Jouer 10 centimes et gagner plus de 400'000 francs (262 000 €), qui n'en a pas rêvé? Une quinquagénaire d'Yverdon l'a fait au casino de Montreux en faisant sauter le "Crazy Jackpot".

Jouer 10 centimes et gagner plus de 400'000 francs, qui n'en a pas rêvé? Une quinquagénaire d'Yverdon l'a fait au casino de Montreux en faisant sauter le "Crazy Jackpot".

"C'est complètement fou", s'est écriée la "sympathique" gagnante, raconte le casino qui lui a offert le champagne pour l'occasion. Une foule de curieux s'est précipitée sur elle pour la congratuler peu avant minuit au moment du gain.

C'est une joueuse régulière, précise le casino. Le Crazy Jackpot est approvisionné par 358 machines à sous de l'établissement. Il est tombé pour la troisième fois depuis le début de l'année, mais lundi c'était le plus gros montant depuis l'ouverture du casino.

(source : lematin.ch/ATS)

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Plus de 120'000 personnes jouent de manière excessive à des jeux de hasard en Suisse. C'est ce que montre une étude publiée jeudi par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), qui s'attarde aussi sur les coûts sociaux engendrés.

La CFMJ a présenté les résultats de deux études. La première, qui apprécie l'évolution des habitudes de la population suisse par rapport aux jeux de hasard, montre que 120'600 personnes présentent un comportement de jeu excessif.

Les chiffres semblent être restés constants depuis plusieurs années. Près de 35'000 personnes peuvent être considérées comme des joueurs pathologiques. Un cinquième des joueurs à problème sont des adeptes du casino.

Coûts sociaux

La deuxième étude évalue les coûts sociaux engendrés par l'ouverture des maisons de jeu. Par an et par cas, les joueurs de casino excessifs génèrent 2979 francs de coûts sociaux. L'addiction générée par les jeux de hasard dans les casinos représente un coût par cas pareil à celui du tabac. Il est clairement en dessous du coût par cas de l'alcool, qui se monte à 6800 francs.

L'OFS précise que la problématique ne disparaîtrait pas s'il n'y avait pas de casinos en Suisse. Selon l'Enquête suisse sur la santé 2007, quelque 80% des personnes ayant un problème d'addiction au jeu jouent hors des casinos, sur internet, aux loteries ou au poker. Il n'existe pour l'instant aucune estimation des coûts sociaux qui en résultent.

(source : tsr.ch/ap/bri)

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Berne, 04.06.2009 - Dans son rapport annuel, la Commission fédérale des maisons (CFMJ) fait le bilan de son activité durant l'année écoulée. La CFMJ est satisfaite des résultats de son activité de surveillance auprès des maisons de jeu en 2008. Dans de nombreux cas, la commission a dû examiner si une variante déterminée d'un tournoi de poker pouvait être qualifiée de jeu d'adresse et être dès lors proposée légalement. Dans le cadre de la lutte contre le jeu d'argent illégal, un total de 181 décisions pénales ont été rendues.

Au cours de l'année 2008, la CFMJ a effectué 40 inspections auprès des maisons de jeu suisses. Elle a examiné de nombreuses demandes d'autorisation et événements soumis à une obligation de communication et rendu, dans ce cadre, un total de 305 décisions formelles. La commission estime que dans l'ensemble, les casinos suisses sont gérés avec professionnalisme. Hormis dans deux établissements, qui ont été sanctionnés, l'autorité de surveillance n'a pas observé de manquements graves. L'impôt sur les maisons de jeu a rapporté au total 517 millions de francs, dont 437 millions ont été versés au fonds de compensation AVS et 80 millions aux cantons d'implantation des établissements de type B.

La CFMJ a également examiné 316 requêtes visant la qualification de tournois de poker de jeu d'adresse, rendant une décision positive dans 177 cas. La commission publie les décisions de constatation sur son site internet, de sorte que chacun peut prendre connaissance des tournois de poker qui ont été qualifiés de jeu de d'adresse et qui peuvent dès lors être organisés en toute légalité hors des casinos, pour autant que la législation cantonale le permette.

En ce qui concerne la lutte contre le jeu d'argent illégal, si le nombre d'infractions pénales a reculé, la complexité des affaires s'est en revanche nettement accrue. La CFMJ a été confrontée au cas de nouveaux appareils très sophistiqués, qui dissimulaient en fait des jeux de hasard. En 2008, la CFMJ a ouvert 42 procédures pénales et rendu un total de 181 décisions pénales.

En 2008 également, la commission a proposé au Conseil fédéral d'assouplir l'interdiction actuelle des jeux de hasard sur internet. La CFMJ est favorable à l'instauration d'un système de concessions octroyées à un nombre restreint de candidats remplissant certaines conditions. Elle a également préconisé la création des bases légales requises pour l'adoption de mesures d'accompagnement permettant de mieux faire respecter l'interdiction des jeux de hasard en ligne proposés par des exploitants qui ne bénéficient pas d'une concession. La commission a en outre proposé au Conseil fédéral de modifier légèrement les règles relatives à l'imposition des maisons de jeu en harmonisant, pour les casinos de type A et de type B, le seuil à partir duquel l'impôt est perçu de manière progressive. Le Conseil fédéral a suivi ces recommandations au début de l'année 2009 et rendu des décisions de principe en ce sens.


