Pas question de revenir en arrière sur l'interdiction d'organiser des tournois de poker hors des maisons de jeu. Malgré la pression croissante, le Conseil fédéral recommande de rejeter deux motions de Jacqueline Fehr (PS/ZH) et Jean-Pierre Grin (UDC/VD) exigeant une révision de la loi.

Dans son texte, la candidate socialiste au Conseil fédéral demande que le poker, ou en tout cas sa variante la plus populaire "Texas Hold'em", soit considéré comme un jeu d'adresse. Cette variante pourrait ainsi continuer d'être pratiquée légalement lors de tournois en-dehors des maisons de jeu et éviterait que des jeunes ne soient attirés dans les casinos.

Le conseiller national UDC propose quant à lui que la Commission fédérale des maisons de jeu puisse délivrer des licences allégées aux organisateurs de tournois pour certains types de jeu de poker. Et de relever que la décision du Tribunal fédéral de considérer le poker comme un jeu de hasard "met au chômage de nombreuses personnes".

"Le Conseil fédéral n'estime pas qu'il faille, pour des raisons de protection sociale, remettre en question les principes à la base de la loi sur les maisons de jeu, rétorque-il dans ses réponses aux motions publiées lundi. Il n'entend pas créer des dispositions légales permettant la pratique de jeux d'argent dont les gains dépendent en grande partie du hasard en dehors des maisons de jeu.

Une dérogation, pour le poker, à un principe qui a fait ses preuves serait "injustifiable vis-à-vis des autres jeux", selon le gouvernement.

La pression politique est forte sur le gouvernement pour qu'il revoie sa position. En mars, le Conseil national a déjà adopté une motion UDC exigeant de légaliser la participation à des tournois de poker dans des cercles privés ainsi que leur organisation.

(source : romandie.com/ATS)

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Tandis que les autorités de La Tène et le groupe Escor présentent au public leur projet de casino, un autre se dessine en ville de Neuchâtel. Plus précisément sur le site de La Rotonde.

Il n'est désormais plus seul en lice! Lui? Le groupe fribourgeois Escor. Celui qui, dans les jours à venir, s'apprête à déposer une demande de permis de construire relative à l'implantation d'un casino sur la commune de La Tène plus précisément à Thielle d'ici l'été 2012. Longtemps, direction d'Escor et autorités communales ont dit ne pas connaître d'autres investisseurs intéressés par la concession de type B octroyée par la Confédération au canton de Neuchâtel. Et pourtant, les propriétaires du Grand Casino Kursaal de Berne lorgnent sérieusement sur le chef-lieu du canton.

Jeudi soir, enthousiastes, Christian Vollmer, directeur d'Escor, Radu Chiriac, architecte du projet et Jean-Michel Germanier, président de la commune de La Tène ont présenté le projet de Thielle à la population. Ils ont, cette fois, précisé que les concurrents potentiels avaient jusqu'au 31 décembre prochain pour s'annoncer, sans plus. Pourtant hier, Alain Ribaux, directeur du Développement économique de la Ville de Neuchâtel, confirmait avoir reçu, «à quelques jours d'intervalle, dans le courant du mois d'août, trois propositions émanant de trois groupes d'investisseurs distincts». Assurant que Neuchâtel n'avait «rien entrepris» pour concurrencer La Tène - «dans la perspective de la création d'une agglomération» -, Alain Ribaux a toutefois reconnu «être obligé d'examiner les dossiers» venus à lui. Et voir s'ils pourraient s'avérer «intéressants» pour la Ville de Neuchâtel. Afin de ne froisser personne, Alain Ribaux dit jouer «la transparence» et avoir ainsi informé les autorités de La Tène dès que ces offres sont parvenues sur son bureau.

Phase de pourparlers oblige, le conseiller communal de Neuchâtel a souhaité taire et le nom des investisseurs intéressés et celui de l'écrin appelé à abriter un casino.

Moins frileux, le Conseil d'administration du Grand Casino Kursaal Bern AG reconnaît examiner l'obtention d'une concession sur le site de La Rotonde, à Neuchâtel. «Nous avons déjà pris contact avec les autorités et les pourparlers s'intensifieront dans les semaines à venir», conclut-il.

Les deux autres investisseurs potentiels font plus que probablement partie des trois autres acteurs français actifs sur le marché helvétique, soit: les groupes Partouche - propriétaire des casinos de Meyrin (GE) et de Crans-Montana (VS) ; Barrière - propriétaire des maisons de jeu de Montreux (VD), Courrendlin (JU) et Granges-Paccot (FR), ou encore Tranchant (casino de Bâle). Alors un casino à Neuchâtel ou à Thielle? Il faudra attendre d'avoir sablé le champagne pour fêter l'an neuf avant de le savoir.

(source : arcinfo.ch/FLORENCE VEYA)

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Le groupe fribourgeois Escor dévoilera jeudi au public ses plans du futur casino de La Tène. L'entreprise vient d'ouvrir une maison de jeux au Monténégro, dans laquelle elle a investi dix millions de francs. Le directeur d'Escor, Christian Vollmer, veut mettre quasi le double à Thielle. Interview.

Christian Vollmer, vous êtes pour l'instant le seul à briguer la concession offrant la possibilité d'ouvrir un casino à Thielle. La voie est quasi libre pour vous, non?

Il ne faut pas crier victoire trop vite! Nos concurrents ont jusqu'au 31 décembre pour s'annoncer. Mais nous avons beaucoup travaillé et nous continuons à tout faire pour présenter, en étroite collaboration avec La Tène, un projet de qualité. Nous avons donc d'excellents atouts à faire valoir face à d'éventuels autres concurrents. Et si, à l'été 2011, le Conseil fédéral se prononce en notre faveur sur recommandation de la commission fédérale des maisons de jeux, alors le casino de Thielle pourra ouvrir mi-2012.

Mais comment expliquer que vos concurrents ne se soient pas manifestés? Neuchâtel n'est pas suffisamment attractif?

