Entre avril et juin, par l’entremise de sa plateforme de poker en ligne, Swiss Casinos commence une compétition nationale avec un ticket pour le vainqueur pour le championnat du monde à Las Vegas.

Après une très longue période de vaches maigres, les amateurs suisses de poker ont de quoi retrouver un peu le sourire. Faisant suite à l’ouverture de sa première salle de poker en ligne au mois de décembre dernier, Swiss Casinos Holding entame ce jeudi un premier tournoi gratuit et en ligne.

D’ici à la fin du mois de mai, lors de six tournois disputés quotidiennement de 17 h 30 à 21 h, les joueurs pourront tenter de se qualifier à la table finale et remporter une partie des 30’000 francs mis en jeu. Propriétaire des casinos de Pfäffikon, de Schaffhouse et de Zurich, Swiss Casinos indique vouloir trouver un premier champion au plan national. «Le gagnant représentera les casinos suisses, et donc la Suisse, au championnat du monde de poker à Las Vegas», précise son CEO, Marc Baumann.


«Le gagnant représentera les casinos suisses,
et donc la Suisse, au championnat du monde de poker à Las Vegas.»


Pour le groupe, il s’agit surtout de rendre sa plateforme la plus populaire possible avant que d’autres acteurs n’arrivent sur le marché. «Environ 1800 à 2100 personnes (aux trois quarts suisses alémaniques) jouent chaque jour au poker en ligne sur notre plateforme», indique le patron de Swiss Casinos.

Faible offre en Suisse

Aussi modeste soit-il, ce premier tournoi représente un pas de plus en faveur d’un divertissement dont l’essor rencontré au cours de la première décennie du XXIe siècle avait été brisé net par le Tribunal fédéral. Pour mémoire, après avoir jugé que les tournois physiques de poker entraient dans la catégorie des jeux de hasard, ce dernier interdisait aux particuliers d’organiser des tournois privés.

La frustration des quelque 20’000 joueurs romands (occasionnels et réguliers) avait encore grimpé d’un cran une fois que les alternatives en ligne (exploitées par des géants internationaux comme PokerStars) avaient à leur tour été prises pour cible avant d’être carrément bannies du pays courant 2019. L’année 2020 marque ainsi la période la plus pauvre du poker en Suisse étant donné que les casinos, son ultime bastion, ont dû fermer durant de nombreuses semaines à cause du Covid-19.

En comparaison de ce qui se fait dans les autres pays, il n’est pas difficile de réaliser à quel point la route s’annonce encore longue pour retrouver l’entrain des années 2000 pour le poker en Suisse. Et l’offre actuelle disponible apparaît encore bien légère, en comparaison de celle dont disposent les joueurs des autres pays.

haque jour, ce sont des milliers de tournois de tailles diverses qui sont organisés par les géants du secteur. Quant aux 30’000 francs mis en jeu par le propriétaire suisse de casinos, ils font pâle figure face aux millions de dollars de gains potentiels proposés par les PokerStars, Winamax ou Bwin.com. «Intégrés dans un réseau de 18 opérateurs de onze pays, en proposant plusieurs centaines de tournois chaque jour, nous pensons que tous les joueurs de poker souhaitant jouer en ligne en Suisse trouveront une offre appropriée sur notre plateforme», réagit Marc Baumann.

Retour des tournois privés

Pandémie oblige, aucun tournoi n’a encore eu lieu. Mais dès que la situation sanitaire s’améliorera, il sera à nouveau possible d’organiser des événements en Suisse hors des maisons de jeu. Effective depuis le 1er janvier 2021, cette possibilité sera toutefois conditionnée à un ensemble bien précis de règles, dont une limitation de mise de 300 francs pour une personne majeure et des gains totaux plafonnés à 20’000 francs par tournoi.

(source : 24heures.ch/Olivier Wurlod)

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La rénovation du stade du Real Madrid bat son plein. Mais non, celui-ci ne devrait pas voir apparaître un casino, comme le suggère une rumeur qui enfle en Espagne.

Un milliard d’euros. C’est le total des revenus que le Real Madrid espère engranger chaque année grâce à sa nouvelle enceinte. Depuis 2019, le mythique Santiago Bernabeu subit un lifting sensé plus que jamais projeter son club dans le monde actuel. Une cure de jouvence estimée à environ 800 millions d’euros. Et les Madrilènes n’attendront pas avant de rentrer dans leurs frais.

Dans cette optique, la création d’un casino aurait pu faire sens. En tout cas, la rumeur a pris de l’ampleur en Espagne, où plusieurs médias ont fait circuler l’information (avant le 1er avril, donc). Celle-ci précisait que le club de la capitale espérait en tirer quelque 120 millions d’euros par année. Au fond, ce n’aurait été là qu’un des nombreux ajouts qui doivent venir se greffer au stade. Un espace dévoué à l’e-sport fera son apparition, tout comme un restaurant de luxe, un espace évènementiel, des boutiques ainsi que le musée du club, qui connaîtra lui aussi sa rénovation.

«La loi ne le permet pas»

Oui mais non. Plusieurs médias sont sortis de leur boite hier soir pour démentir la fausse information. «La hiérarchie du Real Madrid n'envisage pas la création d'un casino à l'intérieur du nouveau Bernabeu, comme une folle rumeur émanant des médias espagnoles l'indique. C'est une option impossible car la loi ne permet pas la création de casinos de jeu dans les centres-villes».

