Berne (AWP/ats) - Quelque cinq millions de personnes ont franchi les portes d'un casino en 2007 en Suisse. Elles y ont laissé 908,8 millions de francs, soit 5,4% de plus qu'en 2006. Un peu plus de la moitié de cette somme a été reversée à l'AVS et aux cantons.

Les 17 établissements membres de la Fédération suisse des casinos (FSC) ont versé 482,2 millions de francs d'impôts en 2007. L'AVS a reçu 421 millions, les cantons 61,2 millions dont une part est redistribuée aux communes abritant une maison de jeux, a expliqué Daniel Frei, président de la FSC, jeudi devant la presse à Berne.

A cela s'ajoutent les contributions des deux casinos de Meyrin (GE) et Crans-Montana (VS), non-membres de la FSC. Au final, la somme reversée est "du même ordre de grandeur" que celle versée par la Loterie romande et Swisslos à des fins d'utilité public, selon M. Frei.

Les casinos aussi participent donc au bien commun, a souligné le président. Et il n'y a pas de raison d'augmenter les impôts sur les maisons de jeu, comme pourrait l'impliquer un oui à l'initiative populaire "pour des jeux d'argent au service du bien commun", lancée en avril par la Loterie romande.

La Fédération suisse des casinos estime inutile une nouvelle réglementation alors que celle sur les maisons de jeux n'a que six ans. M. Frei s'est dit confiant dans le Parlement pour qu'il ne soutienne pas l'initiative.

D'autres défis attendent dans un proche avenir les casinos, à l'instar des tournois de poker organisés en-dehors de leurs enceintes. La Commission fédérale des maisons de jeux a, en décembre 2006, estimé que certains de ces tournois étaient des jeux d'adresse et non plus de hasard. De ce fait, ils ne sont plus soumis aux même règles strictes que les parties organisées par les casinos, a dénoncé Marc Friedrich, directeur de la FSC.

Une plainte, toujours pendante, a été déposée auprès du Tribunal administratif fédéral afin de clarifier la situation. "Nous ne demandons pas l'interdiction des parties de poker dans la sphère privée. Mais nous sommes contre le développement d'un marché parallèle sans aucun contrôle", a précisé M. Friedrich.

Et de rappeler que les maisons de jeux sont tenues de respecter certaines règles: elles doivent notamment disposer d'un concept social visant à prévenir les dépendances au jeu. Parmi les mesures prises figure l'exclusion de joueurs. En 2007, près de 2700 nouvelles personnes se sont vues interdire l'entrée des casinos, dans le 80% des cas sur une base volontaire, a-t-il dit.

Les casinos voient également d'un mauvais oeil la prolifération de règlements cantonaux, plus ou moins stricts, sur la fumée passive. Daniel Frei plaide pour une solution fédérale réaliste qui mettrait fin à une distorsion de la concurrence. "Les joueurs sont très mobiles et privilégient actuellement les casinos sans interdiction de fumer", a-t-il assuré.

Cet argument n'est toutefois pas avancé pour expliquer la baisse de 3,2% du produit brut des jeux (PBJ) au casino de Mendrisio (TI), devenu non-fumeur depuis avril 2007. L'ouverture du casino de Campione d'Italia, au bord du lac de Lugano en mai 2007, est bien plus pointée du doigt par le directeur de la FSC.

Et puis, il est aussi plus difficile de progresser une fois qu'on est au plus haut niveau, a-t-il dit. Le casino de Mendrisio est en effet le leader du classement avec un produit brut de plus de 128 millions de francs.

Il est le seul au bénéfice d'une concession B (mises et nombre de jeux limités) à figurer dans le top cinq des casinos. Derrière lui suivent les casinos de Montreux (VD), Lugano, Baden et Bâle. Tous dépassent la barre des 100 millions de francs de PBJ.

