Gamanza Group AG a récemment fait partie de la liste des finalistes pour la catégorie "Plate-forme de services complets de l'année", ainsi que pour la catégorie "Software Rising Star" lors des EGR Global B2B Awards de 2022, qui auront lieu à Londres le 15 juin.

Les 12 derniers mois ont été incroyablement excitants pour le fournisseur de plateforme basé en Suisse. Après l'achèvement de son achat à 100 % par l'investisseur Stadtcasino Baden AG au deuxième trimestre 2021, Gamanza est devenu le principal fournisseur de plateforme sur le marché suisse réglementé de l'iGaming. Au cours de la période considérée, Gamanza a lancé avec succès la marque en ligne de trois casinos terrestres et a achevé la migration d'un autre opérateur suisse en février 2022.

L'offre clé en main de Gamanza comprend une plateforme de compte avec un cadre de conformité complet, une passerelle de paiement propriétaire et un service de " coffre-fort de données " pour les rapports réglementaires, ainsi qu'un CRM en temps réel de pointe. Cette suite logicielle moderne est renforcée par l'une des interfaces d'administration de back-office les plus élégantes du marché, où sont gérées toutes les fonctionnalités et tous les outils de la plateforme.

Les chances de Gamanza de remporter un prix sont encore renforcées par les défis du marché que le fournisseur a surmonté dans son pays natal, la Suisse, qui a la réputation d'avoir des exigences techniques et de soins aux joueurs parmi les plus complexes et les plus strictes de tous les marchés réglementés. L'approche centrée sur le client de Gamanza a permis de mettre en place des solutions personnalisées de gestion des risques et de jeu responsable, ainsi qu'un frontal sur mesure pour chaque opérateur utilisant la plateforme.

À l'approche de la très convoitée cérémonie des EGR Global B2B Awards, le directeur commercial Robert Civill a déclaré : " C'est incroyable de voir Gamanza aux côtés de poids lourds du secteur dans la catégorie principale et de quelques-uns des innovateurs les plus passionnants du secteur dans la liste des étoiles montantes du logiciel. Les 12 derniers mois ont été énormes pour Gamanza et notre impact en Suisse nous a permis de devenir une entreprise à suivre sur la scène internationale.

(source : gamanza.com)

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Quatre individus sont jugés pour avoir truqué une table de roulette du casino de Lucerne. La manipulation leur a permis d'empocher 30'000 francs, mais ils ont été arrêtés à la frontière lors d'un contrôle douanier. Ils doivent désormais répondre de leurs actes.

En une nuit, ils ont empoché plus de 30'000 francs. Mais cela n’avait rien à voir avec la chance. Quatre hommes auraient manipulé une des tables de roulette du casino de Lucerne en avril 2019 – c’est du moins ce dont est convaincu le chef de la sécurité. Les escrocs présumés auraient ensuite pris la fuite avec leurs gains. Comme l'indique Zentralplus.ch, l’affaire est actuellement jugée devant le tribunal de district de Lucerne.

Numéros truqués avec de fines feuilles noires

Mais comment les escrocs ont-ils procédé? Selon le chef de la sécurité du casino, le coup se serait déroulé de la manière suivante: l’un des hommes aurait placé des petites feuilles noires très fines sur les numéros 8, 24, 11, 17, 29 et 26 de la roulette. Comme le précise le journal, ces feuilles ont pour effet de limiter le rebond de la bille, augmentant ainsi la probabilité que les numéros truqués sortent. Il suffit alors de miser sur ces chiffres pour accroître les gains.

Pendant qu'un membre de la bande pariait directement à table, un autre membre du groupe s'est assis devant une machine à sous où il est également possible de parier sur les numéros de la roulette truquée. C'est ce qu'a fait l'un des individus à 255 reprises ce soir-là. Il a parfois misé jusqu’à 845 francs par tirage.

Arrêtés à la douane

Pour ne pas attirer l’attention, il n’a pas toujours misé sur les numéros manipulés. Grâce à cette fraude, il a empoché une somme considérable: 30'000 francs au petit matin.

Pour brouiller les pistes, deux autres membres de la bande auraient distrait le croupier à table afin d'y récupérer les feuilles noires déposées sur la roulette à l'aide d'un aimant.

Mais leur fuite s’est brutalement arrêtée à la frontière du pays, où les escrocs ont été stoppés par la police. Les douaniers ont trouvé dans la voiture des outils, des fils, des aimants et des feuilles – les ustensiles nécessaires pour faire cette manipulation. L’argent du casino se trouvait à côté.

Verdict incertain

Les hommes ont été inculpés d’utilisation frauduleuse d’un système de traitement des données. Toutefois, les audiences du tribunal se déroulent actuellement sans les quatre hommes, car ils sont interdits d’entrée sur le territoire.

La culpabilité des fraudeurs présumés n’est actuellement pas prouvée. Du point de vue des avocats de la défense, les déclarations du chef de la sécurité ne sont que des théories farfelues. Les quatre hommes pourraient tout simplement avoir eu de la chance. De plus, les feuilles n’ont pas été trouvées près de la roulette, mais dans la voiture.

La décision du tribunal est encore incertaine. Ce qui est sûr, c'est qu'une telle fraude ne sera plus possible à l'avenir, comme l'a expliqué le chef de la sécurité du casino pendant l'audience. Il n'a toutefois pas souhaité fournir plus de détails à ce sujet - pour des raisons de sécurité.

(source : blick.ch/blick.ch/Martin Bruhin (Adaptation par Quentin Durig))

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Un «cartel d'intérêts» empêche une réforme des jeux de hasard en Suisse qui aurait dû avoir lieu depuis longtemps

La distribution de l’argent des jeux de hasard suscite régulièrement des remous. La raison de ce problème est simple : l’organisation en Suisse du secteur des jeux de hasard est désuète. Une réforme digne de ce nom s’impose, soulignent Jürg Müller et Basil Ammann.

En Suisse, les jeux de hasard rapportent chaque année environ 1 milliard de francs, qui sont distribués selon des buts définis par le monde politique. La majeure partie de cette somme provient des loteries et des paris sportifs organisés par les cantons. Au fil des années, c’est une véritable «industrie de la distribution d’argent» qui s’est établie dans les cantons autour des deux opérateurs de loterie, Swisslos et la Loterie romande. L’argent des jeux de hasard est distribué dans des projets parfois controversés.

Le reste du milliard de francs redistribué provient des casinos, dont une grande partie est reversée à l’AVS. Ainsi, un domaine politique central au niveau fédéral dépend des fonds issus des jeux de hasard. En atteste la récente décision de principe du Conseil fédéral concernant l’octroi de nouvelles concessions de casinos, car l’ancien système est maintenu, et en octroyant deux concessions supplémentaires, on tente encore de maximiser le profit. De plus, certains casinos remplissent aussi les caisses de l’Etat de leur canton ou commune d’implantation. En 2019 par exemple, quelque 11,5 millions de francs ont été versés par le casino de Meyrin au canton de Genève sans affectation particulière.

Inefficacité et conflits d’intérêt

La répartition actuelle est inefficace. D’après notre estimation, les coûts administratifs des quelque 80 fonds de loterie cantonaux se situent entre 16 et 22 millions de francs par an ; et l’ensemble des coûts de friction du système actuel est encore plus élevé. Mais les conflits d’intérêts créés par les différents rôles assumés par l’Etat sont bien plus graves.