La plupart des concurrents ont été surpris qu'une concession soit accordée à Neuchâtel. Ils s'attendaient à des concessions pour Zurich. C'est peut-être pourquoi ils mettent du temps à réagir.

Pensez-vous vraiment que notre région ait un bassin de population suffisant pour faire tourner un casino?

Absolument! Il existe 19 casinos en Suisse, et il y a clairement un trou dans cette zone. La Confédération l'a bien compris. Du coup, le potentiel de clientèle est même l'un des plus importants du pays, sachant qu'il n'y a pas de concurrence: les plus proches casinos se trouvent à Berne, Fribourg, Montreux ou Courrendlin! A La Tène, on dénombre 450 000 joueurs potentiels, soit 450 000 personnes vivant à 30 minutes du casino en voiture.

Combien allez-vous investir dans ce projet? On parle de plusieurs millions?

Précisément 19 millions de francs pour l'ensemble du projet, à savoir la construction du bâtiment, des accès, l'achat des équipements intérieurs, des machines à sous etc. En guise de comparaison, le groupe Escor vient d'ouvrir cet été un casino au Monténégro, où nous avons investi 10 millions.

Quelles retombées financières espérez-vous?

Le chiffre d'affaire annuel est estimé entre 25 et 30 millions de francs. L'installation du casino sera donc intéressante pour la région, puisque sur la base de ces chiffres, nous verserons 14 millions d'impôts aux collectivités publiques: 8 millions pour la Confédération et 6 millions pour le canton. Quant à La Tène, elle y trouvera aussi un intérêt, puisque 90 places de travail seront créées.

Allez-vous engager du personnel local?

Nous serons obligés de commencer avec des croupiers expérimentés qui viennent de l'extérieur, en attendant de former du personnel. Entre 20 et 30 employés viendront donc de toute la Suisse au départ, pour 40 à 50 employés neuchâtelois.

Vous êtes également copropriétaire et président du casino de Locarno, et briguez une nouvelle concession à Zurich. Le business des maisons de jeux est-il rentable?

Oui, très rentable en Suisse. Dix-huit casinos sur 19 sont dans les chiffres noirs: seul celui de Davos se porte moins bien. Mais les frais pour obtenir une concession sont immenses: en 2001, nous avons dépensé dix millions en postulant pour cinq concessions. Et nous avons obtenu... une demi-concession à Locarno! L'autorisation de Neuchâtel sera accordée pour onze ans. Si nous l'obtenons, nous devrons rapidement amortir nos investissements.

Pourquoi avoir choisi de vous implanter au Monténégro?

Le marché en Suisse était fermé depuis 2001 et on ne pouvait pas s'attendre à ce que d'autres concessions soient attribuées. C'est pourquoi nous avons cherché d'autres marchés: l'Allemagne, la France et l'Italie sont saturées, alors que le Monténégro dispose depuis 2006 d'une loi favorable.

La police neuchâteloise estime qu'un casino dans le canton aura des conséquences sur la criminalité (notre édition du 27 mars). A quoi faut-il s'attendre?

C'est absolument faux, et ça ne se confirme pas ailleurs! Nos établissements sont strictement surveillés, et la Confédération nous oblige à élaborer des règles pour lutter contre le blanchiment d'argent et éviter que des personnes à risque deviennent dépendantes au jeu.

Que ferez-vous pour éviter le blanchiment?

A Locarno, lorsque nous constatons qu'un client joue de grosses sommes, nous le questionnons pour savoir d'où vient l'argent. Nous effectuons 3000 à 4000 interviews de clients chaque année. Les automates dans les bistrots, moins contrôlés, génèrent davantage de problèmes et de cas sociaux! /VGI

Séance publique d'information: jeudi de 19h à 21h, Marin, Espace Perrier, en présence du Conseil communal, de la direction d'Escor et des architectes

(source : arcinfo.ch/VIRGINIE GIROUD)

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Berne, 01.07.2010 - Dans son rapport annuel 2009, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) dresse un bilan à l’occasion des dix ans de l’entrée en vigueur de la loi sur les maisons de jeu et conclut que les objectifs de la loi ont été globalement atteints. Il ressort des inspections effectuées en 2009 que les maisons de jeu respectent l’essentiel des prescriptions légales en vigueur. Le recul du produit brut des jeux des casinos a entraîné une baisse des revenus issus de l’impôt sur les maisons de jeu. Au regard des années précédentes, la CFMJ a ouvert un nombre nettement supérieur de procédures pénales.

La CFMJ dresse un bilan à l'occasion des dix ans de l'entrée en vigueur de la loi sur les maisons de jeu (LMJ) et conclut que les objectifs de la loi ont été globalement atteints : les recettes résultant de la levée de l'interdiction des casinos ont sensiblement dépassé les attentes. Dans l'ensemble, les mesures de prévention sociale remplissent leur fonction, puisque des enquêtes ont révélé que les problèmes de dépendance au jeu n'ont pas augmenté du fait de l'exploitation des maisons de jeu. Des succès notables ont aussi été enregistrés en matière de lutte contre le jeu illégal, grâce notamment à la collaboration efficace des cantons. La CFMJ apporte un bémol en ce qui concerne l'interdiction des jeux de hasard en ligne, une interdiction qu'il est impossible de faire respecter dès lors que les exploitants de telles offres opèrent depuis l'étranger.

En 2009, la CFMJ a soumis les 19 maisons de jeu de Suisse à un total de 46 inspections, auxquelles s'ajoutent les 108 inspections faites par des fonctionnaires des cantons avec lesquels la CFMJ a signé une convention. Il ressort de ces divers contrôles que les casinos suisses observent l'essentiel des prescriptions légales en vigueur.

Les revenus des casinos se sont inscrits, pour la deuxième année consécutive, à la baisse par rapport à l'exercice précédent. Compte tenu de la structure progressive de l'impôt prélevé sur les maisons de jeu, cette évolution a aussi eu un effet marqué sur les recettes fiscales, qui ont reculé de 7,3 % par rapport à 2008 pour s'établir à 479 millions de francs tout de même. Sur ce montant, 406 millions de francs ont été versés au fonds de compensation de l'AVS et 73 millions aux cantons d'implantation des établissements de type B.