En revanche, l’idée du Real d’augmenter les jours d’utilisation de son stade est une évidence. Celui-ci n’était employé en moyenne qu’une trentaine de jours par année. Objectif: décupler ce chiffre pour le monter à 300. «Les mauvaises langues s'en étaient donné à cœur-joie, arguant que le Real aurait vu d'un très bon œil les rentrées d'argent générées par la présence d'un casino après le retombées économiques désastreuses de la pandémie mondiale». Il faudra trouver une autre méthode pour regonfler les comptes.

(source : lessentiel.lu)

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Le liégeois Ardent cherche un partenaire pour sa branche casinos et paris en ligne Gaming1. Prix affiché? Jusqu'à un milliard d'euros pour une participation majoritaire.

Fleuron wallon se cherche partenaire pour mieux grandir. C'est un peu le message que l'on aurait pu imaginer si une pancarte avait dû être apposée devant le QG du groupe, installé à deux pas de l'aéroport de Bierset.

Mais c'est dans la discrétion que le liégeois Ardent (ex-Circus) vient d'ouvrir la porte à un changement dans son organigramme. BNP Paribas Fortis a été mandatée en vue de trouver un candidat à une prise de participation majoritaire au sein de la branche jeux de hasard du groupe, a-t-on appris. La mission en est encore en phase préliminaire, bien que le dossier circule depuis plusieurs mois déjà.

Poids lourd des jeux de hasard

Gaming1, de son petit nom, était détenue jusqu'ici par les familles Bosquin, Léonard et Mewissen, toutes représentées au sein du conseil d'administration d'Ardent. Ensemble, elles ont construit au fil du temps un poids lourd des jeux de hasard qui, d'une simple salle de jeux lancée en 1992 à Liège, comporte désormais plus d'une dizaine de casinos, couplés à près d'une vingtaine de plateformes de paris en ligne et près d'une trentaine de salles de jeux, en sus d'une piste de bowling à Gosselies. Et ce, à travers six pays du Vieux continent, mais aussi au Pérou et en Colombie.

Parmi ses actifs les plus connus, l'on notera les casinos de Namur et de Spa par exemple, de même qu'une participation minoritaire dans le casino de Davos. Côté digital, Gaming1 exploite les sites de jeux en ligne bien connus Casino777 et Circus.

Une "machine à cash", mais...

Pré-corona, le chiffre d’affaires dépassait le quart de milliard d'euros pour un excédent brut d'exploitation (ebitda) de plus de 80 millions et plus de 1.100 collaborateurs, dont 300 au QG de Liège.

Sur cette base, la valorisation de l'activité pourrait tourner entre 800 millions et un milliard d'euros éventuellement, selon des experts consultés. Mais le bas de la fourchette serait toutefois plus probable.

Car si le groupe est une "machine à cash", souligne un observateur, il n'en reste pas moins actif dans un domaine marqué par une forte importance des évolutions régulatoires. De même, sa nature pourrait aussi amener à des difficultés de financement de l'opération pour tout acquéreur éventuel, dans un contexte où l'"ESG" (soit ces fameux critères "environnementaux, sociaux et de gouvernance", NDLR) est sur toutes les lèvres. Une technologie maison prisée du secteur rattrape toutefois quelque peu la sauce.

Un portefeuille bien fourni

Les autres participations, logées au sein d'Ardent Invest, ne sont, elles, pas concernées par le processus de vente, entend-on. Il en va là d'une présence au sein de Belgium Beer Export, la société qui fait produire et commercialise la bière Tripick, ou encore de l'entreprise de vente et location d’écrans publicitaires Ledcom.

Un portefeuille immobilier très marqué retail de plus de 37.000 mètres carrés répartis à travers toute la Wallonie, ainsi que des projets dans l'énergie, sont aussi logés au sein du bras de diversification ici des seuls Mewissen et Léonard.

La direction resterait

Emmanuel Mewissen, le CEO d'Ardent, qui avait été candidate Entreprise de l'année 2017, nous a indiqué qu'il ne s'exprimerait pas sur le sujet. Alors sur la fin d'études en dentisterie, il cofondait le groupe aux côtés de Jean-Marie Léonard, comptable et exploitant de deux établissements essentiellement fréquentés par des étudiants.

D'après nos informations, l'intention serait que la direction reste à bord, en réinvestissant éventuellement au passage dans la nouvelle construction à naître. Un partenaire financier serait principalement recherché. Waterland, derrière Napoleon Games, ou encore CVC, derrière Tipico, pourraient faire figure de candidats.

(source : echo.be/SIMON SOURIS)

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Le Real Madrid a dévoilé un plan de rénovation du Stade Santiago-Bernabéu en 2019, dans lequel il prévoit d’installer un casino, selon Front Office Sports. Son président, Florentino Pérez a déclaré, sur le site officiel du club, concernant la nouvelle enceinte : « Le nouveau stade continuera d’être le théâtre des émotions qui marquera le futur du Real Madrid, le meilleur stade du monde pour pouvoir de nouveau être reconnu à la fin du siècle comme le meilleur club du XXIe siècle. Un nouveau stade, patrimoine et fierté de nos socios et supporters » L’endroit vieux de 73 ans, va subir un énorme lifting, sans toutefois gagner en capacité, au-delà des 81 000 places actuelles.

Un casino dans un stade de football, une première mondiale

Ce serait une première de voir, un casino, à l’intérieur d’une enceinte de football. Il pourrait, rapporter plus de 120 millions d’euros par an supplémentaires pour amortir le coût des travaux, d’après Insider Sport, et attirer un nouveau public, pour élargir le profil du consommateur au stade. Pour rappel, le Real Madrid a touché près 108 millions d’euros en 2020, de revenus liés à la billetterie. En France, cela semble difficile de faire éclore un tel projet, sachant que la loi de 15 juin 1907, stipule que l’endroit qui permet de jouer de l’argent, doit être construit près des stations balnéaires, thermales et climatiques.

