Le groupe Stadtcasino Baden vend ses parts dans Casino Davos AG à son ancien partenaire, le groupe belge Ardent. Les parties ont convenu de ne pas divulguer le prix de vente.

Les salariés sont repris par le repreneur. La transaction doit encore être approuvée par l'Office fédéral des jeux de hasard ESBK.

Jusqu'à présent, le parrainage du Casino Davos était réparti entre Stadtcasino Baden AG avec 46% des parts, le groupe belge Ardent avec 44% et Davos Destinations Organisation (DDO) avec 10%. Le Groupe Ardent a joué un rôle clé dans la mise en place du casino en ligne casino777.ch et a apporté son expérience en tant que fournisseur de casinos en ligne.



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Cession du casino suisse de Crans-Montana

Paris, le 18 octobre 2021, à 18h00

Groupe Partouche annonce avoir conclu un accord de cession portant sur l’intégralité des 57% de parts qu’il détient dans la société Casino de Crans-Montana (Suisse).

Cette cession, conditionnée à l’obtention de l’approbation de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), sera finalisée d’ici fin janvier 2022.

Selon les termes du crédit syndiqué du Groupe, la cession du casino de Crans-Montana contribuera soit, pour partie, à la réduction de la dette financière du Groupe, soit à un réinvestissement des sommes.

Fondé en 1973, le Groupe Partouche a su se développer afin de devenir un leader européen dans son secteur d'activité. Coté en Bourse, il exploite des casinos, un club de jeux, des hôtels, des restaurants, des centres thermaux et des golfs. Le Groupe exploite 42 casinos et emploie près de 4 100 collaborateurs. Il est reconnu pour ses innovations et ses expérimentations des jeux de demain, ce qui lui permet d'aborder l'avenir avec confiance en visant le renforcement de son leadership et la poursuite de la progression de sa rentabilité. Introduit en bourse en 1995, Groupe Partouche est coté sur Euronext Paris, compartiment B. ISIN : FR0012612646 - Reuters : PARP.PA - Bloomberg : PARP:FP

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Au cours des dicussions autour d'un budget de l'Etat de Monaco, le Gouvernement princier a dû s'expliquer sur son opposition à l'acquisition d'un casino à Londres par la SBM. Le Conseil national parle de "dysfonctionnement" et d'"échec".

Un casino Monte-Carlo SBM à Londres? C’était semble-t-il un beau projet. Mais un projet que le gouvernement n’a visiblement pas voulu concrétiser.

Quand il commence à rentrer dans le vif de la vie économique du pays, Balthazar Seydoux, ce jeudi dans son rapport, évoque la Société des Bains de Mer. "Les élus formulent le souhait que toutes les actions marketing et commerciales puissent être mises en œuvre afin de relancer au plus vite le secteur des Jeux. À ce sujet, ils regrettent l’échec, face à un autre investisseur, de la tentative d’achat d’un casino à Londres, qui représentait pourtant une opportunité stratégique exceptionnelle, à un prix très inférieur à sa valeur réelle de marché. Cela aurait donc également constitué une excellente opération financière pour la société. Le Conseil National demande au Gouvernement de s’interroger sur les dysfonctionnements qui ont conduit à cet échec, afin que cela ne se reproduise plus. Il demeurera donc particulièrement attentif aux opportunités de développement des activités de la SBM, notamment à l’international. En effet, le savoir-faire, l’expertise et la marque de la société doivent se développer au-delà de nos frontières."

Le ministre d’État ne donnera pas toutes les clés pour comprendre les raisons de "cet échec". "Cette acquisition incluait d’autres établissements de jeux situés au Royaume-Uni et en Égypte. Leur reprise impliquait un investissement important de modernisation, ainsi que des discussions avec les syndicats. De plus, le contexte n’était plus le même qu’en août 2019, puisque la SBM venait à peine de boucler un Plan de Sauvegarde de l’Emploi. Bien sûr, des divergences d’appréciation peuvent être relevées autour de cette décision. Mais elles ne peuvent être qualifiées de "dysfonctionnements". Et la SBM demeure attentive à toute nouvelle opportunité de développement à l’international."

Stéphane Valeri n’en démord pas: "Je ne peux que vous confirmer notre incompréhension devant l’échec de l’achat d’un casino à Londres à un prix exceptionnellement bas, alors que l’entreprise attendait une telle opportunité de développement depuis de très nombreuses années. Il faut en tirer toutes les conséquences, par la méthode du retour d’expérience, afin de ne pas rater la prochaine opportunité dans ce domaine."

(source : nicematin.com/Joëlle Deviras)

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S'il pose le pied sur le sol américain, le «patriarche des jeux d'argent» Hans Jecklin sera arrêté et mis en prison pour outrage. Tel est ce que vient de décider la justice américaine, dans le cadre de la procédure qui voit s'opposer l'entrepreneur alémanique à ses créanciers.

À la 9e Cour d'appel de San Francisco, l'honorable juge Atsushi Wallace Tashima ne cache pas son courroux. Fin août, il a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Hans Jecklin. La raison? L'entrepreneur alémanique, qui se dit adepte de la psychologie jungienne et du Tao, n'a répondu à aucune des demandes du juge dans une procédure qui l'oppose à ses créanciers, Invesco High Yield Fund, un fonds d'investissement de la banque Morgan Stanley.

Comme Gotham City l'écrivait en mai 2018, le Suisse est accusé d'avoir détourné de l'argent pour son propre compte, après l'échec du projet de casino Las Vegas Resort at Summerlin. Ce plan pharaonique avait capoté et provoqué la faillite de Seven Circle Gaming Corporation, la filiale américaine du groupe de Hans Jecklin, Swiss Casinos AG. Plus de 100 millions avaient disparu dans la débâcle, et Morgan Stanley a considéré que l'entrepreneur suisse n'y était pas pour rien.