Renseignements :

Jean-Marie Jordan, Commission fédérale des maisons de jeu, tél. +41 31 323 12 05


Editeur :

Commission fédérale des maisons de jeu
Internet: http://www.esbk.admin.ch

(source : admin.ch)

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Les établissements de jeu ont gagné un peu moins en 2008 que l’année précédente. Internet est leur nouvel eldorado.

Les casinotiers suisses ne sont pas au bord de la banqueroute, mais ils ressentent, eux aussi, les effets de la crise. Pour se refaire, et surtout pour assurer leurs recettes futures, les maisons de jeu parient d’ores et déjà sur Internet.

La Fédération suisse des casinos (FSC) a présenté hier son chiffre d’affaires 2008: 992 millions de francs. Des revenus encore confortables, mais qui baissent: –2,7%. Sur le premier trimestre 2009, la diminution est encore plus sensible. Elle atteint près de 10%. Si la tendance se confirme – ce qui est probable – ce recul va se payer cash pour la Confédération et les cantons. Car l’impôt sur les casinos A va entièrement à l’AVS. Celui sur les recettes des casinos B finance l’AVS (60%) et les cantons (40%). Au total, en 2008, 517 millions de francs ont été empochés par l’Etat.

Vu que le Conseil fédéral a annoncé en début d’année qu’il comptait revoir son imposition à la hausse, la FSC ne se prive pas aujourd’hui de remettre la pression sur les autorités. Outre la mauvaise conjoncture, nos élus sont d’ailleurs désignés comme indirectement responsables de la baisse du chiffre d’affaires. «Nous subissons le contrecoup des législations antitabac déjà en vigueur dans certains cantons», insiste Marc Friedrich, chef du secrétariat de la FSC. Cela est particulièrement le cas au Tessin, dans les Grisons et à Saint-Gall.

Concessions pour le Net

Pour compenser la désaffection des fumeurs, et les victimes de la crise, les casinotiers misent sur Internet. «Nous nous préparons à nous développer sur la Toile», confirme Marc Friedrich. Le Casino de Montreux est déjà candidat à une extension online. Cas échéant, il pourra s’appuyer sur l’expérience de son groupe (Barrière) qui exploite un site en France. D’autres établissements, plus petits, travaillent sur des solutions «maison». Pourquoi? Parce que le Conseil fédéral joue dorénavant la même carte que les casinos suisses. Le gouvernement a récemment accepté de légaliser les casinos online. Comme il le fait pour les établissements physiques, il s’apprête à octroyer un certain nombre de concessions Web, après mise au concours.

La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a rendu un rapport fouillé sur le sujet. Elle chiffre les gains possibles, en 2012, entre 42 et 174 millions de francs, selon les modèles de taxation. Mais Berne veut aujourd’hui aussi ouvrir le marché du casino online à un maximum d’acteurs… Pour la FSC, pas question que d’autres raflent la mise. «Nous allons insister auprès des autorités pour que seuls les casinos suisses puissent exploiter des sites de jeu sur Internet.» La partie ne fait que commencer.

(source : tdg.ch/CÉDRIC WAELTI)

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BERNE | Suivant la proposition de la Commission fédérale des maisons de jeux, le Conseil fédéral a décidé mercredi d'assouplir la loi.

La Suisse pourrait lever l'interdiction d'exploiter des jeux de hasard sur Internet. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'assouplir la loi sur les maisons de jeu. Jusqu'à dix casinos virtuels munis d'une concession pourraient voir le jour.

Aujourd'hui, l'interdiction des jeux de hasard sur les réseaux de communication électroniques peut être facilement contournée. Ces sortes de casinos sur Internet sont accessibles de n'importe quel point du globe. En Suisse, on constate une forte croissance des jeux illégaux proposés par des prestataires étrangers.

Le gouvernement veut donc remettre de l'ordre dans cette jungle, au vu notamment des millions de francs qui échappent au fisc. Il a ainsi fait sienne la proposition de la Commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ). Le Département de justice et police a été chargé d'entreprendre les travaux pour modifier la loi.

En principe, les futurs détenteurs de concessions devront respecter les mêmes conditions, strictes, que les maisons de jeu suisses. Les concessions devraient être limitées. La CFMJ propose d'en attribuer cinq à dix.

Millions en jeu

Selon le régime choisi, le produit brut des jeux de hasard virtuels pourrait atteindre jusqu'à 174 millions de francs en 2012, d'après les estimations des spécialistes. Il s'agit d'une variante maximale, basée sur une interdiction des Suisses de jouer à l'étranger.

Sans restriction du marché, le produit devrait tourner entre 115 et 139 millions. Au niveau des rentrées fiscales, la Confédération peut espérer tirer entre un et 26 millions de francs, selon un rapport de la Commission des maisons de jeux.