Les suivants sont loin derrière avec des chiffres d'affaires oscillant entre 58 millions (Berne) et 3,3 millions (Davos). Trois casinos ont particulièrement progressé en 2007, il s'agit de Courrendlin JU (+24,1%), Fribourg (+14,9%) et Montreux (+12,9%).

(source : romandie.com/ats/jq)

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La lutte contre la dépendance aux jeux d'argent s'intensifie. Les cantons romands ont décidé d'unir leurs efforts en adoptant un programme intercantonal pour aborder un problème méconnu dont les conséquences sont dramatiques.

En Suisse, le nombre de joueurs pathologique est estimé à une cinquantaine de milliers, a déclaré mardi à Sion Jean-Félix Savary, secrétaire du Groupement romand d'études des addictions (GREA). Très peu de ces joueurs consultent pour se faire aider.

Le programme mis en place propose un numéro d'appel gratuit (0800 801 381) avec une permanence téléphonique pour la prise en charge de joueurs excessifs. Un site internet est aussi à disposition.

Détection précoce

L'addiction au jeu se soigne très bien, a précisé Jean-Félix Savary. La détection précoce des joueurs pathologiques est un autre volet de ce programme de lutte. L'information aux professionnels des réseaux socio-sanitaires sera intensifiée. Ces institutions sont souvent amenées sans le savoir à prendre en charge des joueurs pathologiques.

Un volet recherche est intégré au programme. Peu d'études existent actuellement sur le jeu. Il en faut davantage pour mieux connaître le problème. Ces études permettent d'évaluer entre 50'000 et 100'000 le nombre de joueurs pathologiques et entre 100'000 et 180'000 le nombre de joueurs à risque en Suisse.

Quelque 1,2 million de joueurs

Les études montrent que 56% de la population de plus de 18 ans jouent régulièrement à des loteries nationales, que 43% sont entrés une fois au moins dans un casino. La Suisse compterait 1,2 million de joueurs réguliers s'adonnant essentiellement à des loteries.

Dans un peu plus du tiers des cas la dépendance au jeu va de pair avec une dépendance à l'alcool. Le joueur pathologique moyen est un homme salarié, célibataire, âgé de 33 ans et ayant joué pour la première fois entre 19 et 25 ans. Seul 1,3% des joueurs excessifs ont demandé de l'aide.

(source : tsr.ch/ats/bri)

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Une nouvelle escroquerie a été découverte dans un casino tessinois. Un ressortissant allemand de 52 ans et un Autrichien de 31 ans ont manipulé des machines à sous à Mendrisio et ont empoché 8000 francs en une seule soirée.

Le pot-aux-roses a été découvert lors de l'évaluation des bandes de surveillance vidéo. Le comportement des deux hommes, qui opéraient grâce à un système électronique, a paru suspect. Ils ont été arrêtés le lendemain alors qu'ils revenaient jouer.

Selon les médias tessinois, ils auraient écumé d'autres casinos en Suisse.

(source : romandie.com/ATS)

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Le Casino de Montreux a vu son chiffre d'affaires progresser de 12,6% en 2007, à 122,2 millions de francs. Durant l'année écoulée, le nombre de visiteurs a pour sa part augmenté de 10,3% à quelque 604'000, a annoncé l'établissement.

Les machines à sous ont à elles seules contribué à hauteur des quatre-cinquièmes (78%) au chiffre d'affaires, relève le casino dans un communiqué. La part de ses recettes versées à l'AVS comme le prévoit la législation a atteint 68,7 millions de francs, en hausse de 18,1% sur l'année précédente. Le casino, qui exploite 22 tables de jeu et 372 machines à sous, emploie 260 personnes.

(source : romandie.com/ats)

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Neuf personnes soupçonnées d'escroquerie et malversations ont été arrêtées ces derniers jours aux casinos de Lugano et Locarno. Ces croupiers, inspecteurs de tables et clients auraient subtilisé entre 200'000 et 250'000 francs.