La banque lui réclame plus de 38 millions de dollars, plus les intérêts depuis 2003. En avril 2019, la justice américaine a rendu un jugement en faveur de Morgan Stanley. Qui, deux mois plus tard, a demandé des informations (discovery) sur le patrimoine de Hans Jeckin dans le but de saisir des avoirs.

Cour non reconnue par la défense

Mais aux États-Unis, ses avocates Tamara Peterson et Nikki Baker n'ont rien transmis, expliquant qu'elles «ne se conformeront pas à l'ordonnance de la Cour obligeant la communication préalable parce qu'elles n'acceptent pas la compétence de cette Cour et qu'elles considèrent que sa décision n'est pas exécutoire en Suisse».

Les plaignants ont réclamé des sanctions, acceptées par la justice, qui a émis un mandat d'arrêt pour «outrage». La Cour d'appel vient de le valider, fin août, rejetant un recours de Hans Jecklin. S'il pose le pied aux États-Unis, il devra donc être incarcéré. «Cette arrestation est destinée à être coercitive et non punitive», précise le juge.

Joga et préceptes zen

Depuis ses déboires outre-Atlantique, Hans Jecklin semble avoir changé de vie. Son groupe Swiss Casinos Holding AG a été vendu à Hans-Ueli «Jöggi» Rihs. Depuis, la vie de cet octogénaire est rythmée par le yoga et les préceptes zen, comme il l'explique sur son site personnel.

«Si l'intention d'exprimer cet amour et cette sagesse infinis dans la manière dont nous nous sentons, pensons et agissons dans notre vie quotidienne ne doit pas rester une promesse vide, nous devons reconnaître et intégrer les aspects les plus sombres de notre nature - les influences personnelles, culturelles et animales inconscientes et écrasantes qui peuvent subrepticement confondre nos actions, écrit-il. Au lieu d'en avoir honte et d'en être irrités, nous pouvons les reconnaître à cœur ouvert et admettre leur potentiel d'enrichissement de notre être».

Hans Jecklin a toujours fermement contesté les accusations dont il fait l'objet aux États-Unis. Contacté, il n'a pas répondu aux sollicitations de Gotham City.

(source : swissinfo.ch/Gotham City)

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Le fisc a infligé un redressement fiscal de 2,5 millions d’euros à Patrick Partouche pour avoir acquis pour une bouchée de pain une participation dans une société détenant des casinos en Suisse.

Exclu Capital

Le groupe Partouche, n°2 français des casinos, détient 42 casinos, essentiellement en France, mais aussi deux en Suisse : l’un près de l’aéroport de Genève, et l’autre dans la charmante station de ski de Crans-Montana. Ces deux casinos sont détenus conjointement par le groupe Partouche et Ispar Holding, une société suisse qui détient en parallèle 4% du groupe Partouche.

Basée à Fribourg, Ispar Holding est détenu par la famille Partouche (dont la fortune est estimée à 132 millions d’euros), essentiellement par le fondateur du groupe Isidore et son fils Patrick. En 2010, Patrick est monté de 10% à 20% du capital de Ispar Holding, en rachetant pour 500.000 euros la participation détenue par Yassine Ben Abdessalem, un cadre du groupe Partouche d’origine tunisienne qui dirigeait les deux casinos suisses.

L’année suivante, le fisc, à l’occasion d’un contrôle, s’est penché sur cette cession, qui lui est vite apparue suspecte à plus d’un titre. D’abord, aucune trace du paiement des 500.000 euros n’a été retrouvée dans les comptes bancaires de Patrick Partouche. Surtout, la somme de 500.000 euros sous-estimait visiblement la valeur de Ispar Holding.

Patrick Partouche a alors avancé auprès du fisc diverses explications. D’abord, le paiement a été retardé car il avait des “difficultés” à réunir les 500.000 euros. Ensuite, le vendeur, Yassine Ben Abdessalem, pour régler la somme, lui avait accordé une convention de portage, et un crédit sans intérêt.

Mais ces explications ne convainquent pas le fisc, qui estime que l’opération est en réalité une donation déguisée, et inflige donc un redressement de 2,5 millions d’euros à Patrick Partouche, incluant une pénalité de 40% pour “manquement délibéré”. Pour arriver à ce chiffre, Bercy effectue sa propre valorisation de Ispar Holding, en se basant sur ses plantureux résultats : en 2009, un bénéfice net de 16 millions de francs suisses, et des dividendes de 7 millions de francs suisses. Cela est dû aux performances de deux casinos suisses, qui s’avèrent être de véritables vaches à lait: sur l’exercice clos fin octobre 2009, le chiffre d’affaires du casino de Genève s'élève à 27 millions d’euros, et à 11 millions pour celui de Crans Montana.

Le fisc, en utilisant une méthode mathématique basée sur les survaleurs, et une autre basée sur le rendement, valorise donc les 10% de Ispar Holding à 5,8 millions d’euros, soit 12 fois plus que ce que Patrick Partouche dit avoir payé.

Mécontent, Patrick Partouche conteste alors son redressement. Il objecte notamment que le fisc n’a pas informé Yassine Ben Abdessalem de la dernière étape de la procédure. Dans un premier temps, le tribunal judiciaire de Paris lui donne raison sur ce point: en mars 2020, il fait annuler la dernière étape de la procédure, mais cela ne change que marginalement le montant du redressement.

Et de toute façon, le fisc fait appel, avec succès: la cour d’appel de Paris vient de confirmer l’intégralité du redressement, rejetant tous les arguments de Patrick Partouche. Pour les juges d’appel, “l'existence de ‘difficultés financières’ de Patrick Partouche n'est pas démontrée. Patrick Partouche a bénéficié des dividendes attachés aux 10% de Ispar Holding SA à compter de l'exercice 2009. En 2009, Patrick Partouche a ainsi perçu la somme théorique de 1,7 million de francs suisses, très supérieure à la dette alléguée de 500.000 euros, et reconduite chaque année (moyenne de 675.000 euros par an)”.

