La branche s'est consolidée l'an dernier: elle a généré un chiffre d'affaires direct et indirect de près de 1,3 milliard de francs. 3530 personnes ont été exclues de jeu. Face aux casinos, les loteries défendent leur place.

Les jeux sont faits, et même fort bien faits, pour les casinos suisses. L'an dernier, les 19 maisons de jeux ont augmenté leur chiffre d'affaires global de 14%, avec un produit brut des jeux atteignant 874 millions de francs. Pour Adriano Censi, président de la Fédération suisse des casinos (FSC), 2005 a été «une première année de véritable consolidation».

Forte croissance Les résultats rendus publics hier à Berne par la FSC révèlent une croissance impressionnante: depuis 1999, le produit brut des jeux a plus que doublé. Et si tous les casinos qui emploient 2224 collaborateurs (équivalents pleins-temps) sont aujourd'hui sortis des chiffres rouges, ceux de Davos et de Saint-Moritz, qui souffrent de conditions économiques difficiles, ont droit, cette année encore, à un taux d'impôt préférentiel de 20%. Environ 60% de la totalité du produit brut des jeux ont été réalisés par les sept grands casinos de type A (grands jeux et machines à sous sans limite de mises ni de gains), le reste par les douze casinos de type B (Kursaal avec mises et gains limités).

Bingo Mendrisio Le produit brut des jeux 2005 s'est monté par exemple à 86,5 millions pour le casino A de Montreux (+ 10 millions), à 18,5 millions pour le casino B de Fribourg (+ 4,7 millions) et à 16,5 millions pour celui de Crans-Montana (+ 2,2 millions). Les meilleurs résultats ont été obtenus par le casino B de Mendrisio (121,5 millions) et le casino A de Lugano (102 millions).

chers automates Les trois quarts du chiffre d'affaires des casinos ont été réalisés avec les automates, le reste avec les tables de jeu. Des performances qui s'expliquent. Depuis novembre 2004, les casinos B bénéficient de règles allégées: la mise des machines à sous a grimpé à 25 francs, les gains maximaux à 25 000 francs. En outre depuis le 1er avril 2005, la concurrence avec les machines à sous de hasard installées dans les cafés est tombée. Ces appareils permettaient d'obtenir un produit brut des jeux de quelque 180 millions de francs selon la FSC.

Merci les étrangers L'an dernier, les 18 casinos membres de la FSC ont accueilli 4,4 millions de visiteurs, contre 4,1 millions l'année précédente. Plus de la moitié des joueurs (53%) ont été comptabilisés par les onze casinos alémaniques, 30% par les trois casinos tessinois et 17% par les quatre casinos de Suisse romande. En outre, un tiers du produit brut des jeux provient de la clientèle étrangère selon la première étude sur la «Signification des casinos pour l'économie suisse». Présentée hier à Berne et réalisée par la société BHP sur mandat de la FSC, elle montre aussi les effets induits par les casinos. Avec un chiffre d'affaires direct et indirect estimé à près de 1,3 milliard de francs, les casinos font partie des branches économiques à haute valeur ajoutée.

13 300 exclusions L'an dernier, 3530 cas d'exclusion de jeu ont été enregistrés, dont les trois quarts sont des exclusions volontaires. 330 joueurs ont souscrit à une «convention de visite», un outil créé à la fin 2004 imposant une restriction du nombre de visites mensuelles dans les casinos. Jusqu'à la fin 2005, 13 300 personnes ont été exclues des casinos suisses. Selon le président de la FSC, les mesures de prévention contre la dépendance au jeu sont «exemplaires au niveau mondial et souvent présentées dans des conférences internationales».

plus de concessionsLe nombre de licences de casinos n'est pas définitif. Le Conseil fédéral va examiner cette année si de nouvelles concessions peuvent être attribuées. Adriano Censi se montre réservé. Estimant que la croissance sera plus faible cette année, il craint qu'une augmentation du nombre de casinos n'ait des incidences négatives directes sur les maisons de jeux existantes.

(source : laliberte.ch/Pascal Fleury)

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BERNE Un joueur bernois a glissé 100 francs en pièces de 5 dans une machine à sous. En huit minutes, il remporte 5 233 786 fr., exemptés d'impôts!

Le record européen des slot machines est tombé vendredi soir à 22 h 30 au Grand Casino Kursaal de Berne. Un joueur de Berthoud (BE) a remporté très exactement 5 233 786 fr. 88 (3 350 480.76 €) en huit minutes, en jouant 100 francs thune par thune. Un montant qui fait rêver jusqu'au Casino de Montreux, qui ne pratique pas les jackpots progressifs sur ses 335 machines à sous. Le personnel du Kursaal s'est partagé un pourboire de 25 267 francs et 90 centimes...

Le Swiss Jackpot est pratiqué dans les grands casinos de Berne, de Bâle, de Lucerne, de Saint-Gall et de Baden, qui disposent chacun de 20 machines avec des chances égales. «Montreux et Lugano devraient bientôt nous rejoindre», espère le directeur du Kursaal, Stefan Harra. Avec une mise minimum d'un franc, la probabilité d'aligner les cinq lampes d'Aladin est d'une sur 7,8 millions, un taux proche de la Loterie romande. Le dernier jackpot remonte au 19 octobre, lorsqu'un joueur a gagné 3,4 millions au Grand Casino de Saint-Gall. Le Swiss Jackpot est reparti vendredi avec une cagnotte de 2,7 millions.