Les malversations duraient depuis plusieurs mois, a indiqué la police tessinoise qui confirmait une information du site internet "Ticinonews". Les casinos ont licencié leurs employés impliqués dans l'affaire sur-le-champ.

(source : romandie.com/ats)

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Communiqués, CFMJ, 13.12.2007

Berne. Des tournois de poker joués pour de l’argent peuvent, suivant les modalités du jeu, être légaux. La Commission fédérale des maisons de jeu (ci-après: la CFMJ) a pris cette décision pour une série de tournois de poker qui lui avaient été soumis pour examen. De tels jeux peuvent être organisés en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession, pour autant qu’ils ne contreviennent pas à des dispositions cantonales.

Selon la CFMJ, il est possible que certaines formes de tournoi de poker ne tombent pas sous le coup de l’interdiction des jeux de hasard. Tel est le cas lorsque le gain dépend de façon prépondérante non pas du hasard, mais de l’adresse du joueur. S’il existe des doutes sur la qualification d’un tournoi de poker particulier, la CFMJ peut être saisie pour rendre une décision de qualification. Elle procède à un examen approfondi sur la base de la description complète du jeu.

La CFMJ a qualifié de jeu d’adresse différents tournois qui lui avaient été soumis pour examen. Ces derniers peuvent être organisés en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession. L’application d’autres dispositions légales, en particulier des dispositions cantonales, reste cependant réservée. La CFMJ publiera ces décisions sur ce site.

A la différence des tournois susmentionnés, les jeux de poker « individuels », lors desquels on joue pour de l’argent ou un autre avantage matériel (appelé « Poker Cash Games ») sont, selon la pratique constante de la CFMJ, des jeux de hasard au sens de la Loi fédérale sur les maisons de jeu. Pour ces jeux, la perspective de réaliser un gain dépend de façon prépondérante du hasard et l’organisation de ces derniers en dehors des maisons de jeu au bénéfice d’une concession est punissable. Par conséquent, celui qui organise des Poker Cash Games ou des tournois de poker qui n’ont pas été qualifiés de jeu d’adresse encourt, actuellement comme par le passé, le risque qu’une procédure pénale soit ouverte contre lui pour organisation de jeu de hasard.

Renseignements complémentaires Jean-Marie Jordan, Commission fédérale des maisons de jeu, T +41 (0)31 323 12 05

(source : esbk.admin.ch)

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Le succès du poker hold’em n’est plus à démontrer. A domicile, dans les arrière-salles de bistrots, les tournois illégaux prolifèrent. Un phénomène que les casinos récupèrent. Jusqu’alors, la forme de poker pratiqué dans ces établissements était le stud, un jeu de contrepartie, où le client joue contre le casino. Le hold’em est un jeu de cercle, où les compétiteurs s’affrontent entre eux.

Dans moins de deux semaines, l’établissement de Meyrin ouvrira ses premières tables. Une nouvelle qui réjouit les aficionados genevois. Parmi eux, Claudio, 28 ans: «Au casino on pourra jouer en toute légalité, sans risquer d’avoir la police aux trousses.» Tel est justement l’objectif de Yassine Ben Abdessalem, le directeur du Casino de Meyrin: «Ce jeu est actuellement pratiqué dans des conditions illégales, et qui plus est sans protection contre les addictions.» En remédiant à cette situation, Meyrin espère attirer une nouvelle clientèle et satisfaire ses habitués. «Durant les week-end, on enregistrait jusqu’à 30 demandes par jour pour l’introduction du hold’em», signale le directeur.

Concurrence divonnaise
Autant de clients qui n’hésitaient pas à franchir la frontière, direction Divonne, pour satisfaire leur soif de poker. Depuis septembre, comme trois autres casinos français, Divonne testait le hold’em. Pour Didier Brezzo, directeur de ce casino, l’expérience est concluante. «Combiné à l’entrée gratuite dans les salles de jeux traditionnels, le hold’em nous a permis d’augmenter la fréquentation de 20%.» De plus, en un mois et demi, le chiffre d’affaires réalisé à ces tables a atteint 287 000 francs. Divonne mise d’ailleurs sur ce jeu pour revenir dans le hit-parade des dix premiers casinos de France.