Par ailleurs, “Patrick Partouche, alors qu'il prétend avoir réglé 500.000 euros à Yassine Ben Abdessalem, ne justifie pas de son paiement plus de dix années après la conclusion du contrat en 2010. Patrick Partouche produit à titre de preuve du paiement à Yassine Ben Abdessalem, un courriel de l’attachée de clientèle de son agence bancaire de 2016, ‘information concernant votre instruction de virement’, relatif à un virement de 500 000 euros. Mais ce document, postérieur à la procédure de rectification, n'est pas étayé par la confirmation du virement, par un relevé bancaire ou par un écrit du donataire”.

Pareillement, la cour relève que Patrick Partouche n’a pu fournir ni la convention de portage ni le crédit vendeur qu’il prétend avoir conclu avec Yassine Ben Abdessalem, documents qui n’ont pas non plus été déposés auprès du fisc français ou suisse, pas plus que l’accord de vente des 10%.

Certes, Patrick Partouche a bien fourni une valorisation de Ispar Holding, effectuée par un expert qu’il a choisi, Multifiduciaire Fribourg. Mais “Patrick Partouche contredit son propre expert”, relève la cour. En effet, cette expertise conclut que “le prix de 500.000 euros ne correspond pas à la valeur de marché des actions, et une valeur de 2,5 millions d’euros pourrait être contestée, ne tenant compte ni de la valeur vénale réelle, ni des bénéfices réalisés”.

Contacté, le cabinet CMS Francis Lefebvre, avocat de Patrick Partouche, a répondu “ne pas avoir pour habitude de commenter des affaires en cours”.

(source : capital.fr/Jamal Henni)

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Après 12 ans d’interdiction totale, l’Ukraine autorise à nouveau les jeux d’argent. Une manière de lutter contre tout un système clandestin, mais aussi de remplir les caisses du pays. Mais celui-ci n’a pas exorcisé tous ses démons.

Dans la ville ukrainienne de Dnipropetrovsk, aujourd’hui rebaptisée Dnipro, les gens se pressent dans une salle de jeux où est projetée la demi-finale de la Champions League, qui oppose Barcelone et Chelsea. Un match palpitant, sur lequel les parieurs ont sans doute beaucoup d’espoir. Mais dans le complexe de loisirs de cinq étages, une machine à sous se détraque et prend soudainement feu, et l’incendie s’étend vite aux machines voisines, bien plus nombreuses que les règles ne le permettent. Le bâtiment ne dispose pas de sorties de secours aux normes. Neuf personnes périssent dans l’incendie, onze autres sont blessées. C’était le 7 mai 2009 ; un drame qui a précipité l’interdiction totale des casinos et des établissements de jeux d’argent en Ukraine, y compris sur le Web.

Le retour des bandits manchots

Mais 12 ans plus tard, le pays a décidé de renouer avec le jeu légal. Kiev se couvre de publicités pour de nouveaux casinos alors que le gouvernement a octroyé 40 licences d’exploitation de jeux d’argent, et espère ainsi ramener 160 millions d’euros par an dans des coffres qui en ont bien besoin. Une libéralisation certes, mais que l’Ukraine veut mener de manière responsable selon Anton Kuchukidze, le président du Conseil ukrainien des jeux d’argent : « Le potentiel ici est très élevé, c’est une success-story pour l’Ukraine. C’était affreux avant 2009, il n’y avait pas de protection sociale. Les enfants et les accros au jeu avaient accès aux casinos, bien qu’ils soient sous le contrôle du gouvernement. Les machines à sous étaient partout et le marché n’était de facto pas contrôlé. On peut dire que la fermeture du secteur en 2009 était une bonne chose, mais ce qui a suivi était encore pire. Le marché s’est déplacé dans l’ombre et a continué illégalement, tandis que le gouvernement n’en percevait aucun revenu. »

Des établissements de standing

Un manque à gagner qui compte pour beaucoup dans le revirement des autorités ukrainiennes, mais celles-ci comptent bien tracer une démarcation claire entre le jeu légal et illégal, tant dans les casinos qu’en ligne. Seuls les hôtels d’un certain standing peuvent ouvrir un casino et des règles devraient empêcher l’accès aux joueurs dépendants. Les amendes prévues en cas de violation des règles sont importantes et M. Kuchukidze est convaincu que cela permettra de limiter les risques d’addiction. Le gouvernement espère placer l’Ukraine sur la carte comme un haut lieu des jeux d’argent en Europe de l’Est.

Gros gains et corruption

Un constat encore optimiste toutefois, car les taxes nouvellement instaurées restent élevées : les casinos en ligne devront payer une taxe annuelle de 170.000 euros, indépendamment de leurs revenus. Les joueurs devront également payer une taxe de 19,5 % sur leurs gains. C’est beaucoup, même si un nouveau système de taxes est sur les rails, alors que les salles de jeux illégales sont loin d’avoir disparu dans le pays.

De même d’ailleurs pour la corruption : la police ukrainienne a récemment arrêté un membre de la Commission ukrainienne de réglementation des jeux et des loteries, soupçonné d’avoir accepté un pot-de-vin de 90.000 dollars pour l’octroi d’une licence de jeu. Pas de quoi altérer l’enthousiasme de M. Kuchukidze en tout cas: « Plus de dix sociétés étrangères ont manifesté leur intérêt pour le marché ukrainien des jeux d’argent lorsque le projet de taxe est passé en première lecture. Je pense que lorsqu’il sera adopté, nous verrons davantage d’investisseurs en Ukraine, et c’est naturel, car l’Ukraine est le plus grand marché des jeux d’argent en Europe et nous le verrons plus tard. »

(source : msn.com/Matthias Bertrand)

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Berne, 17.09.2021 - Toutes les concessions octroyées à ce jour à des maisons de jeu suisses expirent en décembre 2024. Lors de sa séance du 17 septembre 2021, le Conseil fédéral a été informé du calendrier prévu pour leur renouvellement. Le Conseil fédéral devrait ainsi prendre des décisions de principe sur le renouvellement des concessions en avril 2022. La décision sur l’attribution des concessions devrait suivre en octobre 2023.