Parallèlement à l'assouplissement prévu, des mesures d'ordre technique devront être mises en oeuvre pour limiter plus efficacement l'offre de jeux de hasard virtuels illégaux. Il faudra en particulier bloquer l'accès aux sites d'exploitants qui contournent la loi.

Paris et loteries

La Conférence des directeurs cantonaux chargés du marché des loteries a rédigé un rapport sur les loteries et les paris sur Internet. Elle y plaide pour le statu quo, à savoir l'exploitation exclusive par Swisslos et la Loterie Romande, qui reversent à l'utilité publique l'intégralité de leurs profits, rappelle-t-elle dans un communiqué.

Le Département d'Eveline Widmer-Schlumpf va également examiner une adaptation des bases légales dans le domaine des loteries et paris sur Internet. Les autorités devraient être dotées d'outils pour lutter contre les loteries et les paris illégaux exploités par le biais de réseaux de communication électronique.

(source : 24heures.ch/ATS)

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Berne, 30.01.2009 - Le produit brut des jeux des casinos suisses a atteint 991.9 millions de francs en 2008, soit une baisse de 2.7% par rapport à l'exercice précédent. La Commission fédérale des maisons de jeu estime que l'impôt sur les maisons de jeu 2008 se montera à plus de 517 millions de francs. Cette somme est destinée à l'AVS et aux cantons d'implantation des casinos de type B. En 2008, le produit brut des jeux réalisé par les 19 maisons de jeu suisses a atteint près de 992 millions de francs, ce qui représente une baisse de 2.7% par rapport à l'exercice précédent (1'020 millions de francs). La part des machines à sous s'est élevée à 796 millions de francs et celle des jeux de tables à 196 millions de francs. Ce résultat, inférieur aux prévisions de la plupart des exploitants, s'explique essentiellement par la conjoncture actuelle, ainsi que par l'interdiction de fumer dans les lieux publics adoptée dans certains cantons.

Les casinos suisses devraient acquitter plus de 517 millions de francs au titre de l'impôt sur les maisons de jeu 2008 (539 millions en 2007). Ce montant a en grande partie déjà été versé sous forme d'acomptes. Le solde sera réclamé après la taxation définitive.

Environ 437 millions de francs de cet impôt sont destinés à l'AVS et quelque 80 millions aux cantons d'implantation des casinos de type B.

(source : admin.ch)

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Le Casino de Montreux boucle l'année 2008 au premier rang des casinos helvétiques.

Il a réalisé un chiffre d'affaires de 129,2 millions, en hausse de 5,7 %. Chaque jour, plus de 1700 personnes ont visité ses salles de jeux.

Près de 107 millions de francs, soit plus de 83% du chiffre d'affaires, proviennent de l'activité des machines à sous, a indiqué mercredi le Casino Barrière dans un communiqué. Avec 632 000 entrées, la fréquentation a progressé de 4,7%.

L'année s'est également avérée excellente pour les activités de restauration, avec plus de 141 000 couverts servis, a ajouté l'établissement. Le casino compte trois restaurants, deux bars ainsi que des salles de banquets et de séminaires.

Le seul casino A de Suisse romande a versé en 2008 73,9 millions de francs (+ 7,6%) à l'AVS, au titre de taxe sur les produits des jeux. Depuis l'ouverture, en février 2003, plus 312 millions de francs de taxes ont été payées à l'AVS.

Les perspectives pour 2009 s'annoncent difficiles. Le casino s'attend à un ralentissement de sa croissance, en raison de la situation économique morose et de la prochaine interdiction du tabac dans les établissements publics vaudois.

(source : 20min.ch/SDA/ATS)

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Berne, 21.01.2009 - Sur mandat du Conseil fédéral, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) a procédé à une analyse des règles relatives à l'imposition des casinos afin de déterminer s'il serait possible d'optimiser le potentiel fiscal de l'exploitation des jeux. Se fondant sur le rapport rédigé par la commission, le gouvernement a décidé d'abaisser, pour les établissements titulaires d'une concession de type A, le seuil à partir duquel l'impôt est perçu selon un taux progressif. Cette mesure, qui aura pour effet d'harmoniser l'imposition des casinos de type A et de type B, permettra de dégager des recettes fiscales supplémentaires : le produit brut des jeux généré en 2007 permet de tabler sur une augmentation de l'ordre de 22 millions de francs.

L'impôt sur les maisons de jeu est perçu sur le produit brut des jeux, c'est-à-dire la différence entre les mises des joueurs et les gains qui leur sont versés. Conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi, le taux d'imposition est compris entre 40 % et 80 % de cette valeur de référence. Le taux doit néanmoins être fixé de telle sorte que les maisons de jeu puissent tout de même obtenir un rendement approprié sur le capital investi, dès lors qu'elles sont gérées selon les principes d'une saine gestion. En mars 2007, le Conseil fédéral a chargé la CFMJ d'examiner le système d'imposition en vigueur afin de déterminer s'il serait possible, au vu de la rentabilité des casinos, d'en optimiser le potentiel fiscal.