En 2009, la CFMJ a traité 31 demandes de qualification de machines à sous tendant à faire reconnaître le caractère d'appareil automatique servant aux jeux d'adresse de ces appareils. En ce qui concerne la lutte contre le jeu d'argent illégal, une procédure pénale a été ouverte dans 118 cas, soit un nombre nettement supérieur à celui des deux années précédentes. La commission a rendu 189 décisions et clos de manière définitive 82 procédures. Si le nombre des nouvelles procédures a augmenté depuis le début de l'année 2008, la complexité des affaires s'est aussi accrue de manière notable. La CFMJ a détecté un grand nombre de nouveaux appareils munis de dispositifs élaborés qui dissimulaient des jeux de hasard.


Adresse pour l'envoi de questions:

Jean-Marie Jordan, directeur CFMJ, tél. +41 31 323 12 05


Auteur:

Commission fédérale des maisons de jeu
Internet: http://www.esbk.admin.ch

(source : admin.ch)

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Les retombées financières dues à l'implantation d'un casino sur le territoire de La Tène sont désormais chiffrées et s'annoncent alléchantes. Ainsi l'Etat devrait toucher près de 4 millions de francs l'an. La commune n'est pas en reste.

«La construction d'un casino sur le territoire de La Tène participera au rayonnement de la commune et permettra la création de postes de travail et de bâtiments sur le territoire de Thielle. Au-delà des questions d'éthique qu'il est juste de se poser, ce projet est un formidable vecteur de développement pour notre commune.» C'est dans cet esprit que le Conseil communal de La Tène présentera, demain soir, un rapport d'information détaillé sur ce projet au Conseil général. Celui-ci tiendra séance à 19 heures, à l'espace Perrier.

L'idée de l'implantation d'un casino à Thielle n'est pas nouvelle. En 1995-1996, un premier projet avait dû être abandonné à la suite du désistement du principal interloctueur. Situé à la croisée des axes Yverdon-les-Bains, Neuchâtel (La Chaux-de-Fonds), Berne et Fribourg, l'emplacement s'avère idéal pour ce type d'établissement. Il a pourtant fallu attendre treize ans avant que la société fribourgeoise Escor ne relance le processus en s'approchant du Conseil communal laténien au printemps 2009, puis patienter encore un an pour que la Confédération octroie, en mars dernier, une concession de type B à cette région. Ce type de concession permet à l'établissement de proposer un maximum de 250 machines à sous. Le montant limite du jackpot s'élève, quant à lui, à 200 000 francs.

«Ce projet conjugue intérêts publics et privés», souligne l'exécutif. Ainsi, la réalisation du casino permettra, à terme, l'extension de l'hôtel Ibis et la construction de deux immeubles d'habitation sur des parcelles adjacentes.

Plus parlant que les mots, les chiffres expliquent l'enthousiasme que suscite ce projet au sein du Conseil communal (lire encadré).

(source : arcinfo.ch/FLORENCE VEYA)

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Berne, 02.06.2010 - Depuis 2007, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) considérait qu'à certaines conditions, les tournois de poker pouvaient constituer des jeux d'adresse. L'organisation de ces tournois était possible, sous réserve du droit cantonal, hors des maisons de jeu. Par jugement du 20 mai 2010, le Tribunal fédéral a estimé que les tournois de poker « Texas Hold'em » constituent des jeux de hasard. L'organisation de tels tournois est ainsi désormais interdite hors des casinos.

En Suisse, l'organisation et l'exploitation de jeux de hasard pour de l'argent est, sous réserve de la législation sur les loteries et paris professionnels, interdite en dehors des maisons de jeu. La législation habilite la CFMJ à statuer lorsqu'il y a doute sur la question de savoir si un jeu doit être qualifié de jeu de hasard ou de jeu d'adresse. Depuis le 6 décembre 2007, la CFMJ considérait que les tournois de poker « Texas Hold'em » pouvaient présenter davantage d'éléments d'adresse que d'éléments dépendant du hasard lorsqu'un certain nombre de conditions étaient réalisées. Elle a depuis lors rendu des décisions constatant le caractère de jeu d'adresse de tels tournois. L'autorisation de ceux-ci dépendait alors des cantons, compétents pour légiférer en matière de jeux d'adresse.

Saisi de recours contre les décisions de la CFMJ, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a, par jugement du 30 juin 2009 sur l'un de ces cas sélectionné comme « cas pilote », confirmé l'appréciation de la CFMJ. Saisi à son tour d'un recours contre ce jugement interjeté par la Fédération suisse des casinos, le Tribunal fédéral (TF) a, par décision du 20 mai 2010, admis le recours et annulé le jugement du TAF et la décision de la CFMJ. Tout en constatant que la législation n'exclut pas que le poker puisse constituer un jeu d'adresse et en confirmant la compétence de la CFMJ pour statuer sur le caractère de ce jeu, le TF estime toutefois qu'au vu des études menées à l'étranger, les séries de jeux-tests que la CFMJ a effectuées ne sont pas suffisantes pour prouver que, dans les tournois de poker « Texas Hold'em », les éléments faisant appel à l'adresse des joueurs l'emportent sur ceux du hasard.

Le TF considère en outre que la pratique développée par la CFMJ conduit à une ouverture incontrôlée du marché, ainsi qu'à une intensification de l'incitation à jouer hors du cadre contrôlé et réglementé par le droit fédéral. En effet, dès lors qu'il s'agit de jeux d'adresse, le domaine est régi par le droit des cantons qui sont compétents pour interdire ou autoriser ces jeux et pour en exercer la surveillance. Or, la coexistence de 26 législations contrevient aux buts du législateur qui a voulu uniformiser le domaine des jeux de hasard afin, notamment, de garantir une exploitation des jeux sûre et transparente et de prévenir les conséquences socialement dommageables du jeu. La CFMJ va maintenant examiner les effets du jugement du TF et prendre les mesures qui s'imposent. La décision du TF signifie qu'il n'est dès à présent plus possible d'organiser des tournois de poker hors des casinos.