En 2002, 2003 et 2012, le Conseil fédéral a octroyé à 21 maisons de jeu au total une concession pour l'exploitation de jeux de casino. En 2019, 2020 et 2021, sur la base de la nouvelle loi sur les jeux d'argent, il a étendu les concessions de onze de ces maisons de jeu à l'exploitation de jeux de casino en ligne également. Toutes ces concessions et extensions de concessions expirent au 31 décembre 2024. Le Conseil fédéral doit donc procéder à une nouvelle attribution des concessions avant cette date. Selon la loi sur les jeux d'argent, c'est la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) qui est chargée d'instruire la procédure d'octroi des concessions.

La CFMJ va présenter un rapport sur le paysage des casinos en Suisse, assorti de recommandations sur l'attribution des nouvelles concessions. C'est sur cette base que le Conseil fédéral prendra, probablement en avril 2022, des décisions de principe, concernant notamment le nombre et le type de concessions à octroyer, ainsi que sur la procédure d'attribution. La procédure d'appel pour le dépôt des demandes de concession devrait être menée entre mai et septembre 2022. Le Conseil fédéral pourrait alors décider de l'attribution des concessions en octobre 2023.


Adresse pour l'envoi de questions

Ruedi Schneider, directeur suppléant, chef ad interim, T +41 58 463 12 61, info@esbk.admin.ch


Auteur

Conseil fédéral
https://www.admin.ch/gov/fr/accueil.html

Département fédéral de justice et police
http://www.ejpd.admin.ch

Commission fédérale des maisons de jeu
http://www.esbk.admin.ch

(source : esbk.admin.ch)

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Les pompiers sont intervenus tard lundi soir en raison d’une fumée qui s’échappait du toit du casino. L’incident rappelle l’incendie de la salle en décembre 1971.

Le centre de traitement des alarmes a été avisé lundi vers 23 h 30 qu’un fort dégagement de fumée s’échappait du toit du Casino de Montreux. Une fois sur place, les pompiers ont mis en place un important dispositif d’évacuation.

La rue du Théâtre a été complètement fermée et tous les clients ainsi que les employés du casino ont dû quitter les lieux préventivement le temps de l’intervention, a indiqué mardi la police cantonale vaudoise dans un communiqué.

Les pompiers, qui craignaient qu’il s’agisse d’un incendie, ont pu rapidement déterminer que le dégagement de fumée était dû à un problème technique d’une chaudière. Celle-ci laissait échapper d’importantes volutes de fumée depuis un conduit d’évacuation situé sous le toit du casino.

Aucune personne n’a été blessée ni incommodée en raison de la fumée. Les personnes concernées par l’incident ont pu regagner l’établissement deux heures après le début de l’intervention des pompiers.

Ironie du sort, l’incident s’est produit 50 ans après le fameux incendie qui a ravagé le Casino de Montreux le 4 décembre 1971. Depuis, la chanson «Smoke on the water» de Deep Purple est devenue l’hymne de Montreux.

(source : 24heures.ch/Comm/AMI)

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Le nombre de joueurs interdits de casino en raison d'un risque de dépendance a nettement augmenté l'an dernier en Suisse. Plus de 10'000 nouvelles interdictions ont été enregistrées contre environ 4000 les années précédentes, rapporte la NZZ am Sonntag.

A la fin de l'an dernier, 72'322 accros des casinos et des jeux en ligne étaient interdits de jeux en Suisse, selon la nouvelle statistique de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ). Ce nombre a augmenté de 10'870 personnes par rapport à 2019 (+4836 à fin 2019).

Nombre des exclusions des jeux au niveau Suisse
Les dernières statistiques de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ).

Nouveaux casinos en ligne

L'ouverture de trois nouvelles maisons de jeu en ligne l'année dernière, sans compter deux nouvelles ouvertures en 2021, a "certainement contribué à cette augmentation", estime la porte-parole de la Commission fédérale des maisons de jeu Marjorie Perusset.

Elle ajoute que cette forte augmentation est principalement due au fait que de nombreux joueurs de casino en ligne ne fréquentent pas les établissements non-virtuels. Il s'agit souvent de nouveaux clients qui n'ont pas attiré l'attention des établissements de jeux avec pignon sur rue.

Il est encore trop tôt pour évaluer l'impact de la pandémie sur les comportements de jeu, car "2020 a été la première année complète au cours de laquelle les casinos sous licence ont exploité leurs services en ligne", explique Marjorie Perusset. La commission des casinos considère toutefois que le grand nombre de suspensions est la preuve que les mesures de prévention fonctionnent et sont appliquées.

Face à l'augmentation des problèmes liés au jeu, la fondation Addiction Suisse demande des restrictions publicitaires et la création d'un groupe d'experts chargés de conseiller les autorités et les prestataires.

En Suisse, les casinos, physiques ou en ligne, génèrent un chiffre d'affaires annuel d'environ 650 millions de francs et les joueurs dépensent même près d'un milliard de francs en loteries et paris sportifs, indique le journal dominical.

Des exclusions inscrites dans la loi

Selon la loi, un casino doit émettre une interdiction de jeu s'il sait ou doit supposer qu'une personne est surendettée ou ne remplit pas ses obligations financières. Cela s'applique aussi si la personne risque de jouer des sommes d'argent disproportionnées par rapport à ses revenus et à sa fortune.

Un casino interdit en outre l'accès à une personne s'il sait ou doit supposer qu'elle est dépendante aux jeux sur la base d'un rapport d'un organisme spécialisé ou d'une autorité sociale.

Les joueurs peuvent par ailleurs décider à tout moment par eux-mêmes de se faire interdire de jeux. Les organisateurs de jeux d'argent qui imposent des interdictions doivent tenir un registre des personnes

(source : rts.ch/cab avec ats)

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L'autorité intercantonale de surveillance des jeux d’argent (GESPA) a tranché. Les joueurs et joueuses accro qui font l'objet d'une exclusion des jeux en Suisse devront désormais être écartés de la participation aux Loteries électroniques, souvent appelées "tactilos".