D’abord, le rôle central de l’Etat en tant que régulateur est affaibli, ce qui met en péril la lutte contre la dépendance au jeu. Ensuite, le «cartel d’intérêts» autour de l’argent issu des jeux de hasard empêche une réforme fondamentale de ce secteur, alors que la progression de la numérisation exige le contraire. Depuis peu, il n’y a pas que les casinos en ligne «classiques» qui posent problème aux régulateurs, mais aussi de plus en plus de nouvelles formes de jeux de hasard, comme par exemple ceux basés sur la technologie blockchain.

Le système suisse, qui s’est développé au fil du temps, est particulièrement touché par l’évolution technologique. Une nouvelle loi sur les jeux d’argent est certes entrée en vigueur en 2019, mais elle n’a en aucun cas résolu les problèmes fondamentaux du secteur. La nécessité d’agir au niveau législatif est plus pressante que jamais. Avenir Suisse propose, dans une étude publiée récemment, un agenda de réformes.

Redistribution directe à la population

Premièrement, l’Etat ne doit plus participer aux opérateurs de jeux de hasard et doit dépolitiser les fonds issus de ce secteur. Pour atteindre cet objectif, il pourrait redistribuer les gains directement à la population. D’après des données de 2019, cela représenterait environ 115 francs par habitant et par an. Une telle distribution serait non seulement plus efficace et équitable, mais elle permettrait également de résoudre les délicats conflits d’intérêts, avant tout cantonaux, dans le secteur des jeux de hasard en Suisse.

Cela permettrait, dans un deuxième temps, de revoir l’organisation actuelle des institutions interdépendantes et complexes. Le marché des jeux de hasard est aujourd’hui réparti arbitrairement entre la Confédération et les cantons, chaque niveau étatique déployant ses autorités de régulation. Il faut fusionner les organes de surveillance afin de renforcer le rôle du régulateur.

Enfin, ce réajustement institutionnel permettrait une réorganisation en profondeur de la réglementation des jeux de hasard. Une approche modulaire s’impose, avec d’une part une licence de base et d’autre part des autorisations pour des formes de jeu spécifiques. Le principe «analogique first» qui prévaut encore pourrait être supprimé et la réglementation adaptée aux défis à venir. Aujourd’hui, une telle modernisation est entravée par les différents conflits d’intérêt de l’Etat. Il faut donc revoir les problèmes du secteur suisse des jeux de hasard étape par étape. Ce n’est qu’ainsi que le problème de la dépendance au jeu, qui a toujours été considéré comme central par la société, pourra être abordé durablement à l’ère du numérique.

(source : avenir-suisse.ch/ Basil Ammann / Jürg Müller)

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Richard Marcus a trompé croupiers et agents de sécurité des casinos du monde entier pendant 25 ans, sans jamais se faire attraper.

Cinq millions de dollars plus tard, il a finalement décidé de travailler pour eux.

Deux milliards d'euros chaque trimestre. Voilà ce que rapportent les jeux et paris dans les casinos de Las Vegas. Avec quelques gagnants, beaucoup de perdants et quelques-uns qui tentent de rafler la mise à tout prix : les tricheurs, malgré des casinos de plus en plus sécurisés. Surveillés par des centaines de caméras, même les jetons contiennent une puce.

Pour les casinos, les pertes liées à la fraude sont estimées chaque année dans le monde à près d'un milliard d'euros et 40% rien qu'aux États-Unis. La quasi-intégralité de cette somme va dans les poches de quelques centaines de tricheurs professionnels.

À Las Vegas, des responsables de casino de tous les pays sont justement réunis pour un séminaire sur la sécurité. Quatre jours animés par Richard Marcus, considéré comme le plus grand tricheur de l'histoire. Les directeurs de casino apprennent à son contact. "Rien que son coup avec les jetons, je ne savais pas que ça existait. C'est pourtant simple et facile de sensibiliser les équipes", affirme l'un d'entre eux. Son histoire, comme un roman, va bientôt être adaptée au cinéma. La suite dans la vidéo en tête de cet article.

(source : T F1 | Reportage A. Monnier, P. Leurent, B. Chevalier)

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Des malfrats s’en sont pris violemment à un jeune homme qui avait gagné une jolie somme au casino.

À Genève, un jeune homme qui avait gagné une belle somme dans un casino a été enlevé par quatre hommes. Séquestré, menacé et frappé, il a dû révéler où était l’argent.

L’agression a eu lieu le 13 mai dernier vers une heure du matin, révèle la «Tribune de Genève». Le jeune homme s’apprêtait à grimper dans l’ascenseur de son immeuble lorsque quatre individus cagoulés lui sont tombés dessus. L’un d’eux avait une kalachnikov. Ils l’ont enlevé, embarqué en voiture puis mené dans une cave.

Là, le kidnappé a compris qu’ils étaient au courant qu’il avait récemment gagné 10 000 francs dans un casino français. Il a été menacé de mort, a eu l’arme pointée sur sa tête et a été frappé plusieurs fois au visage avec la crosse de la kalachnikov.

Relâché au bord d’une route

Le jeune homme a fini par lâcher que l’argent était dans sa chambre. Ses ravisseurs n’ont pas hésité à s’y rendre, menaçant toujours leur victime, tandis que sa mère dormait dans une chambre voisine. Ils se sont emparés des 10 000 francs et ont filé, toujours avec le jeune homme, qu’ils ont finalement abandonné à plusieurs kilomètres de son logement, au bord d’une route.

Selon les informations du quotidien genevois, deux des ravisseurs ont depuis été interpellés. Les deux autres sont en fuite. Le Ministère public genevois n’a pas souhaité communiquer sur cette affaire.

(source : lematin.ch/R.M.)

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Les huit finalistes du championnat suisse de poker se sont livrés pendant près de sept heures à une partie de poker captivante et de haut niveau. La victoire et le titre de champion suisse de poker 2022 ont été remportés par Ramon Wicki, 32 ans, originaire de Sennwald.

Le champion suisse s'envole pour Las Vegas

Ramon Wicki est un joueur de poker passionné. Cela fait 15 ans qu'il joue à ce jeu de cartes populaire, en privé comme lors de tournois nationaux et internationaux. La victoire au championnat suisse de poker 2022 signifie beaucoup pour lui : "Gagner un tournoi où les tours de qualification sont joués en ligne et la table finale en direct, c'est unique. Je suis donc d'autant plus heureux d'avoir pu remporter ce championnat suisse de poker". Le titre de champion permet à Ramon Wicki de remporter un prix de 22 000 CHF et l'emmène en voyage à Las Vegas, où il participera aux championnats du monde officiels de poker. "C'est fantastique de pouvoir représenter la Suisse aux championnats du monde de poker en Amérique", a déclaré Ramon Wicki. Au total, les huit finalistes ont reçu un prix de 85 000 CHF.

412 tournois joués

Répartis sur 61 jours de jeu, les championnats suisses de poker ont enregistré depuis début avril environ 60000 participations à 412 tournois en ligne. Patrick Mastai, directeur du casino en ligne, se montre très satisfait de l'organisation de ce tournoi national de poker : "Avec notre championnat suisse de poker, nous avons créé une forme de tournoi qui n'existait pas encore auparavant. Nous sommes particulièrement heureux d'avoir pu augmenter le niveau de jeu par rapport à l'année précédente. Les finalistes se sont livrés à une phase finale extrêmement passionnante". Les tours préliminaires qui se sont déroulés en ligne se sont achevés par la table finale jouée au casino de Zurich. La finale a été animée en allemand et en français et retransmise en livestream dans le salon de tous les amateurs de poker.

