc adopté les premières normes suisses pour les levées d'exclusion de jeu, dans le but de les harmoniser au niveau national et d'éviter les inégalités d'un canton à l'autre. Les entretiens d'évaluation menés par un spécialiste durent parfois à peine un quart d’heure pour statuer sur des situations souvent complexes», a rappelé la Fédération des professionnels des addictions. Lors de l'adoption de cette loi, les milieux de la prévention avaient déploré son manque d'efficacité à protéger les joueurs.

Aperçu détaillé de la situation financière

Dorénavant, le spécialiste en addictions va recevoir en amont un aperçu détaillé de la situation financière du joueur banni, des informations sur les motifs de son exclusion des casinos et son comportement de jeu. Les milieux de la prévention s’attendent à un double effet: une augmentation de l’utilisation des casinos en ligne à cause de la crise sanitaire, couplée à une hausse des exclusions et des demandes de levées d’exclusion.

Comportement évalué

L’accent a également été mis sur le suivi du joueur banni qui obtiendrait un feu vert pour rejouer. Son comportement de jeu est évalué par le casino deux à quatre mois après la levée d’exclusion. La réévaluation a lieu au plus tôt après six mois de déblocage. Les résultats sont communiqués au service spécialisé s’il y a risque de récidive.

(source : 20min.ch/AFP)

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