Le gagnant de vendredi empochera la totalité de sa mise: contrairement aux joueurs de loteries, ceux des casinos ne rétrocèdent pas 35% d'impôts anticipés! Une différence de traitement qui irrite le directeur adjoint de la Loterie romande, Jean-Luc Moner-Banet: «C'est une concurrence contre laquelle nous ne pouvons pas lutter. Mettons les jeux de hasard et d'argent à égalité!»

Pourquoi les joueurs de casino sont-ils exemptés d'impôts par la loi? «Le législateur a privilégié ce secteur de manière injustifiable, sachant que les bénéfices des casinos sont taxés entre 20% et 80% au profit de l'AVS», relève Jean-Luc Moner-Banet. Cette explication n'est pas contredite par le directeur du Grand Casino de Berne: «Nous payons 46% d'impôts sur le revenu brut, soit 24 millions en 2005.» Tous casinos confondus, le montant versé à l'AVS frise les 400 millions.

(source : lematin.ch/VINCENT DONZÉ)

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LAUSANNE - Les cantons romands défendent leurs compétences dans le domaine des jeux de loteries. Ils contestent devant le Tribunal fédéral (TF) une décision de la Commission de recours des maisons de jeux tombée le 5 septembre dernier.

Chef de la police du commerce du canton de Vaud, Alain Jeanmonod a confirmé l'information donnée par la Radio suisse romande (RSR). La démarche des cantons révèle une nouvelle fois l'opposition des cantons aux décisions de la Commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ).

En juin 2004, celle-ci avait décrété un moratoire sur l'installation de nouveaux jeux de type "Tactilo", le temps de déterminer s'il s'agit de machines à sous et s'ils tombent sous le coup d'une interdiction.

Mais les cantons romands estiment être seuls compétents en matière d'autorisation et de surveillance des sociétés de loteries et de jeux de loteries. Ils considèrent que la CFMJ empiètent sur leurs compétences, relève M. Jeanmonod.

En septembre 2004, ils avaient envisagé de déposer une réclamation de droit public au TF. Ils ont entre-temps décidé de mettre cette démarche entre parenthèses et de s'associer au recours déposé contre le moratoire par la Loterie romande.

Déboutés par la Commission de recours des maisons de jeux, qui leur a dénié la qualité de parties à la procédures, les cantons ont adressé un recours de droit public au TF, précise le chef de la police du commerce du canton de Vaud.

La controverse ne touche pas uniquement la Suisse romande. La Commission fédérale pour les maisons de jeu (CFMJ), qui veille à ce que les casinos respectent les prescriptions légales, a interdit l'installation de loteries électroniques en Suisse alémanique. Une décision qui a suscité l'opposition de SWISSLOS.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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Depuis vendredi, le casino de Crans-Montana n'appartient plus au groupe Didot-Bottin mais à celui de Partouche, le numéro un du monde des jeux en France qui possède déjà les locaux de Saxon. Cette transaction ne devrait rien changer au fonctionnement du casino du Haut-Plateau.

Porte-parole de Partouche pour la Suisse, le notaire fribourgeois Albert Nussbaumer ne cache pas qu'une future éventuelle concession pour Saxon intéresse toujours le groupe français, mais ne se fera pas au détriment de Crans-Montana. «Contrairement à la stratégie de la Commission fédérale des jeux en 2001, nous estimons qu'il y a la place dans le Valais romand pour un casino de montagne à Crans-Montana et un établissement de plaine à Saxon.» Le Nouvelliste

(source : laliberte.ch/Vincent Fragnière)

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Le maire de Bienne ne démord pas: il veut un casino dans sa ville. Après la candidature de la ville de Zürich, qui se verrait bien accueillir un tel établissement, Hans Stöckli a réitéré sa volonté d'obtenir une licence: «Bienne possède le potentiel, il serait donc erroné d'abandonner», a-t-il déclaré à l'ATS. On se rappelle que Bienne avait perdu son casino en 2001, suite à la nouvelle distribution des concessions. Actuellement, le Casino Palace dispose de deux jeux d'adresse qui rencontrent peu de succès. Selon Hans Stöckli, ces machines sont des «contradictions en soi». Le maire espère à moyen terme ne plus avoir à exploiter de tels appareils et vise l'obtention d'une licence de casino B. Cela pourrait se réaliser lors de la prochaine attribution des concessions. Le Casino Palace dispose d'infrastructures qui pourraient accueillir les machines à sous dans un délai relativement court. En plus, la ville de Bienne bénéficie d'une expérience en matière d'exploitation de casino. La candidature biennoise repose donc sur des bases solides, selon Hans Stöckli. L'ouverture d'un casino engendrerait des rentrées fiscales brutes se chiffrant à plus de 20 millions de francs par année. L'établissement serait géré par la société Congrès Tourisme et Sport (CTS). Egalement en lice pour l'obtention d'une licence casino B, la ville et le canton de Zürich ont officialisé leur candidature en juin. A l'instar de Bienne, Zürich avait été éconduit en 2001. Cette fois-ci, la ville au bord de la Limmat espère décrocher la timbale grâce à un projet pas trop ambitieux.

(source : journaldujura.ch)

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Madeleine Joye

Machines à sous · Le fabricant de Guin abandonne les automates installés dans les cafés et restreint son activité aux casinos. Deux succursales seront fermées. Législation «prohibitive» montrée du doigt.