Dans son rapport, la commission arrive à la conclusion qu'à cette fin, différentes options sont envisageables, même s'il ne faut pas en surestimer la portée. Plusieurs solutions ont été analysées, dont une augmentation du rythme de progression de l'impôt. La CFMJ n'y est toutefois pas favorable, car cette mesure réduirait trop fortement la rentabilité de certains établissements.

La CFMJ recommande plutôt d'abaisser, pour les casinos de type A, le seuil à partir duquel le taux d'imposition progresse, en ramenant cette limite de 20 millions de francs actuellement à 10 millions, comme c'est le cas pour les maisons de jeu de type B. Cette mesure permettra de dégager des recettes fiscales supplémentaires, qui pourraient s'élever à quelque 22 millions de francs si l'on se réfère au produit brut des jeux réalisé en 2007. La commission estime que la conjoncture actuelle, bien que défavorable, ne remet pas en cause le bien-fondé de cette option.

Suivant les recommandations de la CFMJ, le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral de justice et police (DFJP) de préparer une révision des bases légales pertinentes. Le DFJP s'attellera donc dans les plus brefs délais à la modification de l'ordonnance sur les maisons de jeu.

(source : admin.ch)

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Au Casino Barrière, nombre de joueurs sont aussi des fumeurs. Le plébiscite des Vaudois contre la cigarette dans les lieux publics n’enchante donc guère son directeur. Lequel craint de voir 15 à 25% de son chiffre d’affaires partir en fumée.

Cinq minutes au Casino Barrière de Montreux suffisent à s’en rendre compte: tirer sur sa clope et sur le bras des bandits manchots vont de pair. Ici, les cendriers placés tous les 50 cm sont le plus souvent bien remplis. «Trois joueurs sur quatre sont aussi des fumeurs», précise Gilles Meillet. La Fédération suisse des casinos parle plutôt de un sur deux.

Quoi qu’il en soit, le directeur ne le sait que trop bien: avec l’adoption de lois antifumée, en Suisse comme à l’étranger, les maisons de jeu perdent à tous les coups! Durant le mois sans fumée, le chiffre d’affaires du Casino du Lac, à Meyrin, a chuté de 15%. Celui de Lugano de 27 %. «Normal, car les fumeurs jouent de 30 à 50% plus que les autres!» précise Michele Foletti, responsable marketing de l’établissement tessinois, lequel a fini par investir 3 millions dans un étage entièrement dédiés à cette population.

«Limiter les dégâts»

L’interdiction de fumer dans les lieux publics acceptée par les Vaudois le 30 novembre dernier deviendra effective entre juillet et septembre. «Limiter les dégâts en ne perdant que 15% de notre chiffre d’affaires – qui est, cette année, de 130 millions – et non pas 25% comme ailleurs, serait alors déjà un moindre mal qui pourrait nous éviter de devoir supprimer des postes», insiste Gilles Meillet.

Son établissement emploie pour l’instant 240 personnes. Une zone non-fumeur y existe déjà. Elle est discrètement matérialisée par des autocollants au sol mais impossible de la louper: à l’intérieur, il y a deux fois moins de joueurs qu’ailleurs. Depuis plusieurs mois, le directeur anticipe. Des deux budgets avec ou sans fumée qui avaient été établis, c’est donc bien avec le second qu’il lui faudra composer. La seule possibilité de sauver les meubles semble d’exploiter à fond la possibilité d’installer des fumoirs fermés, ventilés mais sans service . «Nous mettrons en place deux verrières face au lac. Les fumeurs ne devront pas s’y sentir comme des poissons dans un bocal. On veut quelque chose de classieux comme à l’aéroport de Zurich!» Gilles Meillet reste en revanche assez vague dans son estimation du coût de ces travaux que les contraintes du texte de loi permettront d’affiner. «Plusieurs milliers de francs en tout cas mais on ne peut pas se permettre de ne pas le faire car nombre de nos 1600 clients quotidiens viendront moins souvent, moins longtemps, voire plus du tout ou se reporteront sur les jeux en ligne. Il nous faut minimiser ce phénomène d’autant plus que la crise ne joue pas non plus en notre faveur!»

(source : 24heures.ch/LAURENT GRABET)

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Valais. La première école du pays spécialisée dans les métiers du casino a ouvert ses portes à Sion.

Comme dans un Scorsese, tout commence par un spin. La roulette américaine s'affole. «Trente, rouge, pair et passe.» S'en suit un ramassage des pièces ultrarapide, chipping dans le jargon, par un jeune croupier endimanché. Avant la distribution providentielle d'un véritable magot de jetons.

Au bout de la table, tenue raide, dreadlocks proprement nouées, Blaise Boudry est l'un des quatre élèves de la première école de croupiers du pays, un établissement privé fondé par deux ex-employés de casino, qui a ouvert ses portes à la fin de septembre à Sion. Avant cela, ce Lausannois de 26 ans a été relieur - mais «la profession se meurt», puis designer industriel, «un métier de requins».

Il tente aujourd'hui de raccommoder son destin autour des tables de jeu. En tête, quelques rêves et une sérieuse envie de travailler dans le milieu dont il croit déjà flairer les principales caractéristiques: «En fait, croupier, c'est la discipline comme à l'armée mais avec le côté gentleman en plus.» Rigueur, sens de la hiérarchie, d'un côté. Classe et dextérité, de l'autre.