Renseignements:

Jean-Marie Jordan, Commission fédérale des maisons de jeu, T +41 31 323 12 05


Editeur:

Commission fédérale des maisons de jeu
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DÉPENDANCE | En Suisse, environ 30'000 personnes sont dépendantes au jeu. Les cantons latins vont s'attaquer au mal.

Les cantons romands, le Tessin et le Jura bernois veulent lutter contre la dépendance au jeu. Une campagne d’affichage sera lancée du 17 au 23 mai prochain et une ligne téléphonique gratuite permettra de répondre aux questions. En Suisse, 120.000 personnes sont considérées comme joueurs excessifs.

Cette problématique est un sujet tabou, qui reste le plus souvent caché, a communiqué mercredi le Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ). Pourtant, une personne sur cinq connaît quelqu’un dans son entourage qui rencontre des problèmes de jeu et on estime à 30.000 le nombre de personnes dépendantes aujourd’hui en Suisse.

Si le jeu est un plaisir pour 98% de la population, pour certains le jeu est aussi devenu un acte compulsif. Les joueurs pathologiques consultent en moyenne seulement cinq ans après les premières difficultés et présentent des situations sociales, sanitaires et financières très graves. Pas moins de 92% des joueurs qui consultent sont endettés, un quart d’entre eux sont divorcés ou séparés et dans 93% des cas le jeu est à l’origine de la perte de leur emploi.

La Suisse est le pays qui possède à ce jour la plus forte densité de casinos en Europe. De plus, les jeux de loteries et paris, le succès du poker Texas hold’em et la connectivité à Internet renforcent cette offre importante en matière de jeux d’argent.

Cette campagne de prévention sur les jeux d’argent sera lancée dans les trois langues dans toute la Suisse latine. La ligne téléphonique 0800 801 381, gratuite et anonyme, disponible 24h/24h, répondra à toutes les questions relatives au jeu excessif. Les demandes de prise en charge sont orientées vers les centres spécialisés de chaque canton. Un site Internet est aussi à disposition.

Le PILDJ est un programme des six cantons romands, financé par une partie de la taxe de 0,5% du revenu brut des jeux (RBJ) imposée aux entreprises de loteries et paris sportifs. Ce fonds est entièrement destiné à la prévention et la lutte contre la dépendance au jeu dans les cantons. Les cantons de Berne et du Tessin ont décidé de s’associer également à cette campagne.

Site internet : sos-jeu.ch

(source : 24heures.ch/AP)

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Berne (ots) - Depuis leur ouverture dans les années 2002/03, les maisons de jeu suisses se sont acquittées de 3'400 millions de francs d'impôts. Sur ce montant, 2'700 millions de francs ont été versés à l'AVS, 500 millions de francs aux cantons et 200 millions de francs ont été payés en guise d'impôts sur les bénéfices. Pour que les casinos suisses puissent continuer à opérer avec succès, ils réclament de pouvoir se battre à armes égales dans la guerre concurrentielle qui les oppose aux jeux de hasard sur Internet. Ils ont par ailleurs besoin de connaître clairement la stratégie du Conseil fédéral concernant les maisons de jeu pour la période après l'expiration des concessions en 2022. C'est ce qu'a expliqué lundi Daniel Frei, Président de la Fédération Suisse des Casinos, lors d'une conférence de presse à Berne. Le produit brut des casinos suisses a baissé de 5.6 pour cent en 2009, en raison de l'interdiction de la fumée et de la situation économique difficile.

Daniel Frei, Président de la Fédération Suisse des Casinos (FSC), a tiré un bilan sept ans après l'ouverture des maisons de jeu en Suisse. Il a constaté que les casinos représentent aujourd'hui un secteur incontournable de la branche des loisirs et a rappelé l'importance économique des maisons de jeu: chaque année, elles versent près d'un demi-milliard de francs d'impôt, qui entre pour l'essentiel dans les caisses de l'AVS. Depuis leur ouverture dans les années 2002/03, les maisons de jeu suisses ont payé à l'Etat plus de 3.4 milliards de francs, dont 2.7 milliards à l'AVS, 500 millions aux cantons et 200 millions à titre d'impôts sur les bénéfices.

L'évolution à long terme de la branche des maisons de jeu est fortement influencée par les innovations technologiques. L'Internet permet déjà aujourd'hui d'offrir des jeux de hasard en tout lieu et tout temps - toutefois sans aucun contrôle. Les jeux de hasard proposés dans les casinos sont quant à eux soumis à des contrôles sévères prescrits par la loi. La FSC exige par conséquent du Conseil fédéral d'instaurer des réglementations correspondantes également pour les jeux de hasard électroniques, respectivement de faire en sorte que tous les fournisseurs se trouvent à armes égales. Afin de garantir à long terme les investissements dans le secteur des casinos, il est important de connaître déjà maintenant quelle sera après 2022 la stratégie du Conseil fédéral en matière de casinos. L'exploitation d'un casino requiert beaucoup de capitaux et les investissements sont fixés à long terme. Par ailleurs, la FSC rejette l'initiative populaire "Pour les jeux d'argent au service du bien commun" de la Loterie Romande et soutient le contre-projet prévu du Conseil fédéral.

Le produit brut des jeux des casinos suisses a reculé de 5.6% en 2009. Le recul est imputable aux interdictions de fumer cantonales ainsi qu'à la situation économique difficile.

ots Originaltext: Fédération Suisse des Casinos
Internet: www.presseportal.ch/fr

Contact:
Marc Friedrich
Responsable du Secrétariat FSC
Tél.: +41/31/332'40'22
Mobile: +41/79/279'39'62
Fax: +41 31 332 40 24
E-Mail: info@switzerlandcasinos.ch
Internet: http://www.switzerlandcasinos.ch

FSC - Rapport 2009 :

(source : presseportal.ch)

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Deux maisons de jeu suisses attaquées à dix jours d'intervalle: un expert français se dit inquiet face à cette vague de braquages. Et pointe certaines déficiences en matière de sécurité.