La troisième édition du championnat suisse de poker aura lieu en 2023. D'ici là, Swiss Casinos proposera différents tournois de poker attrayants. Plus d'informations en continu sur www.swisscasinos.ch.

(source : swisscasinos.ch)

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En 2021, les pertes des joueurs de paris sportifs ont augmenté de plus de 50%, confirmant les craintes des professionnels. En 10 ans, ces pertes ont été multipliées par 10 ! Il est temps de s’inquiéter de cette dérive mercantile. Les paris sportifs représentent l’une des offres les plus addictives et s’adressent en particulier à un public jeune et vulnérable. Le GREA tire la sonnette d’alarme et demande une amélioration de la régulation, à l’image de la prise de conscience qui a lieu chez nos voisins européens.

Ces dernières années, le produit brut généré par les paris sportifs n’a cessé d’augmenter, avec une accélération marquée depuis 2018, année lors de laquelle est apparue l’offre de paris sportifs Jouezsport!. Alors que les paris sportifs généraient environ 3 millions de francs par an il y a 10 ans, leurs recettes sont montées à 12 millions en 2018, à 25 millions en 2020 puis à 38 millions en 2021. Cette explosion des revenus des paris sportifs confirme les constats du GREA et des spécialistes du jeu excessif qui alertent depuis longtemps sur la dangerosité de cette offre.

Une offre particulièrement addictive

En termes de risque addictif, tous les jeux de hasard et d’argent ne se valent pas : certains sont plus risqués que d’autres. C’est le cas des paris sportifs, notamment en raison des possibilités de paris en direct (live betting), du public visé, particulièrement vulnérable aux comportements de jeu excessif, ainsi qu’à la nature du jeu, où les parieurs ont tendance à surestimer leurs chances de gagner de l’argent1. Les années 2020 et 2021 ont été particulièrement difficiles pour la santé mentale des jeunes, en raison de la pandémie de Covid-19. En 2021, le cocktail restrictions sociales, Euro du football et campagne marketing spécialement agressive ciblée sur les très jeunes permet probablement d’expliquer l’augmentation massive du produit brut des paris sportifs.

Vers une amélioration de la régulation

À la lumière des évolutions récentes du marché des jeux en ligne, particulièrement des paris sportifs, il est urgent d’améliorer l’encadrement légal de ces offres. De plus en plus de critiques se font entendre, au Parlement comme ailleurs, et il est temps d’encadrer la promotion excessive de ces offres. La France, qui connait les mêmes problématiques, a décidé d’agir en édictant des règles précises pour l’encadrement des campagnes publicitaires. Enfin, la Suisse a urgemment besoin de recherches poussées sur le jeu excessif en fonction du type de jeu et du public, par exemple avec l’introduction d’un monitorage national.

1 Mercier J. et al. Sports bettors : a systematic review. Journal of Gambling Issues, 38. 2018 : 203-236.

(source : grea.ch)

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La multinationale nord-américaine Cordish a présenté une nouvelle proposition à la Mairie de Madrid qui projette la construction d’un Centre de Développement Intégré (CID), à l’est de Madrid. Le nouveau complexe qui abriterait des casinos, des restaurants, des hôtels et d’autres divertissements en général, est à l’étude par le ministère de l’Économie de la Communauté de Madrid, selon le journal La Información.

Apparemment, l’exécutif analyse la proposition depuis plusieurs semaines, comme l’indique le cabinet d’avocats Díaz Arias, qui est le représentant légal en Espagne de la multinationale, et celui chargé de mener à bien toute la gestion et les procédures au cours du processus. .

Malgré le fait que le bureau soit plus optimiste qu’à la première occasion, ils ont souligné que «ce type de projet nécessite l’approbation de nombreux ministères, comme, par exemple, celui en charge de l’environnement -qui est dirigé par le nouveau membre de l’exécutif de Feijóo, Paloma Martín-. Nous sommes prudents. La dernière fois, il y avait aussi une bonne harmonie et puis les choses ne se sont pas concrétisées. Soyons réalistes. »

Le complexe présenté par Cordish est projeté sur un terrain rustique de 134 hectares, ce qui coûterait à l’entreprise environ 20 millions d’euros et signifierait la création de 56 000 nouveaux emplois.

Bien que l’on ne sache pas exactement où il serait situé, il semble qu’il pourrait être près de Torres de la Alameda, tout comme cela s’est produit lors de la présentation du premier projet qui a été refusé par le gouvernement de Cristina Cifuentes.

L’engagement en Espagne est motivé par la position géographique et le beau temps. C’est pourquoi, malgré le fait que la première proposition ait été rejetée, ils ont repris le projet, en modifiant les points qui posaient problème pour sa viabilité.

(source : lecourrier.es/brainsre.news)

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« Les casinos sont plus que disposés à fermer les yeux et à ne pas mener de vérifications approfondies sur leurs clients », assure une représentante de l’ONG Transparency International contre le blanchiment d’argent Les casinos préfèrent souvent « fermer les yeux » sur l’origine des sous que misent leurs clients, au risque de faciliter l’économie souterraine, explique Maira Martini, qui dirige la section de l’ONG Transparency International contre le blanchiment d’argent.

Comment blanchit-on de l’argent dans un casino ?

Un client peut arriver dans un casino avec de l’argent dit « sale », c’est-à-dire issu d’activités illégales, comme le trafic de drogues ou d’êtres humains, et personne au sein de l’établissement ne lui posera de questions. À partir du moment où le client joue et gagne, l’argent remporté est blanchi, parce qu’il peut officiellement dire d’où vient cet argent. Son argent a désormais une origine établie.

Par exemple, mettons que vous êtes un fonctionnaire qui gagne environ 1 000 euros par mois. Vous ne pouvez pas justifier l’achat d’une maison à un million d’euros, on vous soupçonnera d’avoir reçu un pot-de-vin. Mais si vous indiquez que cet argent a été gagné au casino, alors vous pouvez dépenser cette somme sans soucis.

Les casinos vont-ils de pair avec l’économie souterraine ?

Dans de nombreux pays de l’Union européenne (UE), les casinos sont soumis à des règles strictes contre le blanchiment d’argent. Mais on se demande parfois s’ils se plient réellement à ces règles car cela ne les avantage pas forcément : cela peut effrayer les clients par exemple qui, même s’ils ne sont pas dans l’illégalité, n’ont pas forcément envie de justifier la somme qu’ils s’apprêtent à jouer. Donc, s’il n’y a pas un État qui veille à ce que ces règles soient bien appliquées, un lien entre économie souterraine et casinos peut être facilement tracé.

Car les casinos sont plus que disposés à fermer les yeux et à ne pas mener de vérifications approfondies sur leurs clients. Il y a souvent un lien entre les activités illégales et les casinos. Par exemple, Chypre reste un pays attractif pour les individus corrompus car la culture du secret y existe encore. Il y a aussi la question des lois : sont-elles appliquées ? Est-ce que l’État prendrait des mesures s’il y avait un souci ou des sanctions contre les individus impliqués ? Jusqu’à présent, nous n’avons pas vu à Chypre d’acte fort (du gouvernement) contre le blanchiment d’argent.