Dans les nouvelles autorisations délivrées à la Loterie Romande pour les dix jeux de loterie électronique qu'elle exploite, la GESPA explique que, désormais, les personnes faisant l'objet d'une interdiction des jeux en Suisse devront être aussi exclues des tactilos.

"La Loterie Romande doit pour cela mettre en place des mesures concrètes et efficaces, qui s'appliqueront soit lors de l'accès au jeu, soit lors du paiement des gains", affirme la GESPA dans un communiqué diffusé mercredi.

Détecter et exclure

L'exclusion des jeux constitue aux yeux de la GESPA un nouvel élément particulièrement important dans l'ensemble des mesures de protection des joueurs contre le jeu excessif, car la dangerosité de ces jeux est jugée élevée, précise l'autorité de surveillance.

Concrètement, la Loterie Romande aura donc désormais l'obligation de détecter et d'exclure les joueurs "problématiques", une norme qui est déjà en vigueur pour les casinos. Elle peut cependant encore faire recours auprès du Tribunal des jeux d'argent.

Ce changement intervient dans le cadre de la mise en conformité des autorisations d'exploitation avec la nouvelle loi fédérale sur les jeux d'argent, entrée en vigueur en 2019.

Un tiers des prises en charge

Les acteurs de la prévention dénonçaient de longue date la dangerosité des tactilos. Au Centre du jeu excessif au CHUV à Lausanne, les accros à ce type de loteries représentent plus d'un tiers des prises en charge.

"On voit comment ces jeux, qui sont relativement inoffensifs lorsqu'ils sont présentés sous forme de billets à gratter, se muent en bombe addictologique dans leur forme numérique", expliquait le médecin responsable du Centre Olivier Simon fin août dans l'émission Mise au Point.

(source : rts.ch)

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Les actions des casinos sont en forte baisse en Chine après l'annonce par les autorités de Macao d'un projet de plus grand contrôle politique sur l'industrie du jeu dans cette ville surnommée le « Las Vegas de la Chine ». Les pertes de certains de ces établissements se comptent en millions de dollars.

Cette chute vertigineuse, qui atteint parfois un quart de la valeur d'un titre, intervient alors qu'une consultation publique de 45 jours vient d'être lancée. Elle vise à accroître la surveillance de l'industrie du jeu, alors que le secteur connaît déjà un contrôle renforcé ces dernières années.

Le gouvernement de cette région semi-autonome chinoise entend en effet placer des représentants dans les conseils d'administration des exploitants de casinos. Leur rôle : superviser les opérations et réprimer les activités bancaires clandestines. Les groupes soumis à ce durcissement des restrictions détiennent les licences indispensables pour exploiter des casinos à Macao, seule ville en Chine où les jeux d'argent sont autorisés.

Macao dépend quasi entièrement du secteur du jeu, à hauteur de 55% de son PIB. L’île rapporte d’ailleurs plus en une semaine que Las Vegas en un mois. Le gouvernement déplore une telle dépendance de l'économie, qui est responsable de l'augmentation du coût de la vie.

(source : rfi.fr)

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A partir du lundi 13 septembre, il faudra montrer un certificat Covid pour pouvoir aller dans les bars, restaurants (sauf en terrasse), au cinéma, dans les musées, les casinos et les lieux sportifs, comme les salles de sports et les piscines.

En extérieur, il sera demandé pour les rassemblements de plus de 1 000 personnes.

Seules les personnes de plus de 16 ans sont concernées.

Dans plusieurs cantons, les services de réanimation sont saturés, et le taux de vaccination est trop faible pour inverser la tendance. En effet, seule la moitié de la population est complètement vaccinée.

Les pass sanitaires homologués par l'Union européenne, délivrés notamment par la France, sont reconnus par les autorités suisses.

Cette mesure est valable jusqu'en janvier 2022, mais pourra être abrogée avant si l'évolution de l'épidémie s'améliore.



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L’autorité intercantonale de surveillance des jeux d’argent (GESPA) examine la possibilité d’exclure les joueurs problématiques des loteries électroniques, communément appelées "Tactilos", révèle dimanche l’émission Mise au Point. Cette obligation est pour l'heure réservée uniquement aux casinos et aux opérateurs de jeux en ligne.

Pierre-Alain Varone était ce que l'on appelle un joueur excessif. L'homme de 51 ans, aujourd'hui traité, assouvissait son besoin pathologique de jouer sur les Tactilos qu'il trouvait dans les différents bars et cafés du Bas-Valais.

Depuis la mise sur le marché de ces loteries électroniques par la Loterie romande en 1999 et jusqu’à sa prise en charge thérapeutique en 2018, il estime avoir englouti près d’un million de francs dans ces machines.

"Je jouais l’intégralité de mon salaire, soit 4000 francs par mois", explique-t-il dimanche dans l'émission Mise au Point. "J’ai volé tout le monde, mon père, ma soeur, mes employeurs, pour pouvoir financer cette addiction. J’ai même contracté un emprunt de 25'000 francs auprès d’un organisme de crédit que j’ai dépensé en une seule journée."

Nombreuses consultations

Au Centre du jeu excessif au CHUV à Lausanne, les accros aux loteries électroniques représentent plus d’un tiers des prises en charge. "On voit comment ces jeux, qui sont relativement inoffensifs lorsqu’ils sont présentés sous forme de billets à gratter, se muent en bombe addictologique dans leur forme numérique", constate le médecin responsable du Centre Olivier Simon qui voit défiler les "patients Tactilos" depuis 20 ans.

"La vitesse de jeu est très élevée et les patients que nous traitons y dépensent facilement plusieurs centaines de francs en quelques minutes", poursuit-il. "Toutes les données cliniques convergent pour indiquer que ces loteries électroniques font partie de la catégorie des jeux les plus dangereux, au même titre que les machines à sous."