L'orage grondait depuis plusieurs mois dans le monde de la machine à sous : le coup de tonnerre a éclaté hier avec le communiqué d'Escor annonçant qu'il abandonne l'installation et l'exploitation des automates dans les cafés et les restaurants. De ce fait, l'entreprise fribourgeoise va fermer deux succursales en Suisse alémanique et biffer 62 emplois, dont 34 à Guin.

Dans son communiqué, Escor pointe un doigt accusateur sur la législation «prohibitive» imposée au secteur des machines à sous. Depuis le 1er avril en effet, seules les machines proposant des jeux d'adresse sont admis hors des casinos, mais les joueurs ne les aiment pas et le chiffre d'affaires d'Escor a dégringolé de quelque 90%. Christian Vollmer, directeur, accuse aussi la Commission fédérale des maisons de jeux d'avoir aggravé les choses en interprétant la loi de façon arbitraire, et en mettant jusqu'à deux ans pour homologuer les nouveaux appareils.

Pas de syndicats
Les 62 personnes licenciées aujourd'hui s'ajoutent aux quarante déjà remerciées il y a un mois. Ainsi, de 122 l'an dernier, les employés d'Escor se retrouveront à douze (à ses belles années, l'entreprise en a compté plus de 400). La direction est réduite de cinq à trois personnes et les administrateurs passeront de sept à trois lors de la prochaine assemblée générale, annonce aussi Escor. Un plan social a été établi, sous forme d'une somme calculée selon l'âge et l'ancienneté dans la maison. Ceux qui resteront jusqu'à la fin pour aider à la liquidation toucheront une prime. Mais il n'y aura pas de négociations avec les syndicats : «Je ne veux pas voir un syndicaliste; tout ce qui nous arrive est de la faute aux gauchistes», tonne M. Vollmer.

Le directeur ne se fait pas trop de soucis pour ses jeunes techniciens : «Ils sont bons et devraient retrouver du travail; ce sera plus difficile en revanche pour les personnes de 45 à 60 ans qui sont là depuis longtemps.»

Pour les cafetiers-restaurateurs, la décision d'Escor ne va pas changer grand-chose dans l'immédiat. «Les contrats restent en vigueur et nous sommes en contact avec quelques intéressés qui pourraient les reprendre», assure le directeur. Qui lance aussi un coup de griffe dans cette direction : «Frustrés par la baisse du chiffre d'affaires, les cafetiers s'en sont pris aux exploitants des machines; or ils ont un lobby de 20 000 à 30 000 établissements, et ils n'ont presque rien fait pour contrer la loi.»

30 ans de chicaneries
Escor, qui exploite près de mille machines dans treize cantons, dont environ la moitié à Fribourg, a réalisé l'an dernier un bénéfice de 4 millions de francs, pour un chiffre d'affaires de 40 mio, tous secteurs confondus. L'entreprise avait budgétisé 4 mio de déficit pour cette année; elle estime aujourd'hui que sa perte pourrait atteindre 20 mio.

Mais elle dispose aussi de liquidités - 30 mio à la fin de 2004. C'est pour assurer sa pérennité que ses dirigeants se sont résolus à des mesures draconiennes, affirme le communiqué. Selon Christian Vollmer, il s'agit de sauver l'argent qui reste pour faire autre chose. Escor va désormais se concentrer sur les casinos, mais reste ouvert à des participations dans des maisons de jeux ou «d'autres secteurs présentant un intérêt stratégique».

C'est en 1973 que Escor a été fondé à Fribourg, avant de déménager à Guin. S'il éprouve des regrets à l'égard de sa commune de domicile, le premier fabricant fribourgeois de machines à sous n'a pas d'états d'âme envers le canton : «On nous a chicanés pendant trente ans et, pour le casino, on nous a préféré des étrangers», reproche Christian Vollmer.


Principal concurrent, Proms y croit encore

stéphanie schroeter

«Ce qui arrive à Escor m'attriste. Depuis 25 ans, la concurrence entre nos deux entreprises était rude mais saine et respectueuse.» Directeur de Proms, Christian Blanquet se dit «déçu» par le manque de combativité d'Escor, qui a décidé d'abandonner l'exploitation et l'installation d'automates dans les cafés et restaurants.

«J'aurais préféré que les dirigeants ne baissent pas les bras si vite, même si cette situation renforce notre position sur le marché national! Ils m'ont proposé de reprendre leurs contrats avec environ 800 établissements romands et alémaniques, mais l'investissement est très important et nous n'avons pas les moyens financiers nécessaires.»

Pour le directeur de Proms, «Escor, c'est fini!» Il ne croit pas aux chances de survie de l'entreprise singinoise, qui souhaite désormais concentrer ses activités sur son secteur des casinos. «Escor possède 33% des actions d'un casino à Locarno. Son partenaire, Novomatic, un des leaders mondiaux de la fabrication de machines à sous, pourrait racheter les actions. Que peuvent-ils faire ensemble alors qu'Escor n'a plus d'argent?»

Fidèle à la devise qui veut qu'on n'abandonne pas un bateau en pleine tempête, Christian Blanquet, en bon capitaine, compte bien tout mettre en oeuvre pour redresser la barre. Et cela malgré les pertes financières (environ 5 millions de francs) et les licenciements (une cinquantaine d'emplois sur environ 158 sont récemment passés à la trappe).