Et si les établissements de jeu étaient devenus la cible favorite des braqueurs? Dix jours seulement se sont écoulés entre le hold-up du Casino de Meyrin et celui de Bâle («Le Matin» d'hier). Sans parler de l'attaque du tournoi de poker de Berlin, début mars. Aujourd'hui, les directeurs d'établissements se disent en état d'alerte: «On est extrêmement vigilants, sans doute encore plus en ce moment», lâche Gilles Meillet, directeur du Casino de Montreux. «Est-ce qu'il y a une nouvelle mode? On peut se le demander», admet Fabrizio Barozzi, directeur du Casino de Meyrin (GE). «Je suis convaincu que ce qui est arrivé à Bâle va finir par nous arriver», renchérit Patrick Pelletier, directeur de la sécurité d'un grand casino marocain.

Une épidémie? Certains préfèrent parler d'un concours de circonstances. Reste que l'on peut sérieusement se demander si les casinos sont aussi sécurisés qu'ils devraient l'être. «On peut difficilement imaginer qu'un casino soit aussi sécurisé qu'une banque, reconnaît le Français Patrick Pelletier. Un casino est ouvert 24 heures sur 24, et on peut difficilement imaginer des sas à l'entrée de chaque bâtiment.» Pas facile d'assurer la sécurité d'une maison de jeu et en même temps de mettre à l'aise le client, renchérit Fabrizio Barozzi: «Si on commence à mettre des détecteurs de métaux et des vigiles partout, c'est tout de suite moins sexy! Un casino doit tout de même rester accueillant.»

Un simple coup de pied

Certes. N'empêche que, au dire de certains, les mesures de sécurité de plusieurs casinos laisseraient à désirer. «Pour moi, il y a une faille que les braqueurs exploitent, observe le Français Patrick Pelletier. Les propriétaires de casinos n'investissent pas assez dans la sécurité. Dans certains établissements que j'ai visités, il suffisait d'un coup de pied dans la porte pour accéder à la salle des coffres, et je n'exagère rien! Cela dit, je ne connais pas précisément la situation en Suisse.» Et d'ajouter que certains détails du braquage de Bâle le laissent quand même songeur: «La caisse des jeux n'était pas fermée et il y avait plusieurs centaines de milliers de francs à l'intérieur. Ça, j'ai du mal à le concevoir. Ce n'est pas acceptable que les braqueurs puissent passer par-dessus un guichet et se servir. Il faut blinder les vitres, mettre des barreaux, prévoir des vitres guillotines qui tombent automatiquement en cas de braquage!»

Pas si simple, réplique Michel Favrod, directeur du Casino de Bâle: «Vous savez, il y a deux philosophies. Avec des guichets fermés et des vitres guillotines, vous protégez l'argent, mais vous prenez le risque que les bandits prennent des employés ou des clients en otage. Avec des guichets ouverts, au moins, les voleurs s'en vont après quelques minutes.»

Tous les experts s'accordent à le dire: en cas de braquage, la priorité est de laisser faire pour que les malfrats s'en aillent le plus vite possible. «Si quelqu'un entre avec une arme, il ne faut pas agir», résume le directeur du Casino de Meyrin, Fabrizio Barozzi. «On ne va pas jouer les Rambo et risquer sa vie pour un million d'euros, ajoute Patrick Pelletier. Ni les vigiles ni la police ne doivent intervenir sur place, pour ne pas risquer la prise d'otages. Les seuls qui doivent être actifs, ce sont les employés en charge de la vidéosurveillance, qui doivent filmer le maximum de détails.»

Plutôt rassurant

Retour sur l'exemple bâlois. Pris dans sa globalité, il est plutôt rassurant: les braqueurs n'ont pas fait de blessés et n'ont pas réussi à ouvrir la salle du coffre. «C'est le plus important, résume Patrick Pelletier. En matière de sécurité, la priorité, c'est de rendre le plus complexe possible l'accès au coffre. Il faut blinder les portes et multiplier les sas, les digicodes, les systèmes de reconnaissance faciale.» Tous les casinos sont-ils à la hauteur, sur ce plan? Mystère. Aucun directeur n'a souhaité s'exprimer là-dessus. Mais tous disent dépenser beaucoup en matière de sécurité: 10% du budget au minimum. On n'en saura pas plus.

(source : lematin.ch/Renaud Malik)

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Un groupe de dix hommes masqués et armés a braqué le Grand Casino de Bâle. Les voleurs ont fait main basse sur plusieurs centaines de milliers de francs. Au moment du braquage, quelque 600 personnes se trouvaient dans le casino.

Un groupe de dix hommes masqués et armés a braqué le Grand Casino de Bâle. Les voleurs ont fait main basse sur plusieurs centaines de milliers de francs. Au moment du braquage, quelque 600 personnes se trouvaient dans le casino.

Le braquage du casino, qui se trouve près de la frontière française et de l'aéroport de Bâle-Mulhouse, s'est déroulé peu après 4h du matin. Les brigands ont procédé de manière très professionnelle et brutale, a précisé le porte-parole des autorités judiciaires bâloises.

Les dix hommes masqués sont arrivés dans deux Audis grises et sont entrés en force dans le casino. Pendant qu'un des voleurs détruisait les portes d'entrée à coups de marteau, les autres, armés de mitraillettes et de pistolets, ont envahi le hall d'entrée.

Ils ont menacé les clients et les employés, qui se sont jetés à terre. Un groupe s'est précipité au sous-sol et a vidé la caisse. Plusieurs coups de feu ont été tirés quand ils ont voulu ouvrir le trésor. Mais ils n'ont pas réussi à le forcer. Le deuxième groupe est monté à l'étage pour y faire main basse sur la caisse.

Les braqueurs sont ensuite ressortis du casino et ont voulu fuir dans leurs véhicules. Les voleurs ont ensuite fui à toute vitesse en direction de l'aéroport. Les autorités enquêtent avec leurs homologues françaises pour savoir comment les bandits ont quitté la route de l'aéroport qui se trouve sur sol français, en visionnant des vidéos de surveillance et en interrogeant des témoins.