Guerre des chiffres

Les acteurs de la prévention dénoncent la dangerosité des Tactilos depuis leur mise en service. Ils estiment par ailleurs que les dispositifs de loterie électronique ciblent, volontairement ou non, une population fragile.

"Les chiffres dont nous disposons dans les pays qui nous entourent indiquent que la petite part de joueurs pathologiques (entre 1 et 2%) représente près de la moitié du chiffre d’affaires de ce type de jeux", détaille Jean-Felix Savary, secrétaire général du Groupement romand d’études des additions. "On fait ainsi de l’argent sur une population vulnérable, sur des gens malades, que nous devrions plutôt aider."

Du côté de la Loterie romande, ces chiffres sont contestés. "Ils se basent sur des études internationales qui ne sont pas applicables à la Suisse", souligne Jean-Luc Moner-Banet, directeur de la société d’utilité publique. "Notre système de régulation, nos jeux, notre contexte ne sont pas les mêmes. Une étude faite dans un système X ne s’applique pas automatiquement dans un système Y."

Régulation

Chaque année, la Loterie romande reverse l’intégralité de ses bénéfices, soit plus de 200 millions de francs en moyenne ces dernières années, dans les domaines de la culture, du sport, du patrimoine et de l’action sociale.

"Les loteries électroniques représentent un peu plus de 18% de notre produit brut des jeux, ajoute Jean-Luc Moner-Banet. "Elles constituent surtout un moyen efficace de lutter contre le jeu clandestin dans les bistrots et l’implantation de réseaux parallèles qui exploitent des machines à sous."

La question d’une régulation plus stricte des Tactilos est à l’étude au sein de l’autorité intercantonale de surveillance des jeux d’argent (GESPA), dans le cadre de la mise en conformité de l’autorisation d’exploitation avec la nouvelle loi fédérale sur les jeux d’argent entrée en vigueur en 2019. Le régulateur examine notamment la possibilité de mettre en oeuvre une obligation de détecter et d’exclure les joueurs telle qu’elle est déjà en vigueur pour les casinos.

(source : rts.ch/François Roulet/fgn)

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Illégales, réduisant la possibilité de lutter contre les addictions, les nouvelles plateformes où tout se paie en bitcoin mettent l’industrie des jeux d’argent sous forte pression.

Ils ont pour surnoms Kawa, Secod ou Roshtein. Sur leur chaîne hébergée par la plateforme Twitch, en live devant plusieurs centaines, voire milliers de téléspectateurs, ils passent une bonne partie de leur temps à perdre ou à gagner des montants parfois astronomiques aux machines à sous. Jeudi dernier, en quelques heures, le streamer Tyler Niknam faisait monter le solde de son compte de 100’000 à 2,8 millions de dollars, devant une moyenne de 35’000 personnes.

Depuis quelques mois, les jeux d’argent connaissent une popularité inédite sur le site de streaming appartenant à Amazon. Ils la doivent à une nouvelle génération de sites: les crypto-casinos. Ces maisons de jeu, où tout se paie en bitcoin, en litecoin ou encore en ethereum, n’hésitent pas à dépenser l’équivalent de centaines de milliers de dollars pour sponsoriser ces jeunes streamers. À cela s’ajoute une myriade de bonus offerts pour attirer de nouveaux joueurs.

Dangers d’addiction

L’agressivité commerciale de ces sites baptisés Stake.com, Roobet ou Duelbits ne poserait pas de problème si un cinquième du public n’était pas mineur sur Twitch, et surtout s’ils n’étaient pas totalement illégaux. Basées aux Caraïbes, à Curaçao (Antilles néerlandaises) ou dans d’autres paradis fiscaux, ces maisons de jeu enfreignent les lois de nombreux pays, à l’instar des lois suisses.

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«La dépendance aux jeux d’argent est celle qui a le plus de conséquences tant sur l’entourage que pour le reste de la société.»

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À première vue, le problème ne semble pas très neuf. La guerre contre les sites de jeux d’argent illégaux remonte déjà à un certain nombre d’années. Avec l’essor des crypto-casinos ces derniers mois, la lutte s’est pourtant drastiquement accentuée. Car contrairement aux versements classiques d’argent, nécessitant la détention d’une carte bancaire, ou un compte de type Twint en Suisse, les transactions en cryptomonnaie sont anonymes. Un simple pseudonyme suffit pour ouvrir un portefeuille virtuel où planquer ses bitcoins.

Cette incapacité de savoir qui joue sur ces sites en ligne pose d’énormes soucis. L’âpre bataille menée contre l’addiction aux jeux d’argent s’en trouve compliquée. «Cette dépendance est celle qui a le plus de conséquences tant sur l’entourage que pour le reste de la société», rappelle le secrétaire général du GREA (groupement romand d’études des addictions), Jean-Félix Savary.

Inquiétude des autorités

Alors que les maisons de jeu sont fortement régulées sur le plan national et représentent des recettes fiscales importantes (248 millions de francs versés à l’AVS en 2020), cette concurrence échappe à toutes formes de règles. Le succès inquiète de plus en plus les autorités de nombreux pays, et des premières décisions ont été prises ces derniers mois.

En France, l’ampleur du problème est telle que l’Autorité nationale des jeux (ANJ) a préféré rompre avec la discrétion dont elle est coutumière. Fin juillet, elle indiquait avoir ordonné le blocage des sites Cbet.gg et Stake.com. «Nous avons décidé pour la première fois, de donner un écho à ces jugements pour attirer l’attention du public sur la dangerosité de ces sites illégaux qui enregistrent des audiences particulièrement élevées», peut-on lire dans le communiqué de l’ANJ.

Dans les pays anglo-saxons, les inquiétudes sont similaires. La Commission britannique des jeux d’argent adressait, il y a quelques semaines à peine, un avertissement aux opérateurs de jeux en bitcoins pour qu’ils obtiennent les licences nécessaires, sous peine de sanctions.