Quels sont les risques liés au blanchiment d’argent ?

Le blanchiment d’argent facilite l’existence de la corruption. Car s’il est facile de blanchir de l’argent, un individu pourra davantage être tenté par la corruption, puisqu’il saura qu’il existe des mécanismes pour utiliser l’argent du pot-de-vin sans susciter de soupçons. Le blanchiment d’argent attire aussi des personnes peu recommandables dans le pays, comme des criminels.

Ou favorise la venue de personnes qui sont sur des listes de sanctions européennes et qui cherchent à cacher l’origine de leur argent, comme nous pouvons le voir en ce moment avec la guerre en Ukraine (lancée le 24 février par Moscou, NDLR). Blanchir de l’argent, c’est aussi éviter de payer des taxes et c’est un immense manque à gagner pour les États.

(source : sudouest.fr/AFP)

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Les jeux de hasard en ligne ont dépassé pour la première fois les jeux pratiqués dans les casinos, les magasins de journaux et les cafés, ressort-il lundi du rapport annuel de la Commission des jeux de hasard. Cette dernière met par ailleurs en garde contre l'offre illégale de jeux en ligne et appelle les autorités à mieux encadrer la pratique des jeux de hasard en ligne.

Le basculement en direction des jeux de hasard en ligne s'est produit en 2020, année de référence du rapport. Les jeux en ligne représentaient cette année-là un Gross Gaming Revenue (GGR), soit la différence entre les mises engagées et les gains redistribués, de 595,9 millions d'euros. Les jeux hors ligne représentaient, quant à eux, un GGR de 373,2 millions d'euros. La part des jeux de hasard en ligne s'établissait ainsi à 61,5% alors qu'un an plus tôt, le jeu hors ligne représentait encore 60,5%.

Le coronavirus explique en partie le phénomène. Pendant une bonne partie de 2020, les établissements de jeux ont été fermés ou ont connu des restrictions en matière d'ouverture, obligeant les joueurs à se tourner vers internet.

Les dangers de ces sites illégaux sont réels et importants

Le GGR des jeux de hasard hors ligne était presque de moitié inférieur à celui de 2019 (-47,6%), tandis que celui des jeux en ligne a augmenté de plus d'un quart (+27,9%). Le GGR total - 969,1 millions d'euros - était, lui, inférieur de près de 18% à celui de 2019, où il s'élevait à près de 1,2 milliard d'euros.

En Belgique, les jeux d'argent ne sont en principe autorisés que dans les établissements de jeux et sur les sites internet qui disposent d'une licence de la Commission des jeux de hasard. Cette dernière met toutefois en garde contre les sites de jeu illégaux, dont on estime qu'ils attirent environ un cinquième des joueurs.

"Les dangers de ces sites illégaux sont réels et importants, car ils ignorent les réglementations existantes et ne font rien pour protéger les joueurs", indique le rapport annuel. "Les jeux d'argent en ligne doivent être davantage réglementés car le cadre actuel est incomplet et conduit à une incertitude juridique", souligne encore la Commission des jeux de hasard.

(source : rtl.be/Agence Belga)

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Paf annonce un résultat solide pour 2021 malgré la pandémie en cours qui affecte négativement les opérations de Land & Ship. Le résultat s'élève à 34,3 millions d'euros (16,7 millions d'euros en 2020). La tendance est portée par le succès international de Paf, où, entre autres, la forte croissance continue en Suisse s'est avérée être une exportation réussie du savoir-faire de Paf au sein du jeu. Les segments actualisés de la clientèle publique de Paf montrent également que le résultat provient d'un nombre accru de " clients verts ".

Paf a réussi à bien s'adapter pendant la deuxième année de la pandémie. Les opérations terrestres et navales montrent des signes d'amélioration avec une augmentation des revenus de 13%, mais cela reste un résultat très faible par rapport aux années précédant la pandémie. Les jeux en ligne, en revanche, ont connu une amélioration constante tout au long de l'année dernière.

"Nous pouvons constater une augmentation stable des revenus sur les marchés internationaux dans lesquels nous investissons activement. Il est gratifiant de constater que la persévérance et le travail acharné donnent désormais des résultats. Une autre raison importante de cette augmentation est que les sports et les paris n'ont pas connu les mêmes perturbations qu'en 2020", déclare Christer Fahlstedt, PDG de Paf.

La plateforme de jeux récolte le succès en Suisse

Sur le marché suisse des jeux, très réglementé, Paf est le fournisseur du site de jeux du Grand Casino de Lucerne. Le site de jeu, qui est basé sur la plateforme et la technologie de Paf, a renforcé sa position de leader du marché avec une part de marché atteignant 33%.

"Nous avons réussi à fournir une bonne solution globale à notre partenaire suisse, avec un produit performant sur un marché qui commence à devenir de plus en plus mature et compétitif. Nous avons prouvé que nous avons la capacité et le savoir-faire nécessaires pour exporter notre produit au niveau international", déclare Christer Fahlstedt.

Des clients plus verts

Pour la quatrième année consécutive, Paf a choisi de publier ouvertement les segments de clientèle qui révèlent les pertes et les gains des clients en matière de jeux. Les chiffres montrent que Paf a réduit ses revenus provenant du segment orange de 23,3%, alors que dans le même temps, les revenus provenant du grand segment vert ont augmenté de 11,3%.

"Nous sommes fiers de délivrer l'un des meilleurs résultats de l'histoire de la Paf et en même temps nous avons une base de clients plus durable que jamais. Notre résultat de 2021 est construit sur le bon type d'argent," dit Christer Fahlstedt.

Le résultat augmente la distribution des fonds Paf

Une fois de plus, c'est une année étrange qui a été affectée par la présence constante de la pandémie. Malgré cela, le Paf a réussi à augmenter les ventes de 113 millions d'euros à 135 millions d'euros, ainsi que les recettes de 16,7 millions d'euros à 34,3 millions d'euros.

"Ce résultat nous donne l'opportunité d'augmenter le dividende à 20,5 millions d'euros. Par rapport à l'année dernière, cela représente 5,5 millions d'euros de plus au profit de la société. C'est un succès que nous sommes fiers de partager", déclare le président du conseil d'administration de Paf, Jan-Mikael von Schantz.

(source : aboutpaf.com)

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Les concessions pour les casinos aujourd’hui sont ce qu’étaient les autorisations de jeu de dés dans les auberges autrefois

Le jeu de hasard a de tout temps exercé une attraction magique sur les hommes. Les jeux de hasard sont présents dans pratiquement toutes les cultures, de l’Antiquité grecque aux Aztèques, en passant par la Chine ancienne. Ils se sont toujours développés parallèlement aux techniques disponibles : alors que nos ancêtres cherchaient la fortune avec des os d’animaux ressemblant à des dés, aujourd’hui, on peut jouer au casino en ligne.

La technologie du hasard

Pendant longtemps, le processus aléatoire en arrière-plan (backend) et l’apparence (frontend) étaient directement liés. Jusqu’à l’époque moderne, les jeux de hasard reposaient en grande partie sur des ustensiles et des mécanismes simples, comme les dés. L’accès à la technique et à la science a été révolutionné à la Renaissance, ce qui a également entraîné des répercussions sur les jeux de hasard .