Quelques clients et un employé de sécurité ont été légèrement blessés par des coups.

(source : lematin.ch/ATS)

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Berne (awp/ats) - La distinction entre casinos de type A et de type B ne changera pas. S'il a décidé de maintenir le principe, le Conseil fédéral va assouplir un peu les conditions pour les maisons de jeu de type B.

Le nombre maximal de machines à sous pourra passer de 150 à 250, tandis que le montant limite du jackpot sera porté à 200'000 francs. L'interdiction d'exploiter plusieurs systèmes de jackpot sera en outre supprimée. La concession A ne pose aucune limite au nombre de tables et de machines à sous.

Le gouvernement a chargé la Commission fédérale des maisons de jeu de modifier l'ordonnance. La révision devra aussi permettre à l'autorité compétente d'ordonner aux casinos l'emploi de dispositifs techniques de surveillance des jeux de table, lorsque la situation l'exige.

Les grands casinos et les kursaals ne peuvent pas proposer le même nombre de jeux de table. Les premiers (concession A) peuvent offrir treize jeux de table: Jeu de la boule, Roulette française ou américaine (0 ou 00), Roue de la fortune/Big Wheel, Black Jack, Punto Banco, Mini/Midi Punto Banco, Baccara/Chemin de fer, Poker (Seven Card Stud), Caribbean Stud Poker, Pai Gow Poker, Sic Bo et Craps.

Les maisons de jeu dotée d'une concession B ne peuvent proposer que trois des sept jeux suivants: Jeu de la boule, Roulette américaine, Roue de la fortune/Big Wheel, Black Jack, Poker (Seven Card Stud), Mini/Midi Punto Banco ou Sic Bo.

Les mises sont illimitées pour les grands casinos, alors que dans les kursaals, un maximum a été fixé selon les jeux.

(source : romandie.com/ats/jq)

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Berne - Deux nouveaux casinos devraient voir le jour en Suisse. Le Conseil fédéral a décidé d'attribuer deux concessions: dans la région de Neuchâtel et en ville de Zurich.

La Commission des maisons de jeux recommande d'octroyer une concession pour une maison de jeu (type B) à Neuchâtel et pour un grand casino (type A) à Zurich.

L'extension du marché des maisons de jeu laisse entrevoir des avantages économiques pour les deux régions retenues, qui ne comptent pas encore de casino sur leur territoire, explique le gouvernement. Il mise aussi sur une hausse des recettes fiscales, qui serviront à financer l'AVS.

Et le Conseil fédéral d'affirmer qu'il a tenu compte des effets escomptés sur les casinos des régions voisines. Il est vraisemblable que l'octroi de nouvelles concessions se traduira par une baisse de la rentabilité pour ces établissements. Mais ils pourront poursuivre une activité rentable.

(source : swissinfo.ch)

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Le Casino du Lac situé à l'ICC près de l'aéroport a été victime d'un braquage ce matin. Il n'y a pas de blessés.

A 7h55 ce jeudi matin, un homme cagoulé s'est présenté à l'entrée du Casino du Lac peu avant sa fermeture. A l'accueil, il n'a pas sorti sa carte d'identité mais un fusil ainsi qu'un pistolet. Il a alors mis en joue l'employé d'une quarantaine d'années qui lui faisait face pour qu'il l'emmène au coffre.

Le duo a ainsi traversé une salle de l'établissement, passant devant plusieurs clients, pour parvenir jusqu'au butin. Les quatre joueurs présents n'ont absolument rien remarqué.

Le braqueur, après avoir fait main basse sur quelques milliers de francs, est ensuite reparti calmement récupérer sa voiture garée au parking, en prenant le temps de passer par la caisse automatique pour valider son ticket.

Une enquête est maintenant en cours. Les bandes de vidéosurveillance du casino et du parking vont être analysées par la police. Celle-ci est intervenue sur place à 8 heures. L'opération s'est terminée aux alentours des 10 heures et, une heure après, le casino a pu rouvrir ses portes.

(source : tdg.ch)

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Sept personnes soupçonnées d'avoir commis une escroquerie au détriment du casino de Lugano ont été arrêtées ces derniers mois. Elles auraient détourné environ 500'000 francs des tables de jeu, a indiqué la police tessinoise.

Le cerveau de la bande serait un Italien résidant à Lugano et employé de la maison de jeux. La police et le Ministère public tessinois estiment que l'homme pourrait être lié à une organisation criminelle du nord de l'Italie.

L'Italien aurait repéré ses complices parmi des membres du personnel et des joueurs du casino. "Le montant du détournement et la manière d'agir - parties de cartes truquées aux tables - ont été établis par les enquêteurs sur la base de la documentation fournie par le casino", précise le Ministère public.

Le 2 février dernier, le directeur du casino de Lugano, Hubertus Thonhauser, indiquait que "quelques employés suspects avaient été suspendus et qu'une enquête interne avait été ouverte." L'escroquerie supposée a été découverte il y a quelques mois grâce au système de surveillance interne de la maison de jeu.

(source : romandie.com/ATS)

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Berne, 01.03.2010 - La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) avait interdit, en décembre 2006, l'exploitation des appareils de type "Tactilo". Les sociétés de loterie et les cantons avaient attaqué cette décision devant le Tribunal administratif fédéral, qui a admis leur recours en janvier 2010, annulant la décision de la CFMJ. Cette dernière a décidé de porter l'affaire devant le Tribunal fédéral.