Dix semaines de formation

Le cursus au centre Swiss Casino Formation est bref, dix semaines de cours (350 heures) au total, mais il est intense. «Concentration, capacité de calcul pour les mises et les gains, coordination», énumère-t-on aléatoirement comme les principales qualités d'un bon croupier. Ici, on entraînera les manipulations et le doigté jusqu'à la robotisation. On abordera également la problématique du jeu pathologique, enseignée sous la houlette de Swiss Gamble Care, société spécialisée dans la prévention de la dépendance au jeu.

Autre exigence: la maîtrise de soi. Les élèves sont jugés sur leur prestance. Les comportements autour de la table sont analysés en vidéo. «C'est fou tous les défauts qu'on peut se trouver quand on se voit travailler», constate un peu dépité Steeve Deladoey. A 18 ans, cet ex-cuisinier valaisan reconverti, «passionné par le jeu, le poker Texas hold'em surtout, depuis trois ans», dit être passé du rêve à la réalité depuis qu'il a choisi de mettre au placard son CFC, en apprenant l'existence de cette formation dans les médias.

Quel chemin de la lecture du journal aux tapis verts de Montreux, Las Vegas ou Macao? «Il paraît que certains directeurs de casinos étaient prêts à nous engager avant même que nous terminions la formation», ose un élève, en tricotant ses jetons. Croupier serait un métier d'avenir. Les signaux donnés par le directeur des lieux, Carlos Pires, relaient l'optimisme des croupiers en herbe. En Suisse, les casinos - il y en a dix-neuf dont cinq en Suisse romande - manquent de personnel. Les maisons de jeu sont souvent contraintes de recruter à l'étranger.

C'est sur ce constat que les deux associés Carlos Pires et Filipe Soares ont misé en ouvrant leur centre de formation. Le premier a débuté dans la branche au casino de Crans-Montana. Il a été formé là-haut dès l'ouverture de l'établissement en 2002, sous le gourdin d'Andrew Flynn, «l'école anglaise, très exigeante sur les manipulations, mais très esthétique, la classe!».

Il a ensuite gravi les échelons, a été nommé chef de table, puis chef de partie. Membre du comité de direction, enfin, où il s'est retrouvé directement confronté aux difficultés de recrutement.

Gilles Meillet, le directeur du casino de Montreux, parle carrément d'une «pénurie». «Jusqu'à présent, le métier de croupier n'existait simplement pas en Suisse. Je ne lis pas dans le marc de café, mais, si la formation est bonne - et dans ce cas elle me paraît bonne -, ces gens n'auront aucun problème à trouver du travail, puis à voyager. C'est important de voyager dans ce métier pour se familiariser avec les différentes techniques.»

Filipe Soares, lui, a un parcours court mais dense dans le milieu, qui l'a déjà conduit au Kosovo et en Hongrie. «Dans ce monde-là, les portes s'ouvrent un peu comme par magie. On peut se retrouver sur un bateau de croisière du jour au lendemain... et être payé pour ça.» Avant de servir une allégorie de circonstance: «Ensuite, c'est rouge ou noir, un peu comme à la roulette, ça peut marcher ou ne pas marcher.»

Une façon de dire que selon leur implication et leur ardeur à la tâche, tout pourrait aller très vite pour Blaise, Steeve et leurs comparses en tailleur. Les quatre nourrissent d'ailleurs un peu la même fascination hybride, pour le milieu de la nuit d'une part - fantasmes nocturnes et jeux d'argent -, pour les opportunités d'évasion que le métier signifie, d'autre part.

Autres métiers du casino

Sept mois après avoir reçu l'autorisation d'exploiter et de délivrer des diplômes reconnus par la Commission fédérale des maisons de jeu et la Fédération suisse des casinos «après un long ping-pong administratif», la première école de croupiers du pays fait donc ses premiers pas à Sion, paisiblement.

Les jetons claquent, les cartes continuent de défiler à l'avenue de Tourbillon; 380 mètres carrés dans un quartier tranquille de la capitale valaisanne où sont juxtaposés tables de Black Jack et tapis de poker. Prochainement, des soirées portes ouvertes d'initiation et de formation au Texas hold'em laisseront entrer un flux de clients dans le casino transformé alors en banc d'essai pour les apprentis croupiers. «Une fois à la table, la boule au ventre devrait avoir disparu», jure Steeve Deladoey.

Le centre pourrait bientôt proposer des programmes de formation pour les autres métiers du casino, techniciens en machines à sous ou opérateurs vidéo. Une deuxième volée d'élèves intégrera les rangs de la Swiss Casino Formation en janvier. Carlos Pires compte former une soixantaine de croupiers annuellement.

Plus d'infos à l'adresse: http://www.swiss-casino-formation.ch Prix de la formation: 5600 francs.

(source : letemps.ch/Xavier Filliez)

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Colmar (AWP International) - Le groupe Barrière ouvrira le 1er novembre un casino à Blotzheim (Haut-Rhin), son troisième établissement en Alsace, a indiqué jeudi le casinotier.