Le stade du Real Madrid aura plusieurs fonctions

En plus du casino, d’autres activités seront mises en place dans le nouveau stade Santiago-Bernabéu. Il devrait avoir plus de commerces et de restaurants et il se murmure qu’un hôtel sera construit, avec des chambres donnant vue directe sur la pelouse chère aux joueurs de Zidane. Les travaux devaient normalement se poursuivre jusqu’en 2023, mais avec la crise du coronavirus et l’arrêt complet des compétitions, le calendrier a pris de l’avance et la livraison est désormais espérée à 2022. Le coût du chantier est estimé à plus de 500 millions d’euros. Le projet est pharamineux, avec notamment l’apparition d’un toit rétractable.

(source : sportune.fr)

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Londres, 30 mars 2021 - Playtech, le leader mondial de la technologie des jeux de hasard, annonce aujourd'hui son partenariat avec le principal opérateur suisse Casinò Lugano SA pour lancer ses produits et logiciels de pointe.

Le nouveau partenariat pluriannuel avec la marque Swiss4Win.ch de Casinò Lugano en fait la première plate-forme de la région combinée italo-suisse à être en ligne avec la solution de gestion de l'information (IMS), le casino et le contenu de casino en direct de Playtech.

Casinò Lugano SA, le casino le plus populaire et le plus ancien de la région italo-suisse, devient le partenaire à long terme le plus récent de Playtech alors qu'il continue d'étendre sa présence sur le marché suisse à croissance rapide et hautement réglementé.

Shimon Akad, Chief Operating Officer de Playtech, a déclaré: «La croissance et le développement continus du marché suisse des casinos en ligne au cours des dernières années en font un domaine de croissance passionnant pour notre offre de casino et de live casino. Live Casino est un produit vertical clé pour Playtech, et nous sommes impatients de travailler avec Casinò Lugano pour fournir notre plate-forme omni-channel IMS axée sur les données, qui peut aider à stimuler la croissance du marché en ligne émergent du pays. "

Gianmaria Frapolli, PDG et membre du conseil d'administration de Casinò Lugano SA, a ajouté: «Nous sommes ravis de nous associer à Playtech et d'apporter le succès de Casinò Lugano sur le marché en ligne. Le logiciel et l'expertise de pointe de Playtech aideront à offrir une expérience de casino en ligne durable et innovante à nos clients alors que nous entrons sur le marché en ligne pour la première fois. "

(source : playtech.com)

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Crown Resorts, l'un des plus grands groupes australiens de casinos, a annoncé lundi avoir reçu une offre de rachat du fonds américain Blackstone, quelques semaines après s'être vu refuser une licence pour un casino géant en Australie.

Cette annonce, faite avant l'ouverture de la séance, a entraîné une hausse de plus de 20% du cours de l'action de Crown à la Bourse australienne.

L'offre américaine, reçue dimanche, est "une proposition non sollicitée, non contraignante et indicative", a précisé le groupe, qui fait l'objet de plusieurs enquêtes à la suite de soupçons de blanchiment d'argent et de liens avec le crime organisé.

Elle s'élève à 11,85 dollars australiens (9,15 USD) par action, soit 19% de plus que la moyenne pondérée des actions Crown depuis la publication de ses derniers résultats semestriels.

Cela représente un total de 8 milliards de dollars australiens (6,2 mds USD), selon les médias locaux. Blackstone détient déjà 9,99% de Crown Resorts, acquis en avril 2020.

L'action Crown a clôturé en hausse de 21% à 11,97 dollars australiens.

Cette proposition intervient alors que Crown Resorts a annoncé en février s'être vu refuser par les autorités australiennes la licence requise pour ouvrir un immense casino à Sydney en raison de liens présumés avec le crime organisé.

D'une valeur de plusieurs milliards de dollars, il devait trouver place dans une tour de 75 étages qu'il a construite sur la baie de Sydney, la plus haute de la ville.

Les autorités avaient décidé de suivre les recommandations d'une enquête publique selon laquelle Crown aurait "facilité" des opérations de blanchiment d'argent liées à des Triades chinoises et à d'autres groupes du crime organisé.

Cette enquête avait été lancée à la suite d'informations parues dans la presse affirmant que des casinos du groupe en Australie étaient utilisés à des fins de blanchiment d'argent provenant de la traite des êtres humains, du trafic de drogue, du terrorisme ou de l'exploitation sexuelle des enfants.

Le groupe Crown a également souffert d'une forte baisse de son activité en raison de la pandémie de coronavirus.

Le PDG de Crown et trois de ses directeurs ont démissionné à la suite de cette enquête alors que la présidente exécutive Helen Coonan a estimé "justifiées" ses conclusions et s'est engagée à prendre des mesures pour améliorer la gouvernance, la conformité et la culture de la société.

Blackstone, qui détient, depuis avril 2020 9,99% du groupe Crown, a déjà fait des incursions dans le secteur de l'hôtellerie et des casinos. Le fonds américain possède déjà le complexe hôtelier et le casino Cosmopolitan à Las Vegas.

Si son offre est menée à bien, Blackstone devra convaincre les régulateurs australiens qu'il est à même de gérer des casinos dans le pays. Crown Resorts a indiqué que son conseil d'administration allait désormais "démarrer le processus d'évaluation de la proposition".