Les connaissances mathématiques, comme le calcul des probabilités, ont fait du jeu une science, et des entreprises de jeux professionnelles ont pu s’établir. A bien des égards, l’invention des jeux de hasard gérés par des professionnels reflète le développement du secteur bancaire moderne. Il n’est donc pas surprenant que la révolution des jeux de hasard se soit faite au sein des premiers centres financiers de l’actuelle Italie du Nord, de la Belgique ou des Pays-Bas.

Les avancées techniques, comme l’imprimerie notamment, ont permis d’adapter les jeux de hasard à l’échelle, en permettant par exemple la production en série de cartes à jouer ou de billets de loterie. Plus tard, les progrès de la mécanique et l’électrification ont permis l’utilisation à grande échelle de «bandits manchots». Dans ce contexte, il est clair que même la dernière étape de numérisation ne représente qu’une nouvelle avancée technologique.

Argent ou morale ?

Alors que les formes de jeux de hasard sont soumises à des changements techniques, une chose est restée constante : la demande. Cela n’a pas échappé aux dirigeants ou aux autorités ecclésiastiques. De tout temps, les autorités souveraines ont tenté d’influencer les jeux de hasard de leur époque. Ils ont soit tenté de les bannir, soit de les utiliser à leur avantage. Les arguments moraux ont joué un rôle important dans la légitimation des interventions.

Le jeu était souvent présenté comme un péché. L’Eglise protestante en particulier était hostile au jeu et considérait que des forces maléfiques étaient à l’œuvre. Plus tard, le jeu de hasard a également été considéré comme déraisonnable et irrationnel. En outre, il était en contradiction avec l’idéal de l’homme au travail, qui ne devait pas obtenir son succès par le hasard, mais le mériter par ses efforts.

Parallèlement à cette dévalorisation morale, les jeux de hasard étaient également associés à la fraude et à des personnages malfaisants. Les pratiques de jeu déloyales, telles que les dés truqués, posent un problème d’asymétrie d’information. Et les conflits d’argent ou la ruine financière de joueurs à cause de jeux de hasard excessifs étaient un facteur de trouble social. Pour répondre au besoin de sécurité et d’acceptabilité sociale, on est donc régulièrement intervenu dans le domaine des jeux de hasard.

De telles interventions étaient déjà en conflit avec les besoins financiers de l’Etat et des groupes d’intérêts. Les responsables étaient conscients qu’une offre contrôlée des jeux de hasard permettrait d’engranger des bénéfices importants. C’est ainsi que dans certaines villes médiévales, des concessions ont été accordées pour les jeux de dés dans les auberges. Ou alors, l’offre a même été entièrement étatisée. En 1936 par exemple, la ville de Francfort a pris en charge l’exploitation d’une maison de jeux de dés, dont les bénéfices étaient entièrement reversés à la ville.

Le concept de jeux de hasard contrôlés par le souverain a été développé, professionnalisé et redimensionné au fil du temps. En 1638, le «Ridotto», ancêtre des casinos modernes, a ouvert ses portes à Venise. Il s’agissait d’une maison de jeu publique, gérée de manière professionnelle et placée sous la surveillance de l’Etat, et dont les bénéfices profitaient à une classe de nobles appauvris (et donc à l’Etat, qui devait les alimenter).

Encore plus d’argent, de morale ? Ou les deux ?

De nouvelles techniques ont peu à peu permis de redimensionner les jeux de hasard et donc de mieux exploiter leur potentiel. L’imprimerie, par exemple, a contribué au développement des loteries modernes. Les grandes loteries présentent un potentiel fiscal bien plus important que les anciens jeux de table. Il n’est donc pas étonnant qu’elles se soient répandues dans toute l’Europe à partir du XVe siècle.

L’argent des jeux de hasard, désormais abondant, servait à financer les dépenses de l’Etat, les grands projets et les œuvres caritatives. Les gains des loteries servaient par exemple à financer des murs de ville, des ponts ou des mariages royaux. Le lien avec la bienfaisance était particulièrement apprécié, car il permettait de faire d’une pierre deux coups : d’une part, le budget de l’Etat était déchargé des subventions caritatives et, d’autre part, cela a contribué à revaloriser moralement les jeux de hasard.

Aujourd’hui encore, les jeux de hasard rapportent beaucoup d’agent aux caisses de l’Etat, notamment en Suisse. Mais la répartition de l’argent n’est pas optimale. C’est ce qu’a montré Avenir Suisse dans sa dernière étude «Heureux au jeu, malheureux en réglementation», dans laquelle les auteurs proposent une réforme complète.

(source : avenir-suisse.ch/Jürg Müller/Basil Ammann

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La puissance et la richesse des casinos chinois de Macao ont dépassé celles de Las Vegas depuis près de dix ans. Le gouvernement chinois souhaite désormais limiter l’influence des casinos de Macao.

Macao est une ancienne colonie portugaise située à environ 70 kilomètres au sud-ouest de Hong Kong. Tout au long du XVIe siècle, Macao était une plaque tournante majeure du réseau commercial portugais. En 1849, le gouvernement de Lisbonne a légalisé les jeux d’argent sur le territoire afin de générer de nouveaux revenus. Plusieurs Chinois et Hongkongais se sont installés dans cette petite zone de 118 kilomètres carrés pour y ouvrir des casinos et des maisons closes.

Comme Hong Kong, Macao est désormais une région administrative spéciale jouissant d’une certaine semi-autonomie au sein de la Chine. Les Portugais ont cédé le territoire à la Chine en 1999. Depuis lors, le boom des casinos de Macao n’a fait que se poursuivre, car c’est le seul endroit en Chine où les maisons de jeu sont légales. En 2013, Macao a dépassé la célèbre Las Vegas en termes de revenus de jeux, devenant ainsi la région de casino la plus riche du monde.

Deux ans après l’épidémie de coronavirus, le puissant paradis du jeu saigne beaucoup. Les mesures draconiennes prises par la Chine pour combattre le virus éloignent les joueurs et les touristes de Macao. Selon le journal japonais Nikkei Asia, les titulaires de licences de casino ont déjà payé quelque 5,83 millions de dollars cette année pour prolonger leurs concessions de juin à fin 2022.

En outre, Pékin a identifié le secteur des casinos comme une artère majeure pour le blanchiment d’argent et la fuite des capitaux des riches Chinois. Le parti communiste veut également se débarrasser de la réputation « décadente » de la ville des casinos. « Pékin va nettoyer l’ensemble du secteur des casinos », a déclaré l’auteur Sonny Lo à Nikkei Asia. Cependant, les maisons de jeu de Macao sont essentielles à la survie économique de la région. Macao doit maintenant chercher d’autres formes de revenus.

Nervosité dans les coulisses d’une énième nouvelle législation

Macao, telle que nous connaissons la ville aujourd’hui, a été créé dans les années 1960 après que le « roi du jeu » Stanley Ho a obtenu le monopole du secteur des casinos. Ho a rendu les casinos locaux plus occidentaux, avec des jeux de hasard provenant des États-Unis et d’Europe. Pour stimuler l’afflux de visiteurs, Ho a également conçu un modèle économique basé sur des voyages d’agrément pour de riches hommes d’affaires. L’ensemble du système de transport entre Hong Kong et Macao a été modernisé. Finalement, Ho a réussi à transformer les tripots obscurs de Macao en casinos modernes et glamour, comme le Grand Lisboa, emblématique et éclairé au néon.