Parmi ses 40 casinos, le groupe possède celui de Niederbronn (Bas-Rhin) et de Ribeauvillé (Haut-Rhin), les deux seuls établissements de jeux de la région.

Le groupe explique son choix par le fait que cette région des trois frontières bénéficie d'une économie forte du fait de son caractère international et des interconnexions économiques et sociales entre les trois pays.

Le nouveau casino qui représente un investissement de 16 millions d'euros se trouve à moins de dix kilomètres de la Suisse et à 30 km de l'Allemagne. L'aéroport international de Bâle-Mulhouse est à quelques kilomètres.

La conception du casino d'une surface de 3900 m2 a été confiée à l'architecte Louis Soors qui a réalisé un bâtiment de verre, d'acier et de béton.

Le casino propose 100 machines à sous, toutes équipées du "tito", un système qui permet aux joueurs d'enregistrer leurs mises et gains sur un ticket, se substituant aux pièces traditionnelles.

Dix tables proposent la roulette anglaise, le blackjack et le poker.

Le "Rad*Art" est une salle de spectacles et de galas où "72 dates sont déjà programmées pour 2009".

Le groupe estime à une centaine le nombre d'emplois créés dans la région.

En 2007, les 197 casinos français (18'200 employés, 22'000 machines à sous) avaient totalisé un produit brut des jeux (PBJ, différence entre les mises et les gains, équivalent du chiffre d'affaires) de 2,8 milliards d'euros.

Ils enregistrent une baisse de recettes de 13% pour les trois premiers trimestres de l'année en cours.

(source : romandie.com/rp)

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Après le couac qui a mené au retour de la fumée dans les lieux publics à Genève, le gouvernement a déposé un projet de loi au Grand Conseil. Le texte tient compte des arrêts du Tribunal fédéral et de la législation fédérale adoptée entre-temps.

Fin septembre, le Tribunal fédéral avait annulé le règlement transitoire du Conseil d'Etat interdisant la fumée dans les lieux publics depuis juillet, en raison d'un défaut de base légale. Cette fois, le gouvernement veut bétonner l'assise juridique de l'interdiction. Il tient notamment compte des exceptions prévues dans le loi fédérale votée le 3 octobre.

Sur le fond, le projet correspond toujours à une interdiction généralisée, respectant en cela l'initiative populaire plébiscitée par 80% des Genevois en février, a relevé le chef du Département de la santé Pierre-François Unger. Mais il a été quelque peu toiletté. Par exemple, les sanctions à l'égard des exploitants, abaissées de 10'000 à 1000 francs, ont été alignées sur le droit fédéral.

Le projet de loi devrait être examiné par le Grand Conseil lors de sa session de novembre. Dans le meilleur des cas, après adoption de la loi, l'interdiction pourrait entrer à nouveau en force à la fin du printemps 2009. En cas de recours et de référendum, la mesure pourrait être différée jusqu'en 2011.

(source : romandie.com/ATS)

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Le chiffre d’affaires du Casino du Lac, à Meyrin, a chuté de 15% durant les mois sans fumée. Son directeur réagit.

En début d’année, le Casino du Lac a touché le jackpot. Grâce à l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui frappe la France. Ce qui a poussé vers l’établissement meyrinois les accros du jeu et de la clope venus de la région frontalière. Mais cet été, avec l’entrée en vigueur de la même interdiction à Genève, la donne a complètement changé. «Notre chiffre d’affaires durant les mois de juillet, août et septembre, a chuté d’environ 15%», confirme le directeur général du casino, Yassine Ben Abdessalem.

L’absence de fumeurs explique-t-elle à elle seule ce fléchissement? «Nous sommes dépendants de plusieurs phénomènes, telles la récession ou la baisse du pouvoir d’achat. Les gens, plus prudents, dépensent moins. Cela dit, la diminution de notre chiffre d’affaires durant l’été correspond, pour la même période, à une augmentation des rentrées au Casino de Montreux. Où les fumeurs sont toujours acceptés…»

Embellie en octobre

Pour le directeur, la relation de cause à effet paraît claire. Elle se renforce avec l’embellie qui se dessine déjà pour le mois d’octobre, où l’interdiction de fumer a été levée à Genève. «On note en effet un retour vers la normale depuis le début du mois. On est à moins 2% par rapport à la même période de l’an dernier. Ce n’est donc pas le retour à la croissance, mais c’est comparable à ce que nous avons enregistré en mai et en juin.»

Curieusement, si le chiffre d’affaires a chuté durant les mois «anticlopes», la fréquentation du casino, elle, a diminué dans des proportions bien moindres. «Parce qu’un joueur fumeur ne va pas s’arrêter d’un coup de jouer ou de fumer. En revanche, il va rester moins longtemps au casino, analyse Yassine Ben Abdessalem. De fait, la fréquentation de notre établissement, environ 1000 clients par jour, a baissé d’environ 9% en juillet et septembre. Elle est même restée pratiquement stable en août.» Pourquoi? «Ce mois est atypique, avec la venue de nombreux visiteurs orientaux. Ils ont leurs habitudes ici. Ils jouent d’ailleurs différemment des autres clients. Ainsi, en août, le produit des machines à sous baisse de 15%, celui des tables augmente de 35%.»