Sous pression aux États-Unis, Twitch s’est aussi décidé à agir. Depuis une dizaine de jours, si les streamers peuvent toujours jouer aux machines à sous, ils ont l’interdiction de faire la promotion des crypto-casinos sur leurs chaînes. À plus long terme, il est fort probable que la plateforme adopte la même politique que ses concurrents (YouTube et Facebook Gaming): l’interdiction pure et simple de la diffusion de ce type de contenus.

Une Suisse peu alarmiste

En Suisse, en revanche, que ce soit du côté des autorités ou des maisons de jeu directement concernées par cette concurrence illégale, le ton se veut moins alarmiste. «D’un point de vue légal, il n’existe aucune différence entre un opérateur offrant des jeux d’argent non autorisés en Suisse à l’aide d’argent réel ou virtuel», répond la Commission fédérale des maisons de jeu. Elle précise toutefois que les principaux sites en cryptomonnaie ont déjà fait l’objet d’un blocage au sein de nos frontières. Après test, une bannière empêche effectivement d’accéder à Stake.com, l’un des leaders du marché. Le souci est qu’à l’aide d’un système VPN (Virtual Protocol Network), il est très facile pour les joueurs de contourner ces blocages géographiques.

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«Le fait que des fournisseurs illégaux continuent d’apparaître nous motive à améliorer continuellement notre offre (sur jackpots.ch).»

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Cette concurrence ne semble pas non plus mettre sous pression les quelques casinos suisses qui proposent déjà des jeux sur internet. «Le fait que des fournisseurs illégaux continuent d’apparaître nous motive à améliorer continuellement notre offre (sur Jackpots.ch)», assure Patrick Senn, porte-parole du casino de Baden. Selon lui, cela sera suffisant pour réduire la motivation des Suisses à aller tenter leur chance sur des sites illégaux.

Le discours est clairement différent au sein des organismes qui luttent pour protéger les joueurs. «Au côté des offres de microtrading de type Yuh (ndlr: nouvelle application financière numérique de Swissquote et de PostFinance) ou des systèmes de butins aléatoires (loot boxes) développés par l’industrie du jeu vidéo, ces crypto-casinos augmentent encore les risques d’addiction», regrette Jean-Félix Savary. Pour le GREA, la nouvelle vague de sites illégaux rappelle à quel point «la législation suisse sur les jeux d’argent est obsolète, basée sur un modèle où l’on défend surtout le milliard de recettes accumulées par les jeux d’argent et non pas leurs victimes».

(source : tdg.ch/Olivier Wurlod)

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Berne, 18.08.2021 - Lors de sa séance du 18 août 2021, le Conseil fédéral a octroyé aux casinos de Bâle et de Montreux une extension de leur concession au droit d’exploiter des jeux en ligne. Sur les 21 maisons de jeu suisses, onze sont désormais en droit d’offrir des jeux en ligne à leur clientèle.

Acceptée en juin 2018 par près de 73 % des votants et entrée en vigueur au début de 2019, la loi fédérale sur les jeux d'argent permet aux 21 maisons de jeu de Suisse d'exploiter des jeux de casino en ligne moyennant une extension de leur concession.

Sur recommandation de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), le Conseil fédéral a approuvé les demandes d'extension présentées par les casinos de Bâle et de Montreux. La CFMJ doit cependant encore examiner et autoriser les offres de jeux avant que les deux établissements puissent les mettre en ligne.

Pour rappel, le Conseil fédéral avait étendu les concessions de six établissements en 2019. L'année passée, trois maisons de jeu supplémentaires ont obtenu le feu vert du Conseil fédéral. Les casinos de Bâle et de Montreux sont les dixième et onzième maisons de jeu suisses à voir leur concession étendue.


Adresse pour l'envoi de questions

Emina Veladzic, adjointe du directeur
T +41 58 461 81 36



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ATLANTIC CITY, N.J. — Les joueurs que les restrictions sanitaires ont tenus loin des machines à sous et des jeux sur table depuis un an semblent en voie de propulser les casinos américains vers la meilleure année de leur histoire.

Reste maintenant à voir si un nouveau variant plus contagieux viendra mettre des bâtons dans les roues d'une industrie qui amasse actuellement de l'argent à un rythme sans précédent.

Les données dévoilées mardi par l'American Gaming Association (AGA), qui défend les intérêts de l'industrie des paris, démontrent que les casinos américains ont connu le meilleur deuxième trimestre de leur histoire, avec des revenus de 13,6 milliards $ US.

Les chiffres indiquent aussi que l'industrie a jusqu'à présent encaissé des revenus pratiquement équivalents à ceux de 2020, en dépit des fermetures et des restrictions imposées après leur réouverture.

Il est évident que 2021 pourrait être la meilleure année de l'histoire des casinos aux États-Unis, surpassant potentiellement les 43,9 milliards $ US engrangés en 2019. Près de 25 milliards $ US ont été remportés pendant les six premiers mois de l'année.

«Les résultats du premier semestre sont vraiment remarquables, a dit le PDG de l'association, Bill Miller. On n'a pas encore entièrement laissé la COVID-19 derrière nous, mais je suis confiant que le premier semestre de 2021 a jeté des bases solides pour la pleine reprise de l'industrie.»

Le rapport ne fait toutefois aucune mention de l'impact du variant Delta, une version plus contagieuse du coronavirus dont l'effet commençait à se faire sentir à la fin du deuxième trimestre et qui est maintenant responsable de la majorité des nouvelles infections aux États-Unis.

Les casinos sont ouverts sans restrictions d'achalandage dans les 25 États qui comptent actuellement des casinos commerciaux (ceux qui ne sont pas gérés par des tribus autochtones).

Vingt-deux de ces États ont constaté une hausse des revenus générés par les paris au deuxième trimestre de 2021, comparativement à celui de 2019 (on ne peut comparer avec 2020, en raison des fermetures). Dix-neuf des 25 États ont fait mieux pendant le premier semestre de 2021 qu'en 2019.