À l’occasion du 20e anniversaire de la rétrocession de Macao à la Chine en 2019, le président Xi Jinping a visité le paradis du jeu. Dans un discours, Xi a souligné que Macao devra trouver un moyen de diversifier son économie de manière « appropriée ». Les opérateurs de casino locaux ont bien compris le message de Pékin : le secteur des casinos continuerait d’exister, mais il devait subir de profondes transformations pour « assainir » ses affaires et soutenir la diversification de l’économie de Macao.

Puis, au début de cette année, le gouvernement chinois a dévoilé une nouvelle législation sur les jeux, qui prévoit un contrôle plus strict du secteur des casinos et des jeux de Macao. Cette législation, décrite comme le plus grand bouleversement du secteur des casinos au cours des deux dernières décennies, réduira notamment de moitié la durée de la licence des concessionnaires, qui passera à 10 ans. Le gouvernement a cependant abandonné l’idée d’installer un superviseur gouvernemental dans chaque casino.

Les six titulaires de licences à Macao, dont Sands China, Wynn Macau et MGM China Holdings, sont publiquement « enthousiastes » à l’égard de la réglementation. En coulisses, cependant, ils attendent nerveusement de voir à quoi ressemblera le projet final, rapporte Nikkei Asia. Les investisseurs américains attendent également avec impatience la nouvelle législation. La légendaire société américaine de jeux d’argent Las Vegas Sands a vendu ses avoirs à Las Vegas l’année dernière pour investir massivement à Macao.

Ces dernières années, la législation a été sévère à l’égard de Macao. Les nouvelles règles applicables au secteur des voyages d’agrément ont déjà coûté de sérieuses misères à cette ville de quelque 650 000 habitants. Le taux de chômage est déjà passé de 2 à 4,6 % au cours du premier trimestre de 2022, soit le niveau le plus élevé depuis 2009.

« Macao va devenir plus chinois »

Les investisseurs ne sont pas tous nerveux face aux nouvelles législations. Certains sont ouverts à l’idée de diversifier l’économie de Macao et de permettre à d’autres secteurs de prospérer. Toutefois, nombreux sont ceux qui pensent qu’un changement trop rapide pour le secteur des casinos entraînera des dommages économiques supplémentaires et creusera le fossé de la richesse dans la région.

Sur quoi les hommes d’affaires et les politiciens de Macao peuvent-ils parier ? Avant 2016, les touristes se rendaient à Macao principalement pour le jeu. Cependant, depuis 2016, de plus en plus de personnes viennent pour faire du shopping et séjourner dans des stations de luxe. Les touristes de Chine continentale, qui représentaient 90 % des 39 millions d’arrivées de touristes à Macao avant la pandémie, manifestent depuis 2005 un intérêt croissant pour les attractions non liées au jeu. Les sociétés de casinos construisent également de plus en plus de lieux pour accueillir de grandes réunions d’affaires et investissent dans leurs offres gastronomiques et leurs points de vente.

Pékin accordera à Macao davantage de terres pour développer son économie. Par exemple, Hengqin, une île voisine trois fois plus grande que Macao, servira de « zone spéciale » pour développer de nouvelles industries. L’île est déjà une attraction touristique en raison de la présence du populaire parc à thème Chimelong Ocean Kingdom. Hengqin sera loué au gouvernement de Macao, mais la législation de la Chine continentale y sera appliquée tant par Macao que par le gouvernement provincial du Guangdong.

Et c’est probablement ce qui arrivera au reste de Macao à l’avenir. « Il s’agit en fait d’une intégration scientifique socio-économique de Hong Kong, Macao, Shenzhen et Zhuhai », explique Sonny Lo. En effet, cela fait partie du plan du gouvernement chinois appelé « Greater Bay Area » pour les villes du sud du delta de la rivière des Perles. « L’identité de Macao va devenir plus chinoise », conclut Lo.

(source : msn.com/Jeremy Van der Haegen)

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Alors que le Conseil fédéral a décidé cette semaine d'autoriser l'ouverture de deux nouveaux casinos - dont un à Lausanne, portant leur nombre à 23 - le nombre de personnes dépendantes au jeu a explosé depuis trois ans, notamment avec l'avènement des jeux en ligne.

Chaque année, 10'000 interdictions de casinos sont prononcées à l'encontre de joueurs en Suisse contre 3000 avant l'avènement des casinos en ligne. Parmi ces exclus, ce Neuchâtelois de 27 ans, endetté à hauteur de 50'000 francs, malgré 250'000 francs amassés en dix ans.

"Mon plus gros problème a été de gagner jeune en fait. Si je dois payer 400 francs, je préfère les utiliser pour essayer de gagner 4000 francs", explique-t-il dans le 19h30 de vendredi.

En thérapie, il n'a toutefois pas encore renoncé aux jeux d'argent et rêve de se refaire. "Je me dis toujours que je vais gagner pour pouvoir rattraper toutes mes factures, toutes mes dettes aux poursuites. Avec la chance que j'ai eue, c'est possible, je peux le faire, alors qu'en fait….", raconte-t-il encore.

Le jeu excessif touche 220'000 personnes en Suisse. Les jeunes sont particulièrement vulnérables.

Jeunes vulnérables

Les autorités lausannoises redoutent les conséquences de l'ouverture prévue d'un nouveau casino au centre-ville d'ici 2024: "Les porteurs du projet ont été assez clairs: un casino à Lausanne, c'est probablement 75% de chiffre d'affaires sur les machines à sous. Cela veut dire que c'est clairement les jeunes qui sont visés", a relevé Grégoire Junod, syndic de Lausanne.

Malgré ces risques d'addiction, Confédération et cantons ne sont pas prêts à se passer des loteries et des casinos, dont le nombre va même passer de 21 à 23. Ces jeux rapportent environ 1 milliard de francs par année, notamment pour l'AVS ou des projets d'utilité publique.

C'est un problème, selon Jérôme Cosandey, directeur romand d'Avenir Suisse: "Si vous profitez comme politicien de ce que vous distribuez, et qu'en même temps vous avez le rôle comme régulateur de lutter contre la dépendance et de peut-être limiter l'offre, vous voyez le conflit d'intérêt que ça crée…", souligne-t-il.

Un argent qui profite à tous

Mais pour le canton de Neuchâtel, qui touche en temps normal (hors pandémie) chaque année 4 millions de francs grâce au casino, cet argent profite à l'ensemble de population. Même si l'essor des jeux en ligne change la donne.

"Nous allons devoir probablement revoir nos règles. S'engager de façon beaucoup plus active et modifier notre façon de faire de la prévention. Donc aussi revoir les moyens qui sont alloués", a ainsi déclaré Florence Nater, conseillère d'Etat neuchâteloise.

Au niveau fédéral, plusieurs interventions parlementaires demandent déjà, avec les milieux de la prévention, une limitation bien plus stricte de la publicité pour les jeux d'argent.

(source : rts.ch/Gabriel De Weck/lan)

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Greentube, la division de NOVOMATIC Gaming and Entertainment, a mis son contenu en ligne avec PokerStars, l'un des opérateurs les plus importants et les plus prospères d'Europe.

Le lancement a eu lieu dans un premier temps en Italie et sera suivi par d'autres marchés importants du continent, notamment le Royaume-Uni, le Danemark, l'Espagne, la Grèce et la Roumanie. Une sélection des titres les plus performants du fournisseur est désormais accessible aux clients italiens de PokerStars, notamment Book of Ra™, Dolphin's Pearl™ deluxe et Lucky Lady's Charm™.