Reste que le retour de l’interdiction de fumer à Genève est inévitable. Comment l’appréhende-t-on à Meyrin? Au Tessin, où la fumée est aussi interdite dans les lieux publics, le Casino de Lugano a trouvé une parade. Il a investi 3 millions de francs pour aménager un étage entier réservé aux fumeurs. Cet espace de 450 m2 sera équipé d’un système de ventilation ­perfectionné, où l’air est ­entièrement renouvelé toutes les huit minutes.

Prêts à créer un fumoir

«La loi tessinoise est moins restrictive que celle de Genève, constate Yassine Ben Abdessalem. Sinon, nous serions prêts à investir, nous aussi, dans un système d’extraction de l’air ou de cloisonnement entre espaces fumeurs et non-fumeurs. Avant l’entrée en vigueur de l’interdiction, nous avions écrit au Conseil d’Etat, lui faisant remarquer que notre établissement n’était pas vraiment public, puisque nous pouvions refuser des clients. Mais nous n’avons pas obtenu gain de cause.» Reste la possibilité de devenir un club privé où fumer pourrait être autorisé: «Mais cela implique une liste de membres très stricte, ce qui semble impossible pour un casino comme le nôtre.»

Alors? «Alors, on est en sursis, lâche Yassine Ben Abdessalem. Si la future législation genevoise est aussi draconienne que le précédent règlement, nous allons perdre 50% de nos bénéfices. Et pas seulement nous, mais aussi les collectivités qui prélèvent des impôts sur notre établissement et nos gains. On sera tous perdants.» Un comble pour un casino!

(source : tdg.ch/XAVIER LAFARGUE)

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Le casino de Lugano a investi trois millions de francs pour aménager tout un étage réservé aux fumeurs, pour pallier à une forte chute de la clientèle.

Selon une étude, entre 48 et 52 % des personnes qui jouent dans les casinos suisses sont des fumeurs, ont expliqué mardi les responsables de l'établissement luganais.

C'est pourquoi, ils ouvriront prochainement un espace de 450 m2 reservé aux fumeurs. Grâce à un système de ventilation, l'air y sera complètement renouvelé toutes les huit minutes.

(source : 20min.ch/SDA/ATS)

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La Commission fédérale des maisons de jeu a condamné le Casino de Lugano à une amende record de 1,1 million de francs. Elle accuse l'établissement de négliger la vidéosurveillance. Le casino fera recours.

Son président Erasmo Pelli, qui est lui-même avocat, juge l'amende exagérée. Selon lui, une somme de 40'000 à 50'000 serait acceptable. Au lieu de cela, la Commission fédérale des maisons de jeu a fixé la peine à un pourcent du bénéfice brut, a-t-il expliqué.

On met le casino sous pression parce que le responsable de la vidéosurveillance a omis une fois de contrôler les écrans pendant une trentaine de minutes, accuse-t-il. La Commission n'a pas souhaité s'exprimer, vu que l'affaire est en cours, a indiqué une porte-parole.

Les lacunes dans la surveillance ont été découvertes lors d'une enquête sur une bande soupçonnée d'avoir escroqué les casinos de Locarno et de Lugano de plusieurs centaines de milliers de francs.

En janvier dernier, neuf personnes ont été arrêtées dans cette affaire: cinq employés des casinos et quatre joueurs. Les escrocs ne jouaient que lorsque les autres clients étaient peu nombreux. Le fait qu'ils remportaient la mise toujours auprès des mêmes croupiers a fini par éveiller les soupçons.

Après évaluation des enregistrements vidéo, la direction du Casino de Lugano a transmis les séquences suspectes fin 2007 au Ministère public tessinois. Ce dernier a alors ordonné une enquête qui est toujours en cours.

(source : edicom.ch/SDA-ATS News Service)

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Les bâtiments du Casino de Saxon sont tombés dans l’escarcelle de la commune. Son président, Léo Farquet, refuse de révéler le montant de la transaction avec le groupe Partouche avant que l’assemblée primaire n’en soit informée, cet automne.

Le coût de l’achat était «extrêmement intéressant, bien en dessous de la valeur vénale des bâtiments», tient tout de même à préciser Léo Farquet. La transaction prévoit un droit de rachat en faveur de l’ex-propriétaire, le groupe Partouche. Ce droit permettra au groupe de casinos français de redevenir propriétaire des immeubles cédés, aux mêmes conditions, si l’autorité fédérale venait à octroyer une concession d’exploitation d’un casino pour ces immeubles.

Le Conseil fédéral a prolongé jusqu’en 2009 le moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions de casinos. Dans l’attente de son échéance et de nouvelles décisions fédérales, la commune de Saxon utilisera et conservera le bâtiment. (ats)

(source : lenouvelliste.ch/ATS)

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La Fédération suisse des casinos échoue à obtenir l'interdiction provisoire des tournois de poker "Texas Hold'em". Le Tribunal fédéral (TF) refuse de mettre son veto tant que le litige n'est pas réglé sur le fond.