Depuis le début du moisde juin et jusqu'au 31 août, les employés de l'entreprise fribourgoise spécialisée dans la fabrication et l'exploitation de machines à sous sont au chômage technique. Ils ne travaillent plus qu'à 10%, soit un jour par semaine. En outre, Proms a fermé au début du mois trois de ses cinq salons de jeux à Fribourg et Marly (La Liberté du 5 juillet). «Je suis très confiant. Nous allons remonter la pente petit à petit. Pour cela, j'attends les homologations de la Commission fédérale des maisons de jeux à Berne pour mettre en service une version améliorée et plus attractive de notre machine à sous d'adresse. Chaque jour, nos clients nous demandent quand les nouvelles machines vont arriver. Ils l'attendent, c'est la preuve qu'ils nous font encore confiance. Un deuxième jeu est également à l'étude à Berne, et nous en élaborons un troisième destiné aux personnes âgées.»

Et si les modifications tardaient encore, ou pire, si elles étaient refusées? «La Commission bernoise travaille plus vite qu'auparavant, et je pense que la décision tombera ces prochaines semaines. C'est clair que nous n'allons pas attendre des mois. Sinon, nous pourrions prendre le même chemin qu'Escor...»


Le chant du cygne de l'exception fribourgeoise

Patrice Favre

Avec la décision d'Escor se tourne une page sinon glorieuse, du moins originale, de l'histoire fribourgeoise. On ne voit pas en effet la maison Proms continuer seule une aventure décidément ruineuse. Pendant des décennies, Fribourg fut en effet le seul canton romand à autoriser les machines à sous dans les bistrots, alors que la Constitution fédérale avait interdit tous les jeux de hasard sur sol suisse - à l'exception de quelques casinos où la mise était limitée à 5 francs.

Mais Fribourg avait des arrangements avec le hasard. L'ajout d'un bouton supplémentaire sur ses machines obligeait le joueur à réagir en cas de victoire: il devait appuyer sur le bouton pour faire tomber ses gains. Le hasard devenait de l'«adresse», et l'interdiction fédérale était contournée.

Cette particularité fribourgeoise semble très ancienne: un règlement de 1959 de la loi sur le commerce fait déjà mention de ces machines! Les autres cantons romands n'en ont jamais voulu, malgré plusieurs essais. En février 1998 encore, lors d'un débat au Grand Conseil vaudois, le socialiste Eric Caboussat comparait les jeux d'argent au fait de «lancer sa femme sur le trottoir»!

Parmi les douze cantons alémaniques qui les autorisaient aussi (dont Zurich), aucun n'en avait autant que Fribourg: 1676 en 1996, d'après la Confédération - un chiffre exagéré, d'après Alain Maeder, chef de la Police du commerce à Fribourg, qui parle de 1400 machines à sous. A l'époque, les Fribourgeois mettaient 200 millions de francs par an dans ces machines, selon une estimation du Conseil d'Etat de décembre 1996. Depuis 1994, la mise était limitée à 2 francs, et le gain maximal à 50 francs.

Ce «vice» particulier n'était pas du goût de tous. Les travées du Grand Conseil gardent le souvenir de virulents débats, animés entre autres par la socialiste Claire Nordmann-Tschopp, très remontée contre ces jeux où se perdait la paie des ouvriers.

La mémoire journalistique, elle, se souvient de polémiques homériques entre François Gross, alors réd' en chef de «La Liberté», et Jean Martinet (l'homme de «Sauvez Gottéron»), alors patron d'Escor. Martinet avait même organisé un face-à-face entre ses employés et l'éditorialiste de Pérolles, sans grand succès.

La justice, elle, se souvient d'une centaine de cafetiers qui, au moment où les machines étaient vidées, s'arrangeaient avec une entreprise de la place et ne déclaraient qu'une partie des bénéfices au fisc. Dénoncée en 1991, l'affaire avait conduit à quelques condamnations et à de nombreuses amendes.

En 2000,entrait en vigueur la nouvelle loi fédérale sur les jeux, qui faisait suite à l'approbation des casinos par le peuple, en 1993. La Confédération, cette fois, n'a rien laissé au hasard. Plus question de bouton à presser, il faut désormais une véritable «adresse» pour gagner. Les machines à sous, elles, sont réservées aux casinos.

Fribourg, grâce au baroud d'honneur de ses députés à Berne, avait obtenu un délai de cinq ans pour passer aux machines d'adresse. Le délai s'achevait le 31 mars 2005. Quatre mois plus tard, l'échec des nouveaux jeux est patent et l'exception fribourgeoise prend fin.

(source : laliberte.ch)

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BERNE - Les 19 casinos de Suisse affichent un bon bilan pour leur première année d'exploitation complète. La Commission fédérale des maisons de jeu n'a pas relevé de graves manquements en 2004. La question des jeux hors casino reste la principale épine.

Les maisons de jeu ont dans l'ensemble été gérées de manière adéquate, s'est félicité le président de la CFMJ Benno Schneider en présentant le rapport annuel de la commission. Le produit brut des casinos est en outre passé à 769 millions de francs (+ 37 %). Selon M. Schneider, ce montant ne devrait plus beaucoup augmenter.

Les recettes de l'impôt se sont élevées à 372 millions (+ 43 %) dont 317 millions iront à l'AVS et 55 millions aux dix cantons d'implantation des douze casinos B. Le Tessin (28 millions) et Genève (10,3 millions) se taillent la part du lion.

La CFMJ s'est aussi penchée sur la protection des joueurs face à la dépendance. Les résultats de ses inspections seront disponibles cet été, puis analysés. Selon la commission, le fonctionnement des mesures sociales dépend principalement de la qualité de la formation du personnel. Les contrôles d'entrée ont bien fonctionné.