Les paris sportifs et les paris en ligne ont permis à l'industrie du casino de survivre à une année pendant laquelle les établissements physiques ont été fermés. Ce sont toutefois les paris en personne qui alimentent la relance cette année.

L'AGA y voit l'impact d'un allègement des restrictions et un reflet de la demande contenue des consommateurs.

Les revenus générés par les paris sportifs ont chuté de 8 %, à 889 millions $ US, entre le premier et le deuxième trimestre, en raison d'un calendrier moins chargé.

Les revenus découlant des paris en ligne ont battu un nouveau record trimestriel, à 901 millions $ US, une hausse de 15 % par rapport au premier trimestre de 2021.

(source : msn.com/Wayne Parry, The Associated Press)

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Au début de ce mois, le Casino de Neuchâtel est devenu le dernier casino terrestre de Suisse à se lancer sur la plateforme GaminGenius™ de Gamanza. Le Casino de Neuchâtel a conçu un site web de casino sur mesure pour sa marque en ligne ; Hurrah (www.hurrahcasino.ch), que Gamanza a développé sur son cadre mobile et web dans le cadre d'une fourniture de plate-forme clé en main.

Hurrah Casino adopte une approche intéressante avec son bonus de bienvenue en offrant aux nouveaux joueurs un énorme 100% sur leurs 4 premiers dépôts, avec un maximum qui augmente avec chaque dépôt. Le moteur de bonus et le CRM en temps réel de Gamanza ont été entièrement intégrés à la plateforme, permettant à Hurrah Casino de suivre les interactions individuelles des joueurs avec les campagnes, ainsi qu'une analyse plus large des communications ouvertes, des bonus activés et des nouveaux dépôts.

Le directeur des jeux en ligne du Casino de Neuchâtel, Fabien Nanchen, a déclaré : " Nous avons estimé qu'il était vraiment important pour l'équipe de Neuchâtel de travailler autant que possible avec des fournisseurs suisses et, au cours des 18 derniers mois, nous avons compté sur le soutien et les connaissances de Gamanza pour développer ce nouveau produit pour le marché suisse. Nous espérons que les joueurs vont adorer la marque et l'univers que nous avons créé avec Hurrah !".

Le directeur commercial de Gamanza, Robert Civill, a commenté : " Ce lancement est une nouvelle étape importante pour Gamanza, car il consolide notre statut de partenaire compétitif sur les marchés réglementés. Ce fut un plaisir de travailler avec l'équipe du Casino de Neuchâtel et nous sommes impatients de soutenir Hurrah Casino dans le futur."

(source : gamanza.com)

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La société berlinoise Digastro, qui se concentre sur la numérisation de l'industrie gastronomique, a gagné le Grand Casino de Bâle comme client majeur. Grâce au logiciel de commande de Digastro Casino, les clients du casino peuvent facilement commander des snacks et des boissons à la table de jeu ou au distributeur automatique.

Les jeux d'argent sont par nature une activité qui ne tolère pas les distractions. Grâce au logiciel de commande Digastro Casino, les clients du Grand Casino de Bâle peuvent désormais passer des commandes directement à leur place à l'aide d'une tablette ou par code QR en utilisant leur propre smartphone.

Grâce à cette solution numérique, le personnel se concentre sur la commande et le bon service, les joueurs ne sont pas ralentis dans leur plaisir juste parce que la petite faim a appelé. Le jeu de hasard nécessite de la concentration et ne tolère pas les distractions inutiles. La facture de la restauration peut être réglée avec le logiciel de commande Digastro Casino directement en ligne ou directement sur place au bar.

Malak Beshai - Gastronomy Manager Grand Casino Basel : "Pourquoi avons-nous choisi le logiciel Digastro ? D'une part, la communication parfaite par le contact personnel avec les fournisseurs fait de la numérisation un jeu d'enfant. Et pour un autre : Contrairement aux autres fournisseurs de solutions logicielles dans le secteur de la gastronomie, l'entreprise berlinoise ne participe pas à notre chiffre d'affaires."

Un avantage fondamental de la numérisation est et reste le traitement rapide et simple des dossiers commerciaux. Chaque commande est enregistrée numériquement, ce qui signifie qu'il n'y a plus de paperasse.

Barkin Baksel, fondateur et PDG de Digastro, à propos de sa collaboration avec le Grand Casino de Bâle : "Nous avons déjà aidé plus de 100 petits restaurants et grandes chaînes de restaurants en Allemagne à assurer leur existence dans la crise actuelle de Corona grâce à notre solution numérique. Maintenant, nous attendons avec impatience notre premier gros client en Suisse".

DiGastro GmbH est une jeune société informatique berlinoise qui s'est fixé pour objectif de numériser le secteur allemand de la restauration. Les fondateurs de l'entreprise sont deux informaticiens d'une vingtaine d'années. Il y a trois ans, alors qu'ils étaient encore étudiants, Barkin Baksel et Samir Schafii ont eu l'idée de développer des menus numériques et des systèmes de commande sur tablette. Avec leur nouveau produit - un logiciel de service de livraison - les entrepreneurs informatiques de Neukölln entament le deuxième chapitre de l'histoire passionnante de leur entreprise. Différence importante par rapport aux services de livraison bien connus qui dominent le marché : pas de partage des revenus par DiGastro GmbH. Au contraire, la société informatique offre un service dans tous les domaines numériques.

Le Grand Casino de Bâle est l'un des huit casinos de catégorie A en Suisse. Il est situé à Bâle-St. Johann, à proximité immédiate de la frontière française.

(source : werbewoche.ch)

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A partir du 15 juillet 2021, le Casino Neuchâtel SA offre à sa clientèle la possibilité de jouer en ligne.

Le 25 novembre 2020, le Conseil fédéral avait étendu la concession du Casino de Neuchâtel au droit d’exploiter des jeux de casino en ligne. Le Casino de Neuchâtel a désormais obtenu l’ensemble des autorisations de jeu requises et peut maintenant offrir des jeux en ligne.

Hurrah Casino Neuchâtel

(source : esbk.admin.ch)

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