(source : information.tv5monde.com/AFP)

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Même si l'offre légale est récente en Suisse, les casinos en ligne ont rapidement su séduire une large audience. C'est aussi un effet de la crise du Covid-19, mais la tendance semble durable et inquiète les milieux de la prévention.

Le plus grand casino de Suisse, à Zurich, est fermé en raison du Covid-19, comme les 20 autres maisons de jeu du pays.

Mais les pertes du groupe auquel il appartient sont pratiquement compensées par les gains en ligne. Son casino numérique, qui tourne à plein régime, compte déjà 80’000 joueurs enregistrés en à peine plus d'un an et le chiffre d'affaires s'envole.

"Le lockdown nous a un peu aidés"

"On était étonnés de voir à quel point le marché a bien réagi, on n'a pas pensé à 47 millions de francs la première année", remarque le directeur général de Swiss Casinos samedi dans le 19h30 de la RTS. "Naturellement le lockdown [confinement], en mars, nous a un peu aidés", reconnaît Marc Baumann.

La pandémie et ses conséquences ont dopé les affaires des sept casinos en ligne ouverts en 2020, avec un produit brut qui atteint 186 millions de francs. Cela représente 41% du chiffre des casinos terrestres, lui-même en baisse de 40% en raison des quatre mois de fermeture.

En ligne, "on est presque au cinéma"

La plupart des joueurs sont des hommes entre 30 et 45 ans, mais on trouve aussi des femmes. "Vous voyez vraiment qu'il y a une variété énorme de jeux", confie l'une d'entre elles.

Laëtitia a perdu des milliers de francs, mais cela ne l'empêche pas de jouer encore, consciente de l'engrenage pernicieux. "En ligne, on est désorienté", témoigne-t-elle. "On est presque au cinéma en quelque sorte, on n'a pas une matérialité qui nous permet de peut-être prendre la mesure des sommes qu'on dépense".

Des joueurs mieux contrôlés?

Ces risques sont du reste reconnus par les maisons de jeu. "Le casino en ligne est en général un peu plus dangereux qu'un casino terrestre", avoue Marc Baumann. "Mais de l'autre côté, on a un beaucoup plus grand contrôle sur le jeu car on voit tous les mouvements de jeu que vous faites."

Swiss Casinos dit avoir bloqué quelque 360 joueurs l’an dernier en raison de jeu excessif, soit l’équivalent d’un par jour. Mais si la technologie permet de mieux surveiller, elle permet aussi de mieux cibler et d'attirer de nouveaux joueurs grâce à la publicité.

Pubs omniprésentes et excessives

"Le problème est que la loi dit qu'on ne devrait pas faire de publicité excessive. Mais, pour nous, la publicité est clairement excessive parce qu'il y en a partout", relève la chargée de projet Jeux d'argent au Groupement Romand d'Etudes des Addictions (GREA).

"Et il y en a tout le temps", poursuit Camille Robert. "Maintenant, il suffit que je scrolle sur les réseaux sociaux et je tombe tout de suite sur des publicités de casinos."

Les dépenses publicitaires des casinos ont dépassé l'an dernier les 10 millions de francs. Pour la Commission fédérale des maisons de jeu, il n'y a cependant rien d'excessif ou d'illégal.

Son directeur l'assure, le numérique facilite les contrôles: "On a un dispositif d'enregistrement des données auxquelles on a accès en tout temps", souligne Jean-Marie Jordan. "Et si on a des doutes, une question sur un sujet, sur un joueur ou un domaine particulier, on peut accéder à ces données, les vérifier et voir si le casino a rempli son devoir et son obligation".

A ce jour, quatre casinos en ligne ont été condamnés, dont deux notamment pour avoir adressé des publicités à des joueurs interdits de jeu. Les amendes infligées vont de 100'000 francs à plus d'un million de francs.

(source : rts.ch/Gabriel de Weck/oang)

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MALTE, 19 mars 2021 - Le contenu d'ORYX Gaming, une société du Bragg Gaming Group (TSX : BRAG, OTC:BRGGF), est disponible en Suisse pour la première fois après avoir été intégré à la marque en ligne du Grand Casino Luzern.

Le Grand Casino Luzern exploite la marque mycasino.ch et détient près de 40 % des parts de marché du casino en ligne le plus important de Suisse. Les clients de mycasino.ch ont désormais accès à l'ensemble du portefeuille de jeux de GAMOMAT, le partenaire RGS exclusif d'ORYX, y compris les titres les plus performants Royal Seven, Ramses Book, Crystal Book et Take 5.

Le Grand Casino Luzern est le premier opérateur suisse à se lancer avec le contenu d'ORYX, et d'autres accords avec d'autres opérateurs seront bientôt annoncés. Le lancement avec le Grand Casino Luzern est le dernier d'une série d'accords en Croatie, en Roumanie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas et aux États-Unis qui permettront à ORYX de diversifier son empreinte mondiale et de se développer rapidement en dehors de ses marchés principaux.

L'année dernière, ORYX s'est vu décerner le certificat ISO/IEC 27001, qui est utilisé comme référence en matière de réglementation en Suisse. Le fournisseur est autorisé par la Malta Gaming Authority (MGA) et l'Office national roumain des jeux de hasard (ONJN) et son contenu est certifié ou approuvé dans 18 autres juridictions majeures.

Matevž Mazij, directeur général d'ORYX Gaming, a déclaré : "La Suisse est un jeune marché très intéressant et nous sommes heureux de pouvoir enfin mettre notre contenu en ligne avec le Grand Casino de Lucerne.