La principale épine dans le pied de la CMFJ reste la question des machines à sous. Celles servant aux jeux de hasard sont formellement interdites dans les restaurants depuis avril 2005. Elles ne sont autorisées que dans les casinos disposant d'une concession. Dans 13 cantons, quelques 600 machines ont dû être retirées.

Autre préoccupation de la commission, la légalité des jeux télévisés à gain d'argent et du pronostic sportif "Sportip". L'admissibilité de ce dernier fait actuellement l'objet d'une procédure devant le Tribunal fédéral (TF).

Mais l'affaire qui a fait le plus de bruit concerne les automates comme le "Tactilo" romand et le "Touchlot" alémanique. La commission remplit son mandat légal en son âme et consience, "même si la Loterie romande veut faire pression sur elle par son travail de relations publiques", a déclaré son président.

La CFMJ a ouvert une procédure administrative pour clarifier la légalité de ces appareils. Le 10 juin 2004, elle a interdit, par décision superprovisoire, aux sociétés de loterie d'installer de nouvelles machines de ce type. Les distributeurs Tactilo déjà en service en Suisse romande ne sont pas concernés.

Les recours contre cette décision ont tous été rejetés. La compétence de la CFMJ de trancher a été reconnue par le TF. La commission devrait rendre sa décision finale à la fin de l'été ou à l'automne.

(source : laliberte.ch)

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BADEN - Un incendie s'est déclaré dans l'installation frigorifique centrale du casino de Baden (AG) peu après 02h00. Une cigarette serait à l'origine du sinistre. Plusieurs centaines de personnes ont été évacuées. Les dégâts se montent à 50 000 francs.

La cigarette aurait bouté le feu à des feuilles sèches dans le local où sont installés les frigos, a indiqué la police cantonale argovienne. Les visiteurs du casino ont dû quitter les lieux à cause de la fumée mais n'ont couru aucun danger, a précisé la police. Les jeux ont pu reprendre après 50 minutes.

(source : lexpress.ch)

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Montreux • Après avoir réalisé le chiffre d’affaires record de 7,8 millions de francs pour le seul mois de mars, le Casino Barrière s’apprête à accueillir son millionième visiteur.

Bientôt un million de visiteurs! Après avoir démarré sur les chapeaux de roues, l’année 2005 s’annonce celle de tous les records pour le Casino de Montreux. Seul casino A de Suisse romande, il a déjà enregistré une augmentation de 12’000 visiteurs (+8,6%) par rapport aux quatre premiers mois de l’année 2004, mais enregistre surtout un chiffre d’affaires de 7,867 millions rien que pour le mois de mars, réalisant ainsi son meilleur mois depuis l’ouverture en février 2003. L’établissement s’apprête par ailleurs à accueillir son millionième visiteur le 7 juin, avec une grande fête gratuite, buffets et boissons incluses.

Boxe et jazz
Samedi 28 mai, un grand meeting de boxe organisé par le Montreux Boxing Team se tiendra dans les murs du Casino. Durant l’après-midi, les meilleurs boxeurs amateurs de Suisse romande s’affronteront pour l’attribution du titre de champion romand, finales dès 19h et en soirée se dérouleront trois combats professionnels. Rappelons que la salle de spectacles du Casino accueillera pas moins de 16 soirées dans le cadre du Montreux Jazz Festival, faisant la part belle au jazz et à la chanson française, avec notamment quelques grandes dames, dont Tori Amos, Cassandra Wilson, Lisa Stansfield, Marianne Faithfull et Juliette Gréco (informations détaillées sur le site www.montreuxjazz.com).

Machine Terminator
Depuis que sa mise minimale a été abaissée un franc, le «Craps» remporte un grand succès, Montreux étant le seul casino lémanique à offrir ce jeu de dés légendaire qui fait fureur à Las Vegas. Le Casino propose en tout 21 tables et 6 jeux différents, dont la majorité dans la salle principale où se trouvent également les machines à sous.

Dans le salon panoramique des jeux de table du 1er étage, plusieurs nouveaux modèles de machines à sous de la dernière génération font leur apparition, dont la légendaire «Terminator». L’espace jeu principal compte désormais 324 unités, dont certaines permettent des mises dès 5 centimes déjà. L’établissement figure d’ailleurs au deuxième rang des casinos helvétiques en terme de chiffre d’affaires sur cette offre de jeu.

(source : leregional.ch/SN)

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Les casinos suisses ont enregistré en 2004 plus de 4 millions de visiteurs et des gains de 769 millions de francs, soit 37 pourcent de plus que l’an dernier.

De cette somme, 316 millions ont été versés dans les caisses de l’AVS et 54 millions dans celles des cantons où se trouvent ces établissements de jeux.

Avec plus de 4 millions de visiteurs, les casinos suisses ont amélioré l'an passé leur fréquentation d'un million de personnes. Satisfaite, la Fédération suisse des casinos (FSC) a abordé mardi à Berne ses sujets de préoccupation politiques.

«En très peu de temps, la Suisse est devenue un 'pays à casinos'», s'est félicité Adriano Censi, président de la FSC.

La FSC s'est par ailleurs félicitée de la mise en place de standards communs dans les casinos en octobre 2004 pour la prévention et la détection précoce de clients montrant des comportements de jeu problématiques.

L'an passé, les casinos ont prononcé environ 3500 exclusions, ce qui a porté le nombre total d'exclus à 9700.