La question de l'admissibilité des appareils "Tactilo" exploités en Suisse romande est sujette à controverse depuis plusieurs années. Lorsqu'elle avait appris, à l'été 2004, que l'installation d'appareils du même type était aussi prévue en Suisse alémanique et au Tessin, la CFMJ avait prononcé une décision superprovisionnelle pour empêcher l'extension envisagée de l'offre. Le Tribunal fédéral avait d'ailleurs confirmé cette décision par la suite. En décembre 2006, la CFMJ avait rendu une décision définitive par laquelle elle soumettait les appareils "Tactilo" à la loi sur les maisons de jeux (LMJ), interdisant ainsi leur exploitation en dehors des casinos. La CFMJ était en effet parvenue à la conclusion que les possibilités de gains et de pertes, de même que la vitesse de jeu et l'apparence générale des appareils "Tactilo", étaient identiques à celles des machines à sous au sens de la LMJ. Se fondant sur un examen des travaux préparatoires de la LMJ, la Commission avait en outre signalé que la volonté du législateur était de soumettre ce type d'appareil au même régime les appareils à sous servant aux jeux de hasard.

Le Tribunal administratif fédéral a admis le recours interjeté par les sociétés de loterie et les cantons contre la décision d'interdire l'exploitation des appareils "Tactilo". A l'issue d'une analyse approfondie des considérants de l'arrêt, la CFMJ a décidé de porter l'affaire devant le Tribunal fédéral. Il s'agit pour elle de faire en sorte que les appareils automatiques servant aux jeux de hasard soient régis en Suisse par des principes uniformes et des réglementations cohérentes. L'entrée en vigueur de la LMJ en l'an 2000 visait à stopper la diffusion, qui avait débuté dans les années 90, d'appareils agressifs censés servir aux jeux d'adresse, mais qui étaient en réalité des appareils à sous servant aux jeux de hasard. Le but était de bannir ces offres des bars et des restaurants, où il est impossible de garantir la mise en oeuvre de mesures de protection sociale efficaces. Si l'arrêt du Tribunal administratif fédéral devait entrer en force, des appareils de ce type risqueraient de refaire leur apparition dans de nombreux établissements publics, partout en Suisse. Un tel développement compromettrait un but fondamental de la loi sur les maisons de jeu.

En 2004, le Conseil fédéral avait décidé de suspendre les travaux de révision de la loi sur les loteries et de laisser aux tribunaux le soin de se prononcer sur l'admissibilité des appareils "Tactilo". Aussi, tant que cette loi n'aura pas été révisée, seul le Tribunal fédéral pourra clarifier définitivement la question de la qualification juridique de ces appareils.


Renseignements:

Dr. Benno Schneider, président de la Commission fédérale des maisons de jeu,
tél. +41 71 222 23 53
Jean-Marie Jordan, directeur de la Commission fédérale des maisons de jeu,
tél. +41 31 323 12 05


Editeur:

Commission fédérale des maisons de jeu
Internet: http://www.esbk.admin.ch

(source : news.admin.ch)

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Crise oblige, plusieurs enseignes françaises ont déserté la Suisse. Présent à Montreux, à Fribourg et à Courrendlin, le groupe Lucien Barrière fait partie de ceux qui sont restés. De passage sur la Riviera, Christian Meunier, coprésident, confirme une possible extension.

Un pion. Puis deux. Puis trois! En jouant gagnant et en décrochant les concessions pour Montreux, Fribourg et Courrendlin parmi les quatorze attribuées par la Suisse en 2001, le groupe français Lucien Barrière affichait ses ambitions. Sans oublier de poser 52 millions sur le site de Montreux. Objectif ? Transformer un Kursaal en antre des seuls grands jeux de Suisse romande. Jeudi, l’établissement fêtera ses 7 ans d’existence sous les yeux du coprésident du groupe, Christian Meunier. Entretien.

– On évoque l’inauguration du quinzième casino de Suisse en 2013 au Val-de-Travers, de votre côté vous allez ouvrir un hôtel-casino à Lille… autant de signes d’une branche en pleine expansion ?

– Economiquement comme socialement, on peut dire de cette activité qu’elle a un avenir certain mais à une restriction près: son futur n’est pas radieux partout. Si, en Suisse, des développements sont encore possibles, tel n’est pas le cas sur sol français. L’actuelle législation ne favorise pas la croissance.

– Reste une solution… lorgner et camper sur ses positions à l’étranger et en Suisse ?

– C’est une option et une zone que nous prospectons! Même si, actuellement, l’interdiction de fumer nous pénalise. L’impact n’est pas visible sur le nombre d’entrées mais plutôt sur le temps passé en salle. Résultat ? En à peine cinq mois, Montreux a vécu un recul global de 15% de son chiffre d’affaires, lequel caracolait à 129 millions en 2008. Perdant du coup sa place en tête du hit-parade au profit de Baden et de Bâle. Au nom du respect d’une concurrence loyale, tous les établissements doivent être logés à la même enseigne. Nous nous battrons en ce sens. Forts du constat que si, aux Etats-Unis, les casinos sont les seuls endroits où il est encore possible de fumer, on doit pouvoir négocier un modus vivendi en Suisse. La solution ? Elle a été trouvée par plusieurs cantons qui autorisent la création d’un espace jeux dans un local fumeurs. Une solution qui pourrait faire école en France. Nous nous y employons.

– Vos velléités expansionnistes visent-elles la pole position dans l’univers des casinotiers ?

– Si le ralentissement économique a davantage freiné nos études de développement que stoppé les projets en cours, certains parmi nos concurrents ont beaucoup souffert. Ce n’est pas un secret, les difficultés du groupe Partouche sont sur la place publique. Cependant, notre objectif n’est pas celui du conquérant aux dents longues. Nous avançons à notre rythme, la maîtrise de notre croissance étant essentielle.

– Si la crise – et c’est connu – n’est pas un frein pour les jeux d’argent, la morale pourrait-elle le devenir un jour ?

– Ethiquement, la Suisse est un modèle du genre. La détection précoce des joueurs pathologiques fondée sur la formation de l’ensemble du personnel fait de votre pays un leader mondial en la matière. Le modèle peut paraître contraignant à certains, mais lorsqu’on plaide pour que le jeu demeure un plaisir, la France ne peut que s’en inspirer.

– Dans un monde où l’appât du gain fait loi, n’est-ce pas naïf de parler de plaisir, les maisons de jeu restant un mal nécessaire?