"Cela marque le début de notre aventure en Suisse et nous n'aurions pas pu choisir un meilleur partenaire que le principal opérateur du marché. Nous sommes impatients d'asseoir davantage notre présence dans le pays et de fournir aux joueurs le contenu de première qualité que nous avons à offrir."

Wolfgang Bliem, PDG du Grand Casino Luzern, a déclaré : "Après un processus d'intégration très fluide, nous sommes ravis de pouvoir désormais proposer le contenu éprouvé de GAMOMAT à notre base de joueurs.

"Notre activité continue à aller de mieux en mieux et notre offre a été encore améliorée par notre partenariat avec ORYX."



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En Allemagne, un casino en ligne va rembourser l’argent perdu par un joueur. Selon un avocat, un tel remboursement serait également possible en Suisse.

(source : https://www.20min.ch)

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Paris, le 10 mars 2021, 18h00 - Groupe Partouche, un leader européen des jeux, annonce ce jour son chiffre d’affaires consolidé pour le 1er trimestre de l’exercice 2021 (novembre 2020 - janvier 2021).

Activité à l’arrêt

Au cours de ce premier trimestre, tous les casinos français étaient fermés, en vertu des mesures générales prises par le Gouvernement pour faire face à l'épidémie de covid-19. A l’étranger, les casinos d’Ostende (Belgique) et Meyrin (Suisse) sont également restés porte close. Le casino de Crans-Montana (Suisse) a pu accueillir ses clients sur une courte période comprise entre le 14 et le 26 décembre inclus sur des horaires réduits, entre 10h et 22h. Le casino de Djerba (Tunisie) est resté ouvert mais contraint par un couvre-feu débutant à 20h.

En conséquence, le PBJ s’établit à 24,9 M€, en recul de -85,8 %. Il se concentre uniquement sur les casinos étrangers et plus particulièrement sur les jeux online suisses, qui ont démarré le 16 novembre 2020, et les jeux et paris online en Belgique. Leur PBJ global a plus que doublé à 24,3 M€, soit une progression de +132,3 %.
Après prélèvements, le Produit Net des Jeux (PNJ) enregistre une baisse de -78,4 % à 22,3 M€.
Au global, le chiffre d’affaires du 1er trimestre s’établit à 23,5 M€, en chute de -81,4 %.

L’activité hors-jeux génère un chiffre d’affaires de 1,2 M€ (-95,0 %) grâce notamment à l’ouverture de quelques hôtels logés au sein des casinos du Groupe et de l’hôtel Aquabella à Aix-en-Provence.

Assignation au fond contre son ancienne compagnie d’assurance

Groupe Partouche a assigné son ancienne compagnie d’assurance qui conteste sa demande d’indemnisation pour perte d’exploitation suite à l’interdiction faite à ses établissements de recevoir du public.

Prêt Garanti par l’État

Après un premier Prêt Garanti par l’État (PGE) de 19,5 M€ octroyé par les banques partenaires du Groupe en juin 2020, ces mêmes banques ont donné leur accord pour un deuxième PGE d’un montant de 59,5 M€.
Groupe Partouche se félicite de la confiance qui lui est accordée, fondée notamment sur sa capacité à voir ses activités reprendre dans des conditions satisfaisantes dès la réouverture de ses établissements.

Communiqué : Groupe Partouche - Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2021

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L’entreprise de jeu vidéo Atari va lancer le mois prochain un crypto-casino dans le monde virtuel de Decentraland (MANA).

L’application Decentraland, plateforme de réalité virtuelle interactive et open-source, est un peu à la frontière de Minecraft et Sim City, mais avec une touche de blockchain et une crypto-monnaie, le MANA, qui permet d'acheter des LAND, soit des parcelles de terrain virtuelles.

Une ville virtuelle dédiée aux jeux

L’entreprise française Atari entend bien se faire une place au XXIe siècle en s’appuyant sur le secteur de la blockchain et des crypto-monnaies. Rappelons que la société, qui s’est d’abord fait connaître avec des jeux comme PONG, a lancé sa propre crypto-monnaie baptisée Atari Token (ATRI) en octobre 2020.

Depuis, Atari multiplie les initiatives liées aux crypto-monnaies et annonce aujourd'hui le lancement d’un crypto-casino. Cet espace virtuel sera situé sur un terrain loué pour une durée initiale de deux ans sur la plateforme Decentraland, une application décentralisée basée sur Ethereum (ETH).

Le Las Vegas virtuel proposera ainsi des jeux sur le thème d’Atari, dont le « Atari Special », faisant la part belle à l’adresse plutôt qu'à la chance. Les joueurs pourront gagner le token natif de Decentral Games (DG) en jouant avec le token Decentraland (MANA), le stablecoin DAI et l’Atari Token (ATRI).

Selon le communiqué de Decentraland, les détenteurs de tokens DG pourront également participer à la gouvernance et à la prise de décisions liées à la gestion de cette ville virtuelle.

Implication d’Atari dans les crypto-monnaies

Fin 2020, Frédéric Chesnais, P.-D.G. d’Atari, avait déjà présenté le pari de la société sur les crypto-monnaies et les token non fongibles (NFTs) : « Je crois fermement à la blockchain, je pense que cette technologie est là pour de bon », affirmait-il alors.

Selon ses dires, Atari souhaite rendre les objets de collection numériques plus dynamiques et accessibles dans divers jeux et applications. L'entreprise est particulièrement désireuse de cibler le marché en plein essor des tokens non fongibles (NFTs). La société s’est déjà associée au projet de blockchain Enjin (ENJ) afin de lancer plusieurs NFTs.