D’autre part, toujours selon Adriano Censi, la loi sur les maisons de jeu a déjà été contournée. Pour lui, des automates de loterie dans les bars et les restaurants tels que le «Tactilo» et son équivalent alémanique le «Touchlot» faussent la concurrence.

Mi-juin 2004, la Commission fédérale pour les maisons de jeu (CFMJ) a décrété un moratoire sur l'installation de nouveaux appareils, le temps de déterminer s'il s'agit de machines à sous et s'ils tombent, par conséquent, sous le coup d'une interdiction. Sa décision est attendue pour l'été prochain.

Autres jeux, autres joueurs
Dans les restaurants, bars et cafés une nouvelle génération de machines à sous devrait attirer une nouvelle de clientèle. Depuis le 1er avril, des jeux d'adresse remplacent peu à peu les bandits manchots.

Les nouveaux appareils font appel à l'habilité des joueurs: à leur sensibilité tactile, leur vitesse de réaction ou leurs capacités stratégiques. Douze modèles ont été jusqu'ici agréés par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ).

Comme pour les automates de jeux de hasard, la mise varie de un à cinq francs selon les cantons, et le gain va de un à 100 francs, tandis que la perte correspond à l'argent misé.

Les responsables de la branche tablent sur des pertes pendant une à deux années de transition. Les deux sociétés fribourgeoises Escor et Proms, numéros un et deux des machines à sous sur le marché suisse, prévoient des baisses du chiffre d'affaires de 40%, respectivement 50% pour l'année en cours.

La situation devrait se redresser progressivement à partir de 2006. Mais il n'est pas certain que le niveau d'avant 2005 puisse être atteint, même si tous les bandits manchots qui devaient être débranchés jusqu'au 1er avril sont remplacés par des automates de jeux d'adresse (cinq au maximum par établissement).

(source : swissinfo.org)

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BERNE - Le 1er avril, les bandits manchots devront avoir disparu des cafés et des salons de jeu de Suisse. Ils pourront être remplacés par des machines à sous proposant des jeux d'adresse. Mais les exploitants s'attendent à une importante perte de gains.

La loi sur les maisons de jeu, entrée en vigueur le 1er avril 2000, interdit tout jeu de hasard en dehors des casinos au bénéfice d'une concession. Une période transitoire de cinq ans a toutefois été prévue pour la poursuite de l'exploitation des bandits manchots dans les établissements publics, où la limite était fixée à cinq appareils. Ce délai échoit jeudi.

Dès vendredi donc, environ 6000 machines à sous devront avoir été débranchées des cafés et salons de jeu des treize cantons qui les ont autorisées (AG, AI, AR, BE, FR, GL, LU, NW, OW, SH, TG, UR, ZG), rappelle la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ). Elles pourront être remplacées par des appareils à sous de jeux d'adresse, comme les jeux vidéo de réaction et les flippers.

Nombre d'exploitants ont profité jusqu'au dernier moment du délai qui leur était imparti. Ce n'est que mercredi que la société Escor a commencé à mettre hors service ses 1100 automates à sous, a expliqué son directeur Norbert Mauron. Proms, en revanche, a d'ores et déjà remplacé un appareil à sous sur deux, selon son directeur Christian Blanquet.

En Suisse, l'industrie des automates génère un chiffre d'affaires de 162 millions de francs et emploie quelque 1200 personnes, selon les données de son association faîtière Swissplay.

Avec ce changement, les exploitants craignent de ne pas toucher le jackpot. Dans un premier temps, du moins, car les amateurs de jeux de hasard ne sont pas les mêmes que ceux de jeux d'adresse, où l'habilité du joueur détermine son gain. Reste que certains apprécient l'ambiance du café et ne mettront jamais les pieds dans un casino, estime Christian Blanquet.

Escor prévoit une baisse de 40 % de son chiffre d'affaires annuel alors que la société Proms parle de 50 %. A leurs yeux, la situation devrait se redresser progressivement vers la fin de l'année.

Les contrevenants à la nouvelle loi s'exposent à une poursuite pénale et à une peine d'arrêts ou à une amende pouvant atteindre 500 000 francs.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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Porrentruy (AP) Le procès des braqueurs du Casino du Jura s'est ouvert lundi matin devant le Tribunal criminel de Porrentruy (JU). Huit prévenus, soupçonnés d'avoir pris part à cette agression à main armée, au cours de laquelle le croupier de l'établissement avait été grièvement blessé à fin novembre 2002 à Courrendlin, répondent de brigandage devant la justice jurassienne.

La bande, composée d'une majorité de ressortissants de l'ex-Yougoslavie, avait violemment agressé le croupier à la fermeture du casino le 28 novembre 2002, le rouant de coups et lui tirant une balle dans le pied. Les malfrats l'avaient ensuite contraint à ouvrir le coffre-fort, avant de le menotter et de prendre la fuite avec leur butin, qui se montait à 170.000 francs.

Activement recherchés par la police, deux des auteurs principaux du brigandage avaient été arrêtés le jour de l'An. Les perquisitions effectuées par la suite avaient permis de saisir l'arme - un revolver Magnum - avec laquelle le croupier a été gravement blessé, de même que des munitions, une grenade à main, diverses armes d'alarme et factices, des masques à gaz, une paire de menottes, des cagoules, des gants ainsi que divers objets tels que des pieds de biche.

(source : edicom.ch/AP)

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BERNE - Les casinos suisses ont rapporté plus que prévu en 2004. Les 19 maisons de jeu ont réalisé un produit brut de 769 millions, soit 208 de plus qu'en 2003. Elles devront payer plus de 370 millions d'impôt au profit de l'AVS et des cantons d'implantation.