Le nouveau partenariat à long terme avec PokerStars représente un accord majeur pour Greentube, l'objectif ultime du fournisseur étant de déployer son contenu premium et localisé avec l'opérateur de premier rang sur plusieurs marchés européens réglementés.

Le lancement de PokerStars fait suite à une période de forte croissance pour Greentube, le fournisseur ayant pénétré de nouveaux marchés en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique et en Amérique latine.

David Bolas, directeur commercial de Greentube UK, a déclaré : " C'est notre premier lancement sur le marché avec PokerStars et c'est un plaisir de pouvoir annoncer nos débuts avec l'un des plus grands noms du monde de l'iGaming. Son succès auprès des joueurs sur de nombreux marchés nous permet d'accroître considérablement la portée de notre contenu, d'abord en Italie avant de toucher d'autres territoires en Europe. Je pense que ce n'est que le début de ce qui sera un partenariat long et mutuellement fructueux."

(source : greentube.com)

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Deux nouvelles concessions de type A seront accordées dès 2024. Interview de Laurent Wehrli, vice-président de la Fédération suisse des casinos.

Depuis 2002, le Conseil fédéral a octroyé une concession pour l’exploitation de jeux de casino à 21 maisons de jeu. Ce chiffre passera à 23 dès 2024, a annoncé mercredi le gouvernement.

Les régions de Lausanne et Winterthour pourront ainsi ouvrir prochainement un casino de type A, à l’instar de celles de Montreux, Berne, Bâle, Lucerne, Zurich, Saint-Gall, Baden-Aarau et Lugano. Les concessions de ce type sont attribuées aux casinos pouvant réaliser un produit brut annuel de plus de 30 millions de francs avec son offre de jeux sur place.

Laurent Wehrli, conseiller national (PLR/VD), vice-président de la Fédération suisse des casinos et ancien syndic de Montreux, réagit à la décision du Conseil fédéral.

Les sept Sages ont annoncé que 23 casinos pourront coexister en Suisse dès 2024. A-t-on vraiment besoin de nouveaux casinos en Suisse?

Selon les critères de densité de population que le Conseil fédéral et la Commission fédérale des maisons de jeu ont mis en place, et vu l’augmentation ces dernières années de la population suisse, alors cela se justifierait d’un point de vue «mécanique de calcul».

L’offre en ligne des casinos est en forte augmentation depuis 2019, est-ce que cela ne suffit pas pour répondre à la demande des joueurs?

Le jeu en ligne et le jeu «en présentiel» dans des casinos terrestres sont des offres complémentaires, car s’adressant à des catégories de joueurs différentes.

Le syndic de Lausanne Grégoire Junod dit que la Ville a des réserves quant à l’éventuelle implantation d’un casino. Quelle est votre réaction?

Cette réserve ne me surprend pas car elle est dans la ligne de la position politique retenue par les autorités lausannoises depuis plusieurs années. Il en va de même du Conseil d’État vaudois, sachant que le Casino Barrière de Montreux a répondu sans problème aux demandes de joueurs ces dernières années.

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«Le Casino Barrière de Montreux a répondu sans problème aux demandes de joueurs ces dernières années.»

Si on augmente le nombre de casinos en Suisse, faut-il en même temps lutter davantage contre l’addiction au jeu?

La loi et les directives suisses sont sans aucun doute parmi les plus strictes sur les questions importantes de l’addiction. Il convient donc de poursuivre leur application à tous les systèmes de jeux ainsi que contrôler les éventuelles séances ne se déroulant pas dans les lieux définis pour cela et propres aux accompagnements que sont les casinos.

(source : tdg.ch/Arnaud Mittempergher)

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Le 22 avril, à 18 h 23 très précisément , il s’est passé un évènement que Sandra n’oubliera pas de sitôt. Il restera en effet gravé dans la mémoire de la Luxembourgeoise qui a fait sauter la banque au Casino 2000 de Mondorf. La quadragénaire a remporté un gain record, sur la machine à sous de la famille des Volcano Island. Le jackpot s’établit à 218 315 € ! Ce qui le positionne à la 5 e place des plus gros gains de l’histoire du casino luxembourgeois (le plus important, 1 638 299 €, remonte au 17 mai 2007).

Pour en revenir à notre heureuse gagnante, celle-ci nourrit déjà de grandes ambitions. Avec cette coquette somme en poche, elle envisagerait d’offrir une nouvelle voiture à son mari. Ce dernier appréciera. Sur un plan plus personnel, Sandra souhaiterait ouvrir un chenil. Un projet qui a du chien, convenons-en !

(source : republicain-lorrain.fr)

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Avenir Suisse remet en question la manière dont les cantons continuent de distribuer la manne issue des jeux d'argent. Étude en main, le groupe de réflexion libérale recommande de dépolitiser les fonds de loterie, avec un gain d'efficacité à la clef.

En Suisse, un milliard de francs provenant des jeux de hasard sont versés chaque année dans des fonds gérés par les politiques tels que les fonds de loterie cantonaux, relève Avenir Suisse jeudi. Et l'organisation d'affirmer qu'une véritable "industrie de la distribution d'argent" s'est formée autour des loteries intercantonales Swisslos et Loterie Romande.

L'industrie des jeux de hasard n'est pas seulement politisée, elle est aussi organisée de manière inefficace, poursuit Avenir Suisse dans le communiqué. L'étude, que le groupe de réflexion rend publique, estime que les coûts pour les quelque 80 fonds de loterie cantonaux atteignent jusqu'à 22 millions de francs par an.

Les coûts dus à la superposition des tâches sont encore plus élevés. Mais selon l'étude, les conflits d'intérêts provoqués par l'enchevêtrement des différents rôles de l'Etat sont encore plus graves. D'où l'affaiblissement de son statut de régulateur.

La réforme de la réglementation des jeux de hasard que leur numérisation exigerait pourtant s'en trouve d'autant empêchée. Le système suisse, qui s'est développé au fil du temps, est ainsi fortement mis à l'épreuve.

Distribution à la population

Selon Avenir Suisse, l'Etat devrait se retirer de sa participation dans les sociétés organisant des jeux de hasard, de même que de la répartition des produits. Ceux-ci vont avant tout aujourd'hui à des sociétés ou des projets d'utilité publique, sportifs ou culturels notamment. L'étude propose à la place une redistribution directe à la population.

Une deuxième étape consisterait à désenchevêtrer les institutions complexes. Selon l'analyse, beaucoup de tâches des cantons et de la Confédération se chevauchent. Les organes de surveillance devraient donc être réunis.

Dans un troisième temps, il s'agirait de revoir la réglementation après que les acteurs étatiques auront quitté l'industrie des jeux de hasard. Avenir Suisse propose une approche modulaire avec une licence de base pour les opérateurs. Cela permettrait également de remplacer par une réglementation neutre en termes de technologie et de concurrence le principe actuel, qui réglemente d'abord le jeu analogique.

(source : blick.ch/ATS)

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A la suite d’une décision du Conseil fédéral, les régions de Lausanne et de Winterthour bénéficieront d’une nouvelle concession de type A qui leur permettra d’ouvrir un casino dans les années à venir

Lausanne et Winterthour pourront ouvrir un casino. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'augmenter le nombre de concessions de maisons de jeux. Vingt-trois casinos pourront ainsi coexister en Suisse dès 2024.