Ce partenariat doit d'ailleurs permettre à d’autres développeurs de créer des jeux blockchain sous la marque Atari, par le biais d’accords de licence.

(Source : msn.com/CoinDesk, Decentraland)

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Depuis le 1er mars 2021, le Casinò Lugano SA offre à sa clientèle la possibilité de jouer en ligne.

Le 29 avril 2020, le Conseil fédéral avait étendu la concession du Casino de Lugano au droit d’exploiter des jeux de casino en ligne. Le Casino de Lugano a désormais obtenu l’ensemble des autorisations de jeu requises et peut maintenant offrir des jeux en ligne.

https://www.swiss4win.ch/

(source : esbk.admin.ch)

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Les joueurs exclus des casinos pour cause d’addiction seront mieux suivis. De nouvelles directives préconisent également une harmonisation dans le suivi des personnes à risques.

Entrée en vigueur en 2019, la loi sur les jeux d'argent prévoit que les casinos doivent s'associer avec un service spécialisé en addictions pour autoriser une personne interdite de jeu à rejouer. Cette procédure se faisait de manière très différente d'un canton à l'autre, faute de directives fédérales en la matière. La Fédération des professionnels des addictions a donc adopté les premières normes suisses pour les levées d'exclusion de jeu, dans le but de les harmoniser au niveau national et d'éviter les inégalités d'un canton à l'autre. Les entretiens d'évaluation menés par un spécialiste durent parfois à peine un quart d’heure pour statuer sur des situations souvent complexes», a rappelé la Fédération des professionnels des addictions. Lors de l'adoption de cette loi, les milieux de la prévention avaient déploré son manque d'efficacité à protéger les joueurs.

Aperçu détaillé de la situation financière

Dorénavant, le spécialiste en addictions va recevoir en amont un aperçu détaillé de la situation financière du joueur banni, des informations sur les motifs de son exclusion des casinos et son comportement de jeu. Les milieux de la prévention s’attendent à un double effet: une augmentation de l’utilisation des casinos en ligne à cause de la crise sanitaire, couplée à une hausse des exclusions et des demandes de levées d’exclusion.

Comportement évalué

L’accent a également été mis sur le suivi du joueur banni qui obtiendrait un feu vert pour rejouer. Son comportement de jeu est évalué par le casino deux à quatre mois après la levée d’exclusion. La réévaluation a lieu au plus tôt après six mois de déblocage. Les résultats sont communiqués au service spécialisé s’il y a risque de récidive.

(source : 20min.ch/AFP)

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Le Concordat sur les jeux d’argent au niveau suisse (CJA) est entré en vigueur le 1er janvier 2021. A cette date, il a remplacé la Convention intercantonale sur la surveillance, l’autorisation et la répartition du bénéfice de loteries et paris exploités sur le plan intercantonal ou sur l’ensemble de la Suisse. De même, toutes les procédures encours devant la Commission des loteries et paris (Comlot) ainsi que tous les droits et obligations de cette dernière sont passés à la Gespa.

Dès à présent, l’autorité intercantonale de surveillance des jeux d’argent Gespa (abréviation tirée de la dénomination en allemand « Geldspielaufsicht ») a pour mission de veiller à ce que la population suisse puisse jouer à des jeux de loterie, des paris sportifs et des jeux d’adresse sûrs et socialement responsables. Au 1er janvier 2021, elle a repris toutes les tâches et compétences de l’ancienne Comlot.

La Gespa est un établissement de droit public indépendant. Son organe suprême est le conseil de surveillance. Celui-ci se compose – avec le président – de cinq membres, dont deux sont issus de Suisse romande, deux de Suisse alémanique et un membre de Suisse italienne. Les membres de la commission de l’ancienne Comlot sont devenus membres du conseil de surveillance de la Gespa au début de l’année. Le secrétariat de la Comlot est devenu le secrétariat de la Gespa. Ce dernier est en outre dirigé par le directeur et chargé des activités opérationnelles.

La transformation de la Comlot en Gespa a été l’occasion d’une refonte de la marque verbale et figurative, ainsi que du site Internet. La nouvelle version de celui-ci est disponible à l’adresse www.gespa.ch.

Berne, le 4 janvier 2021

Pour tout renseignement téléphonique:
Manuel Richard (de), Directeur
Pascal Philipona (f), membre de la direction
Tél. 031 313 13 03

(source : gespa.ch)

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Berne, 25.11.2020 - Lors de sa séance du 25 novembre 2020, le Conseil fédéral a étendu la concession du Casino de Neuchâtel au droit d’exploiter des jeux de casino en ligne. L’établissement pourra lancer son activité en ligne dès que la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) lui aura octroyé les autorisations de jeu nécessaires.

Entrée en vigueur le 1er janvier 2019, la loi fédérale sur les jeux d'argent donne la possibilité aux vingt et une maisons de jeu suisses d'exploiter des jeux de casino en ligne. Pour ce faire, le Conseil fédéral doit toutefois leur octroyer une extension de leur concession.

Sur recommandation de la CFMJ, le Conseil fédéral a approuvé la demande d'extension de concession du Casino de Neuchâtel. La CFMJ devra examiner et autoriser les jeux avant leur mise en ligne.

Pour rappel, le Conseil fédéral avait étendu les concessions des casinos de Baden, Davos, Lucerne et Pfäffikon le 7 juin 2019. Le 20 novembre 2019, il avait également octroyé une extension de concession aux casinos de Berne et d'Interlaken. Enfin, le 29 avril 2020, c'était au tour des casinos de Lugano et de Meyrin. Le Casino de Neuchâtel est le neuvième des vingt et un casinos à voir sa concession étendue. Pour l'heure, sept casinos ont déjà une plateforme en ligne.