En 2004, l'ensemble des 19 casinos a vécu pour la première fois une année d'exploitation complète. La plus grande part de leur chiffre d'affaires provient des automates. Ils y ont contribué pour 578 millions de francs, soit 75,1 % contre 72,2 % en 2003. Les jeux de tables ont rapporté 191 millions de francs (24,9 % contre 27,8 %).

Ce résultat dépasse les prévisions de la plupart des exploitants, note vendredi la Commission fédérale des maisons de jeu dans un communiqué. Cette dernière estime que l'impôt pour 2004 se montera à plus de 370 millions, contre 260 millions en 2003.

Quelque 316 millions iront à l'AVS et 54 millions aux cantons. La plus grande partie de l'impôt a déjà été versée sous forme d'acomptes. Le solde sera réclamé après la taxation définitive.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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Une St-Galloise de 39 ans a commencé la nouvelle année en empochant un peu plus de 1,9 million de francs. Le 1er janvier à 19h40, elle a en effet décroché le "Swiss Jackpot" au grand casino de St-Gall.

(source : bluewin.ch)

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Le délai transitoire arrive à échéance au 1er avril 2005 - Jusqu'à 500.000 francs d'amende pour les contrevenants

Berne (AP) Dès le 1er avril prochain, les 6.000 machines à sous proposant des jeux de hasard encore installées en Suisse dans les cafés et les salons de jeux devront être démantelées, sous peine d'une amende salée, a rappelé mardi la Commission fédérale des maisons de jeu. Le sort des «Tactilos» est toujours en suspens.

La loi fédérale sur les jeux de hasard et les maisons de jeu interdit depuis le 1er avril 2000 tout jeu de hasard en dehors des casinos au bénéfice d'une concession. Un délai de cinq ans avait toutefois été accordé pour les machines à sous servant aux jeux de hasard qui avaient été homologuées selon l'ancienne loi comme appareils à sous servant aux jeux d'adresse.

La moitié des cantons, dont Fribourg en Suisse romande, avait fait usage de cette dérogation et autorisé les propriétaires de cafés à poursuivre l'exploitation de leurs machines à sous. Ce délai arrivera à échéance le 1er avril 2005, rappelle le Commission fédérale des maisons de jeu. A compter de cette date, seuls les casinos auront le droit d'exploiter des jeux de hasard. Les 6.000 machines à sous encore recensées dans les cafés devront disparaître. Les contrevenants s'exposent à une poursuite pénale et risquent jusqu'à 500.000 d'amende ou les arrêts.

Une partie des machines à sous incriminées seront vraisemblablement remplacées par des appareils automatiques à jeux d'adresse, prévoit la Commission fédérale des maisons de jeux. Encore faut-il toutefois que le canton concerné autorise l'exploitation de tels appareils.

Quant aux «Tactilos» de la Loterie romande, leur sort n'est toujours pas réglé. Le Tribunal fédéral doit déterminer s'il s'agit de d'automates à loterie ou de machines à sous. Dans le second cas, ils ne pourraient être installés que dans des casinos. En juin dernier, la Commission fédérale des maisons de jeu avait interdit provisoirement l'installation des «Tactilos» dans les cafés, en attendant une délimitation de leur statut légal. La Loterie romande avait dénoncé un «coup de force». En Suisse romande, quelque 350 «Tactilos» sont installés dans divers cafés. En Suisse alémanique, Swisslos voulait introduire un jeu analogue et placer 400 «Touchlot» dans des lieux publics.

(source : edicom.ch/AP)

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Les députés fribourgeois ont décidé, mardi, de libéraliser le secteur des jeux dans le canton.

La mise maximale passe de deux à cinq francs par partie et par appareil. Les gains ne sont plus limités et le nombre d'appareils de jeux passe de deux à dix par salon de jeux.

Les députés ont largement confirmé les options prises lors de la première lecture, en novembre, donnant ainsi le feu vert à une libéralisation accrue du secteur des jeux à sous dans le canton de Fribourg. Ce dernier est déjà le seul, parmi les 13 cantons romands, à autoriser les jeux à sous en dehors des casinos.

Compte tenu de ces circonstances, le Conseil d'Etat aurait voulu maintenir le statu quo à quelques changements près. Il préconisait le maintien de la mise maximale à 2 francs ainsi que des gains limités à 50 francs. Comme concession au secteur des jeux, il recommandait le passage de deux à cinq machines par salon de jeux et la suppression de la clause du besoin.

Selon cette dernière, une patente d'exploitant de salon de jeux ne pouvait être accordée que pour une commune de plus de 3000 habitants; une patente supplémentaire pouvait être octroyée par tranche de 5000 habitants en plus. Le gouvernement n'a été suivi que sur la suppression de la clause du besoin.

Mais les choses ne sont pas allées sans revirement. Au cours de débats passionnés, les députés ont d'abord, en deuxième lecture, renversé la vapeur et soutenu la version plus restrictive du Conseil d'Etat. Avant de passer à la 3e lecture et de revenir, après un nouveau revirement, à la première lecture.

(source : tsr.ch/RSR/agences)

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Moratoire maintenu
Lausanne (AP) L'installation de nouveaux jeux «Tactilo» et »Touchlot» reste provisoirement interdite. Le Tribunal fédéral a rejeté les recours de la Loterie romande, de Swisslos et de la Société du Sport-Toto contre le gel de nouveaux appareils prononcé par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ).