En 2002, 2003 et 2012, le Conseil fédéral a octroyé à 21 maisons de jeu au total une concession pour l'exploitation de jeux de casino. En 2019, 2020 et 2021, il a étendu les concessions de onze de ces maisons de jeu à l'exploitation de jeux de casino en ligne également.

Toutes ces concessions expirent au 31 décembre 2024. Le Conseil fédéral doit donc procéder à une nouvelle attribution des concessions.

Vingt-trois concessions

Vingt-trois concessions pourront être attribuées. Vingt-et-une zones correspondent à une région dans laquelle se trouve déjà une maison de jeux.

Outre les régions de Montreux, Lucerne, Berne, Bâle, Baden-Aarau, Zurich, Saint-Gall et Lugano, celles de Lausanne et de Winterthour bénéficieront nouvellement d'une concession de type A. Celles-ci ne sont attribuées qu'à des maisons de jeux pouvant atteindre un produit brut des jeux annuel de plus de 30 millions de francs avec son offre de jeux sur place. Cela est généralement le cas lorsque environ 300'000 personnes habitent dans un rayon de 30 minutes de voiture du casino. Le Conseil fédéral pourra également établir treize concessions de type B. Celles-ci ne seront attribuées qu'à des maisons de jeux pouvant atteindre un produit brut de jeu annuel de plus de 10 millions de francs (100'000 personnes dans un rayon de 30 minutes de voiture du casino).

Une exception est prévue si les casinos peuvent réaliser cette exigence économique par un autre biais, par exemple par une grande part de touristes parmi les clients. Le Conseil fédéral a fixé une mise maximale de 25 francs pour les machines à sous de ces casinos.

Les cantons pourront prélever un impôt cantonal sur le produit brut des jeux sur les maisons ayant obtenu une concession de type B. Ce n'est pas le cas pour les concessions A.

Financement de l'AVS

La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a établi un rapport sur le paysage des casinos en Suisse et émis des recommandations. Les maisons de jeu jouent un rôle important. En tant qu'employeur, elles génèrent des retombées économiques. Depuis 2002, elles ont versé au total 7,309 milliards de francs d'impôt sur les maisons de jeux, dont 6,253 ont financé l'AVS.

La commission conseille au gouvernement de maintenir les principaux acquis des casinos. Les entrées fiscales en faveur de la population doivent être optimisées. L'offre de jeux doit être étendue, mais en assurant une protection sociale stricte.

La procédure d'appel pour le dépôt des demandes de concession sera lancée en mai. L'attribution des concessions devrait être décidée en octobre 2023. Tous les intéressés pourront déposer une demande. La commission fédérale est responsable du processus d'attribution.

(source : letemps.ch/ATS)

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Berne, 27.04.2022 - Lors de sa séance du 27 avril 2022, le Conseil fédéral a pris des décisions de principe concernant le paysage des casinos en Suisse à partir de 2025. La répartition des casinos restera équilibrée entre les régions intéressées. Deux nouvelles zones verront toutefois le jour, ce qui portera à 23 le nombre de régions pouvant accueillir un casino. La Commission fédérale des maisons de jeu lancera la procédure d’appel d’offres avant la fin du mois de mai 2022.

Au 31 décembre 2024, les concessions et extensions de concession des vingt et une maisons de jeu suisses expireront. Dans ce contexte, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a remis un rapport au Conseil fédéral sur le paysage des casinos suisses et lui a soumis des recommandations. Sur la base de ce rapport, le Conseil fédéral a pris des décisions de principe concernant notamment le nombre et le type de concessions à octroyer, ainsi que sur la procédure d'attribution.

Le rapport sur le paysage des casinos en Suisse révèle que les objectifs de la législation sont globalement atteints avec le paysage des maisons de jeu tel qu'il se présente aujourd'hui. Répartis de manière équilibrée sur l'ensemble du territoire, les 21 casinos jouent un rôle important dans leur région d'implantation grâce à leur fonction d'organisateurs de divertissement. En tant qu'employeurs, ils génèrent aussi des retombées économiques. Par ailleurs, depuis le début de leur exploitation en 2002-2003, les casinos ont versé un impôt sur les maisons de jeu d'un montant total de 7,309 milliards de francs, dont 6,253 milliards de francs ont servi à financer l'AVS. La CFMJ a donc recommandé au Conseil fédéral de préserver les acquis de ce paysage tout en améliorant la disponibilité de l'offre de jeux et en optimisant les recettes fiscales en faveur de la population suisse, dans le respect d'une protection sociale stricte.

Prise de connaissance du rapport et décisions de principe

Le Conseil fédéral a approuvé la division du territoire suisse en 23 zones. 21 de ces zones correspondent à une région dans laquelle se trouve actuellement une maison de jeu. Avec Lausanne et Winterthour, deux zones supplémentaires pour l'octroi d'une concession A verront le jour afin de développer le potentiel de marché encore non exploité. Ainsi, sur les 23 zones, dix zones pourront accueillir un casino de type A. Le Conseil fédéral pourra par ailleurs octroyer au maximum treize concessions B. Un casino B ne peut accepter que des mises maximales de 25 francs pour les machines à sous, alors qu'il n'y a aucune restriction de ce genre dans un casino A. De plus, les cantons d'implantation des casinos B peuvent prélever un impôt cantonal sur le produit brut des jeux (hors jeux en ligne), ce qui n'est pas le cas des cantons d'implantation des casinos A.

Lors de sa séance du 27 avril 2022, le Conseil fédéral a défini qu'une concession A ne pourrait être accordée que si l'emplacement choisi par un requérant lui permet de réaliser un produit brut des jeux supérieur à 30 millions de francs par année avec son offre de jeux terrestre, ce qui est en général le cas si 300 000 personnes résident dans un rayon correspondant à 30 minutes de trajet en voiture.

Quant aux concessions de type B, il a été décidé qu'un requérant devrait choisir un emplacement permettant à l'offre de jeux terrestre de dégager un produit brut des jeux de minimum 10 millions de francs par an. Ce prérequis est en général atteint lorsque 100 000 personnes habitent dans la zone d'attraction de l'établissement, à une distance de 30 minutes de voiture également. Une exception a toutefois été prévue : si la condition du nombre d'habitants n'est pas remplie, le requérant peut faire valoir qu'il satisfait à l'exigence de rentabilité d'une autre manière, par exemple grâce à une proportion élevée de touristes parmi ses visiteurs.

Le Conseil fédéral se réserve le droit, dans des cas exceptionnels et justifiés, de s'écarter de ces directives lors de l'octroi des concessions, si les conditions du marché le permettent et si les objectifs de la loi sur les jeux d'argent peuvent néanmoins être atteints. Le Conseil fédéral a de plus décidé que les nouvelles concessions seront attribuées dans le cadre d'une procédure ouverte : toutes les parties intéressées peuvent donc déposer leur candidature. La CFMJ est responsable du processus d'attribution des concessions. La procédure d'appel d'offres pour le dépôt des demandes de concession débutera en mai 2022 et le Conseil fédéral décidera de l'attribution des concessions vraisemblablement en automne 2023. Sa décision n'est pas sujette à recours.

Adresse pour l'envoi de questions

Marjorie Perusset, chargée de communication, T +41 58 466 34 16,
marjorie.perusset@esbk.admin.ch
Service de communication du DFJP, T +41 58 462 18 18, info@gs-ejpd.admin.ch



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