(source : esbk.admin.ch)

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Berne, 18.11.2020 - Lors de sa séance du 18 novembre 2020, le Conseil fédéral a nommé un nouveau président de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) en la personne de Fabio Abate. L’actuel président, Hermann Bürgi, quittera ses fonctions à la fin de décembre 2020.

Hermann Bürgi a rejoint la CFMJ le 1er avril 2012, avant d'en reprendre la présidence le 1er février 2013. De 1986 à 1996, il a été conseiller d'État du canton de Thurgovie. De 1999 à 2011, il a représenté son canton au Conseil des États. Pendant sa présidence, Hermann Bürgi a marqué de son empreinte le développement du secteur des maisons de jeu et accompagné la mise en œuvre de la nouvelle législation sur les jeux d'argent.

Le Conseil fédéral a nommé Fabio Abate à la présidence de la Commission pour lui succéder. Fabio Abate est avocat indépendant à Locarno. Conseiller national tessinois de 2000 à 2011, il a ensuite représenté son canton au Conseil des États de 2011 à 2019. Il est membre de la CFMJ depuis le 1er janvier 2020, date du dernier renouvellement intégral de la Commission. Il prendra ses fonctions de président le 1er janvier 2021.

Adresse pour l'envoi de questions

Jean-Marie Jordan, directeur de la CFMJ, T +41 58 463 12 95, jean-marie.jordan@esbk.admin.ch

(source : esbk.admin.ch)

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(AOF) - Avec Pasino.ch, Partouche lance son casino en ligne sur le marché suisse. Le groupe élargit ainsi son éventail de produits. « Conçu comme le prolongement du Casino du Lac Meyrin (Genève), Pasino.ch invite les joueurs résidant en Suisse à découvrir en ligne son offre complète de jeux de casino en argent réel, ses machines à sous et son univers de tables de jeux avec croupiers en direct », indique Partouche.

(source : AOF)

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Le nombre d'interdictions de jeux édictées contre les accros des casinos et des jeux en ligne a augmenté plus fortement l'an denier que précédemment. Cette tendance est liée à l'ouverture de quatre casinos en ligne en 2019.

A la fin de l'an dernier, 61'452 accros des casinos et des jeux en ligne étaient interdits de jeux en Suisse, selon la nouvelle statistique de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ). Ce nombre a augmenté de 4278 personnes par rapport à 2018, ce qui représente une hausse plus importante que les années précédentes.

L'augmentation est due à l'ouverture de quatre casinos en ligne au second semestre 2019, selon une porte-parole de la CFMJ citée dimanche dans la "NZZ am Sonntag".

Responsabilité des casinos

Un casino émet une interdiction de jeu s'il sait ou doit supposer qu'une personne est surendettée ou ne remplit pas ses obligations financières. Cela s'applique aussi si la personne risque de jouer des sommes d'argent disproportionnées par rapport à ses revenus et à sa fortune.

Un casino interdit en outre l'accès à une personne s'il sait ou doit supposer qu'elle est dépendante aux jeux sur la base d'un rapport d'un organisme spécialisé ou d'une autorité sociale.

Les joueurs peuvent par ailleurs décider à tout moment par eux-mêmes de se faire interdire de jeux. Les organisateurs de jeux d'argent qui imposent des interdictions doivent tenir un registre des personnes concernées.

(source : rts.ch/ats/oang)

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Le groupe Swiss Casinos attaque la Romandie par le biais d'un casino en ligne. Les établissements de Montreux et de Genève veulent exploiter le même filon.

Depuis cet été, c'est devenu l'attraction phare pour les joueurs romands et les habitués des maisons de jeux qui ne veulent plus se déplacer pour pratiquer leur hobby. Les jeux de casinos en ligne rivalisent de marketing et d'offres diverses dans le but d'imposer leurs produits aux amateurs de roulettes et autres blackjacks. En juin déjà, nous annoncions le lancement par le Casino du Lac (propriété du groupe Partouche), à Genève, d'un casino en ligne baptisé Pasino.ch. Un autre établissement, celui de Montreux, appartenant au groupe Barrière, prépare également l'ouverture d'un portail de jeux pour 2021.

Car depuis que la Commission fédérale des maisons de jeu a étendu ses concessions au droit d’exploiter des casinos en ligne, le marché explose. Preuve en est: le groupe Swiss Casinos, l’un des poids lourds dans le domaine du jeu en Suisse, s’implante aussi ce mois sur le marché romand. Établi en tant que casinos «physiques» depuis plus de 40 ans, Swiss Casinos ambitionne d’accroître sa notoriété en Romandie et de devenir numéro un par le biais de son casino en ligne.

Objectif: 8 millions de chiffre d’affaires

Son directeur, Marc Baumann, ne fait du reste pas mystère de ses ambitions: «C'est un public avec des habitudes différentes que nous devons analyser et comprendre. Mais nous voulons nous faire connaître dans la région pour gagner au moins 25% du marché romand dans une année. Notre budget marketing est conséquent, nous consacrons deux millions de francs dans ce but et 8000 clients sont déjà actifs sur la plateforme romande.» Mais quels ont été les efforts à consentir? Le directeur et ses équipes ont évidemment dû faire traduire les jeux, mais également engager du personnel francophone, notamment pour répondre aux appels de clients.