En juin, la Commission fédérale des maisons de jeu avait interdit provisoirement l'installation des ces automates, en attendant une délimitation de leur statut légal. La Loterie romande avait dénoncé un «coup de force», jugeant la CFMJ incompétente en la matière. Concrètement, il s'agit d'établir si ces automates à loterie relèvent de la loi sur les loteries, comme le prétend la Loterie romande, ou s'il s'agit de machines à sous relevant de la loi sur les maisons de jeu. Dans le second cas, ils ne pourraient être installés que dans des casinos.

La Société du Sport-Toto, Swisslos et la Loterie romande s'étaient d'abord adressés en vain auprès de la commission de recours de la CFMJ pour obtenir un effet suspensif qui leur aurait permis d'installer provisoirement de nouveaux jeux de ce type. Dans un arrêt rendu public samedi, le Tribunal fédéral vient aussi de refuser cette requête. Les considérants ne sont pas encore connus. Les trois sociétés de loterie devront s'acquitter de frais de procédure de 17.000 francs.

La Loterie romande exploite déjà 600 «Tactilos» dans les bars et les restaurants, et prévoit d'arriver au nombre de 700. En 2003, ces automates lui ont rapporté quelque 880 millions de francs. Le montant par jour et par jeu de loterie électronique dépasse celui d'un automate de jeux de hasard dans un casino. En Suisse alémanique, Swisslos voulait introduire un jeu analogue et placer 400 «Touchlot» dans des lieux publics.

(source : swissinfo.org/AP)

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BERNE - La dépendance au jeu touche entre 35 500 et 48 000 personnes en Suisse. De manière générale, les appareils à sous sont les plus problématiques. Mais la palme revient aux loteries électroniques en Suisse romande, selon une étude.

Seule une petite minorité des personnes qui souffrent d'une pathologie du jeu consultent ou suivent un traitement. Leur nombre était estimé entre 1000 et 1500 en 2003, relève le Bureau d'études de politique sociale et du travail (BASS) dans son tour d'horizon réalisé sur mandat de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ).

Les hommes représentent près de 80 % des joueurs qui consultent. 81 % ont indiqué avoir des problèmes avec les machines à sous et 23 % avec les jeux de tables des casinos, en particulier la roulette (18 %) et le black jack (11 %) Le taux est de 13 % pour la loterie à numéros ou les tickets à gratter.

Les loteries électroniques et les appareils automatiques à loteries de type Tactilo donnent du fil à retordre à 12 % en moyenne des gens qui consultent. Ces jeux ont donc une importance "non négligeable si l'on considère qu'ils ne sont implantés que dans certaines régions". Ils sont en tête pour les cas de consultations en Suisse romande.

Les coûts économiques des jeux de hasard sont évalués à 92,6 millions (en 2002), liés au non-remboursement des dettes de jeu (70 millions), au chômage, aux traitements et aux procès. Les coûts sociaux, eux, ne sont guère chiffrables. De son côté, le bénéfice économique généré par les jeux de hasard est estimé à un peu plus de 700 millions par an en Suisse.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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BERNE - Le produit des tables de jeux ne constitue qu'un peu plus du quart des résultats bruts des casinos suisses. Dans les casinos européens, la roulette américaine, le black jack et le poker représentent plus du tiers des résultats.

Depuis l'ouverture des premiers casinos concessionnaires en 2002, il est possible de jouer en Suisse à une large palette de jeux de table, écrit la Fédération suisse des casinos (FSC) dans un communiqué. Mais les machines à sous gardent la préférence des joueurs.

En 2003, les casinos membres de la FSC ont réalisé un produit brut sur les jeux de 540 millions de francs, dont 151,5 millions (28 %) pour les jeux de table et 388,5 millions (72 %) pour les machines à sous. Les résultats de l'European Casino Forum indiquent, pour 502 casinos, un produit brut de 2,8 milliards d'euros pour les jeux de table (36 %) et de 4,9 milliards pour les automates (64 %).

Actuellement, les 18 membres de la FSC disposent en tout de 225 tables de jeu, dont 91 sont consacrées à la roulette américaine et 78 au black jack. Ce sont les grands casinos de type A de Lugano (TI), Baden (AG), Montreux (VD) et Bâle qui proposent le plus grand nombre et le plus large choix de jeux de table, indique la FSC.

(source : laliberte.ch)

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Berne (AP) Dès novembre prochain, les joueurs pourront quintupler leur mise et gagner jusqu'à 25.000 francs dans les machines à sous des douze casinos de type B de Suisse. Le Conseil fédéral a décidé vendredi d'assouplir plusieurs restrictions auxquelles étaient soumis ces établissements, afin de rendre leur offre de jeu plus attrayante.

Ces modifications visent à permettre aux petits casinos de soutenir la concurrence avec les grands casinos, où la mise et le gain sont illimités, explique le Département fédéral de justice et police (DFJP). La différence entre casinos A et B, en vigueur depuis le 1er avril 2004, n'est toutefois pas remise en question. Pour les machines à sous, la mise maximale va passer de cinq à 25 francs et le gain maximal de 5.000 à 25.000 francs. Le taux de progression de l'impôt auquel sont soumis les casinos sera par ailleurs harmonisé.

Selon la loi sur les maisons de jeu, les casinos munis d'une concession A se distinguent des établissements de type B par une offre de jeu plus étendue. Le montant de la mise, du gain et du gros lot sont en outre illimités.

(source : edicom.ch/AP)

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