Opposée au feu vert donné en 2007 par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) à l'organisation de tournois hors des enceintes des casinos, la Fédération a déposé pas moins de soixante recours devant le Tribunal administratif fédéral (TAF).

Elle a déjà subi un premier revers en mars dernier lorsque le TAF lui a refusé une interdiction provisoire. A son avis, les risques de dérapages, notamment pour ce qui concerne la protection de la jeunesse, restent limités.

En dernière instance, le TF n'est pas davantage enclin à pencher pour un veto tant que le procès reste en suspens. Il rappelle que les membres de la Fédération des casinos gardent toute liberté d'organiser eux-mêmes des tournois de poker.

L'issue du litige reste ouverte. D'éventuelles lacunes législatives au niveau cantonal ne sauraient justifier une interdiction provisoire des tournois, conclut Mon Repos.

En Suisse, le canton de Vaud a été le premier, le mois dernier, à réglementer ces tournois. Les conditions de participation sont inspirées de celles qui prévalent dans les casinos. Les joueurs doivent être âgés de 18 ans au moins.

Pour être légaux, les tournois doivent répondre à un certain nombre de critères qui permettent de les considérer comme des "jeux d'adresse" et non des "jeux de hasard". Les montants misés et redistribués, en particulier, doivent être précisés.

(source : romandie.com/ATS)

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Une école de croupiers, première du genre en Suisse, ouvrira ses portes en septembre à Sion. De quoi pallier la pénurie de personnel qui contraint les casinos helvétiques à recruter à l'étranger.

"Nous formerons une soixantaine de croupiers par année", indique le fondateur et directeur de l'école, qui confirme l'information parue cette semaine dans les médias. L'enseignement de base, théorique et pratique, s'étalera sur huit ou dix semaines. Au programme, la maîtrise des règles de la roulette anglaise, du black jack et du poker.

(source : romandie.com/ATS)

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Les cantons romands souhaitent que les casinos financent aussi la lutte contre le jeu pathologique. Un impôt de 0,5% est actuellement perçu sur le produit des jeux d'argent et des loteries, mais pas sur les mises en casino.

"Ce déséquilibre entre les casinos et les loteries doit être corrigé", a déclaré jeudi Pierre-Yves Maillard. Le conseiller d'Etat vaudois et président de la Conférence latine des affaires sociales et sanitaires (CLASS) s'exprimait lors du symposium international sur le jeu excessif organisé jeudi et vendredi à l'Université de Lausanne.

La Loterie romande de son côté doit trouver des solutions techniques pour pouvoir limiter les mises, estime la CLASS. Un système de jetons ou de cartes permettrait par exemple de repérer plus facilement les accros du Tactilo.

Depuis 6 mois, une ligne téléphonique gratuite (0800 801 831) est en place. Elle reçoit une dizaine d'appels par jour, en majorité de professionnels du réseau socio-sanitaire et de l'entourage de joueurs, a indiqué à la presse Jean-Félix Savary, le secrétaire général du Groupement romand d'étude des addictions

(source : romandie.com/ATS)

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Berne (AWP/ats) - Le produit brut des jeux engrangé par les 19 casinos suisses en 2007 a franchi pour la première fois la barre du milliard de francs. La Commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ) a reversé 554 millions à l'AVS et aux cantons.

En tout, les maisons de jeux ont engrangé 1,02 milliard l'an dernier. C'est environ 65 millions ou 6,8% de plus qu'en 2006. Cette augmentation résulte en premier lieu des machines à sous. A elles seules, elles ont généré 806,1 millions de francs, a indiqué la CFMJ dans son rapport annuel publié lundi.

Le casino de Mendrisio, pourtant détenteur seulement d'une licence de type B, a brassé la masse la plus importante d'argent (128,2 millions). Il est suivi des grands casinos de Montreux (115,7 millions) et de Lugano (113,1 millions). Les maisons de jeux les moins lucratives semblent être celles de St-Moritz (GR) - mois de 5 millions - et Davos (GR) - 3,3 millions.

L'impôt sur les maisons de jeu a rapporté 539,4 millions, dont 455,7 millions sont allés au fond de compensation de l'AVS. Les cantons d'implantation des maisons de jeu de type B ont touché pour leur part 83,7 millions.

La CFMJ a ouvert en 2007 67 procédures pénales, ce qui représente une nette diminution (107 en 2006). Elle a rendu en tout 318 décisions dans 139 procédures. Quinze nouveaux appareils à sous servant à des jeux d'adresse ont pu être mis en service, alors que quinze autres ont pu subir des adaptations.

Après s'être attirée les foudres des sociétés de loterie et des cantons en décidant de qualifier les "tactilo" d'appareils à sous servant de jeu de hasard, la commission s'est surtout occupée l'an dernier de poker. Elle a essuyé la colère de la Fédération suisse des casinos en autorisant sous certaines conditions les tournois de poker "Texas Hold'em" en dehors des casinos.

(source : romandie.com/ats/mm)

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