Dans les faits, Swiss Casinos est puissant. La société regroupe notamment les casinos de Zurich, Schaffhouse et Saint-Gall. Le groupe a lancé l'une des premières offres en ligne suisses, Swisscasinos.ch, à l'été 2019. La plateforme emploie 28 collaborateurs avec des croupiers ainsi qu'un support 24 h/24 pour les questions techniques. Le site réalise un chiffre d'affaires annuel de 40 millions de francs de produits du jeu, dont la moitié est reversée à l'AVS. Swiss Casinos espère désormais gagner huit millions de francs par an en Suisse romande.

Enfin, selon des informations qui circulent sur le marché, il n'est pas impossible que Swiss Casinos ouvre un jour un établissement physique en Suisse romande. Affaire à suivre, donc.

(source : pme.ch/Edouard Bolleter)

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La commission fédérale des maisons de jeu a ouvert une enquête après que des milliers de joueurs de casino en ligne se sont retrouvés avec des découverts de plusieurs dizaines de milliers de francs.

Les casinos en ligne ressemblent à des jeux inoffensifs, mais l'argent misé n'est, lui, pas virtuel. Ces jeux d'argent attirent de nouveaux joueurs, qui sont différents de ceux des vrais casinos.

Il y a quelques jours, quelques milliers d'entre eux se sont retrouvés à découvert, sans s'en rendre compte, pour des sommes allant jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de francs. En cause, un bug informatique lié à leur compte Postfinance.

Cette affaire, révélée la semaine dernière dans le 19h30 de la RTS, a justifié l'ouverture d'une enquête de la commission fédérale des maisons de jeu.

"A première vue, il y a plusieurs partenaires qui sont touchés dans cette affaire, en particulier les partenaires financiers. Mais il est surtout important de savoir si les maisons de jeux concernées n'auraient pas rempli leurs obligations de diligence en matière de loi sur les jeux d'argent", explique Jean-Marie Jordan, directeur de la commission fédérale des maisons de jeu.

Les joueurs à risques rapportent la moitié des revenus

La nouvelle loi sur les jeu d'argent est entrée en vigueur au 1er janvier 2019. La protection des joueurs par l'information et le repérage précoce des comportements à risque est l'un des points centraux de sa révision.

Mais pour le Groupement romand d'études des addictions (GREA), sur le terrain, les promesses ne sont pas tenues. Et l'objectif fiscal de l'ouverture des jeux d'argent en ligne, qui génère des revenus pour l'AVS, l'emporterait sur la protection des joueurs. Selon une enquête que le Groupe a réalisée le mois dernier sur mandat du Programme Intercantonal Romand de Lutte contre le Jeu excessif (PILDJ), les joueurs à risque modéré et les joueurs problématiques sont à l'origine de près de la moitié des revenus des jeux de hasard et d'argent en ligne.

L'endettement de ces milliers de joueurs démontre justement les faiblesses de cette loi, estime Jean-Félix Savary, secrétaire général du GREA: "Les opérateurs doivent mettre en place des critères pour repérer les comportements problématiques. Or, le fait de pouvoir perdre autant d'argent sans être informé, sans que personne en Suisse ne se rende compte que des milliers d'individus se font plumer sans leur consentement et qu'aucun signal d'alerte ne soit sorti, si ce n'est pas les joueurs eux-mêmes, cela pose un vrai problème."

Manque d'informations

Dans cette affaire, les joueurs se sont plaints de ne pas avoir accès aux informations sur leurs pertes et leurs gains. Concernant l'un des sites, une victime dénonce notamment "un système peu clair, car rien n'est automatiquement calculé". Sur un autre site, il faut sélectionner une plage de temps, qui correspond aux pertes et profits. "Mais encore faut-il savoir qu'il y a eu un problème et quand! D'autant que, quand vous jouez sur plusieurs casinos, les mouvements sur votre compte bancaire sont multiples."

Pour Jean-Marie Jordan, de la commission fédéral des maisons de jeu, "le joueur reçoit beaucoup d'informations, qui doivent l'informer sur son type de jeu, et qui doivent lui permettre aussi d'interrompre le jeu à tout instant et de s'en exclure. Mais si un joueur ne trouve pas l'information suffisante, il peut toujours la demander au casino."

Le GREA souhaiterait aller beaucoup plus loin. "Avec les jeux en ligne, il est très facile de repérer les personnes à risque. Vous avez toutes les données: qui joue combien, quand et à quelle vitesse la personne presse sur les boutons. Ce sont des indicateurs qui permettent assez facilement de savoir qui va avoir un problème de jeu. Or, on se rend compte qu'on a homologué des systèmes qui ne nous permettent pas de faire cela", déplore Jean-Félix Savary.

Les joueurs floués par le bug informatique envisagent déjà de déposer une plainte civile, soit auprès de l'institut financier responsable, soit auprès du casino. Mais le temps d'éclaircir la question de la responsabilité sera probablement long.

Le Conseil fédéral interpellé

Invitée au 19h30, la conseillère nationale verte vaudoise Sophie Michaud Gigon et secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs (FRC) affirme avoir interpellé le Conseil fédéral à ce sujet. « La loi avait pris des engagements en termes de protection des joueurs excessifs et de régulation de la publicité. Il semble que ces engagements ont de la peine à être tenus. J’ai donc interpellé le Conseil fédéral pour savoir comment se passe cette surveillance ».

Selon la Verte vaudoise, la période de semi-confinement liée au Covid a été particulièrement propice à l’augmentation de la publicité pour les jeux en ligne et les jeux d'argent.

Pour réguler la publicité, Sophie Michaud Gigon souhaite "mieux distinguer les données qui sont collectées pour protéger les joueurs, des données qui sont collectées pour faire du marketing".

(source : rts.ch/Delphine Gianora/fme)

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