– Abattons les clichés! Vous voulez dire… un bien nécessaire. (Rires.) Dans une ville, un casino n’est autre qu’un élément fédérateur. Générateur indirect d’investissements culturels ou touristiques. Parmi ceux qui les fréquentent, nous avons constaté un net rajeunisssement, surtout le week-end. Le phénomène s’est notamment accentué à Montreux. Les 25-35 ans viennent en groupe avec un budget pour passer un bon moment.

(source : 24heures.ch/FLORENCE MILLIOUD HENRIQUES)

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Zurich (awp) - Flughafen Zürich AG et Swiss Casinos Holding AG souhaitent implanter un casino à l'aéroport de Zurich-Kloten. Ces prochaines semaines, le Conseil fédéral doit décider de l'octroi de nouvelles licences pour des casinos. La société d'exploitation de l'aéroport de Zurich s'attend à ce que le gouvernement attribue une licence pour le canton de Zurich, lit-on dans le communiqué publié lundi.

Pour le moment, la région de Zurich ne dispose pas de casino. De par sa situation unique, l'aéroport de Zurich-Kloten constitue l'endroit idéal pour un casino. Au contraire de la ville de Zurich, il ne serait pas nécessaire d'y ajouter des places de parc, ni d'améliorer l'accès routier, déjà réalisé. Avec quelque 60'000 passagers par jour et des dizaines de milliers d'autres visiteurs, l'aéroport offre un potentiel de clientèle énorme, selon Flughafen Zürich.

(source : romandie.com/mk/rt/rp)

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Le casino de Lugano a annoncé la suspension de quelques employés soupçonnés d'escroquerie. Contacté par la maison de jeu qui a mené une enquête interne, le Ministère public de la Confédération a ouvert une procédure pénale.

L'enquête interne a démarré en automne 2009, a indiqué le casino. L'établissement avait alors signalé "des comportements suspects et faits graves de nature pénale" à la Commission fédérale des jeux, aux syndicats et à la justice.

Le casino avait décidé d'abord de garder le silence sur cette affaire afin de permettre à la justice de boucler son enquête. Un article publié par le quotidien "Corriere del Ticino" selon lequel des cartes truquées auraient été utilisées dans les salles a incité la maison de jeu à suspendre quelques collaborateurs.

"Cette fuite de nouvelles a contraint la Société 'Casinò Lugano SA' à prendre les devants dans l'attente de la conclusion de l'enquête", a précisé la direction. Elle indique que "des lettres anonymes injurieuses et diffamatoires contre la société et son administrateur-délégué ont été envoyées à la Commission fédérale des jeux, aux autorités, à la municipalité de Lugano et à des journaux."

(source : romandie.com/ATS)

Permalien le-casino-de-lugano-suspend-quelques-employes-suspects-03-02-2010-109.html

Zurich (awp) - Le groupe Escor Casinos & Entertainment espère une décision rapide du Conseil fédéral et de la Commission des maisons de jeu pour l'octroi de deux concessions de type B, l'une à Zurich, l'autre à Neuchâtel. Escor est prêt à investir 20 mio CHF dans le Casino Zurich et 10 mio CHF dans le casino de la Tène, selon Christian Vollmer, président du conseil d'administration de l'entreprise basée à Guin (FR), dans une interview à "L'Agefi" mardi (26 janvier)

Le groupe a des projets d'expansion, notamment à l'étranger, qu'il communiquera "dans les mois à venir". Malgré un contexte difficile, Escor envisage l'avenir avec confiance et vise à nouveau une croissance durable, sans diversification a expliqué le président du conseil d'administration.

A propos de l'interdiction de fumer dans les casinos, Christian Vollmer déclare: "De manière générale, on peut estimer les effets négatifs sur les activités dans une fourchette de 5% à 10%".

Le groupe Escor Casinos & Entertainment est coté depuis 1987. Malgré la taille de la société, le CEO veut rester en bourse "ne serait-ce que pour pouvoir lever plus facilement des capitaux en cas de besoin".

D'autre part, à propos du relèvement des attentes bénéficiaires pour l'exercice 2009 annoncé lundi, le président explique "la hausse de notre gain résulte de la dissolution de provisions". Le groupe table sur un résultat consolidé entre 1,4 et 1,6 mio CHF.

(source : romandie.com/sm/jq)

Permalien escor-est-pret-a-investir-10-et-20-mio-chf-a-la-tene-et-a-zurich-26-01-2010-108.html

C’est bien le groupe Escor qui investira dans le Casino de la Tène. L’information a été confirmée jeudi passé aux Conseillers généraux de la commune.

Le projet n’en est qu’à ses balbutiements. Une longue procédure attend les investisseurs et les autorités communales.

L’étape cruciale est en main du Conseil fédéral. Il doit se prononcer en faveur ou non, d’ici la fin du premier trimestre 2010, de l’ouverture d’une procédure d’attribution de nouvelles concessions de type B. Si c’est oui, la Commission fédérale des maisons de jeu examinera les dossiers et donnera son préavis au Conseil fédéral.

Si le projet se concrétise, le Casino se situera à la hauteur de l’Hôtel Ibis, à la jonction autoroutière de Thielle en direction de Berne. L’investissement pour le bâtiment, devisé à dix millions de francs, sera entièrement pris en charge par Escor. Le casino engendrerait la création de quatre-vingts postes de travail et des retombées fiscales de l’ordre de 450’000 francs par année pour la commune.

Les autorités sont actuellement en négociation avec l’hôtel Ibis, qui souhaite s’agrandir, pour ficeler un projet commun. Elles espèrent aussi profiter de l’aménagement d’un rond-point provisoire sur le chantier autoroutier pour limiter au maximum les nuisances de trafic pour les riverains.

Si tout se passe bien, le casino pourrait accueillir ses premiers joueurs en 2013.

Le Conseil d’Etat neuchâtelois soutient le projet.

(source : rfj.ch/SM)

Permalien le-projet-de-casino-se-precise-a-la-tene-07-11-2009-107.html