Durant cette courte période, Meyrin a subi une baisse de 10% de la clientèle des jeux de table. Une concurrence qui va augmenter puisqu’un décret étend l’autorisation à tous les casinos de France. «Partouche veut s’imposer comme le groupe spécialisé dans le hold’em en France», précise ­Didier Brezzo.

Pour Meyrin, le choix n’a pas été aussi aisé. En tant que casino B, il n’a droit qu’à trois jeux de table. Soit: le black-jack, la roulette et le stud. Ce dernier a dû être abandonné au profit du hold’em. Une décision qui ­enchante Stéphane Nicoud, 23 ans. «Pouvoir jouer à Meyrin est idéal: c’est plus pratique que d’aller à Divonne et moins cher. Vu l’ampleur que prend le hold’em, il était temps que les casinos se mettent à la page.»

L’objectif est bien sûr d’organiser des tournois. Les inscriptions débutent vendredi et le montant de départ est fixé à 500 fr. Une occasion unique pour Thomas, 21 ans de tester son bluff sur de nouveaux adversaires: «Cela me changera des parties sur Internet. En direct, la pression est plus forte et l’intérêt d’autant plus grand. Enfin, le décor peut être vraiment sympathique: le casino, ça fait rêver!»

(source : tdg.ch)

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Partouche veut racheter l'intégralité du capital de ses deux casinos en Suisse. L'opération devrait être conclue d'ici à la fin de l'année.

Partouche prépare le rachat de 60 % du capital du casino suisse de Meyrin et de 23 % de celui de Crans-Montana qu'il ne détient pas encore, vient d'annoncer Ari Sebag, directeur général de Partouche. Ces blocs de titres sont entre les mains d'Isidor Partouche, le fondateur du groupe éponyme. L'opération devrait être conclue d'ici à la fin de l'année.

Si le premier exploitant de casinos en France veut se renforcer dans ses filiales suisses, c'est pour profiter pleinement du dynamisme du marché helvétique des jeux. Les six casinos exploités en Suisse par Partouche (Meyrin et Crans-Montana), Barrière (Montreux, Courrendin et Granges-Paccot) et Tranchant (Bâle) sont souvent plus rentables que ceux exploités en France. En effet, la demande de jeux est beaucoup plus forte en Suisse qu'en France, souligne Gilles Meillet, responsable en Suisse pour le groupe Barrière. L'an passé, le produit brut des jeux (mesure de l'activité des casinos) a progressé de 9, 2 %, à 577 millions d'euros, et les bénéfices des 17 casinos ont bondi de 26, 7 %, à 70, 7 millions d'euros. Rien à voir avec la stagnation durable de l'activité en France accompagnée d'une érosion des marges. De plus, la concurrence entre les établissements et l'évolution de l'offre est encadrée puisque la Suisse vient de geler le nombre d'établissements pour les trois ans à venir. Un statu quo qui n'empêche pas les projets d'agrandissements. Tranchant projette ainsi de doubler la superficie de son casino de Bâle après avoir fini la construction d'un hôtel de 160 chambres qui sera inauguré en juin. Cet établissement dispose de la précieuse licence A qui n'impose aucune limite au parc de machines à sous.

La situation en Suisse semble donc idyllique pour l'industrie du jeu, à une exception, plutôt inattendue dans ce pays, la fiscalité du secteur. Le taux de prélèvement moyen de 51, 9 % y est légèrement inférieur à la France (le taux de prélèvement ressort à 55, 7 % en 2006 pour Partouche). Mais, au-delà de 100 millions de francs suisses (soit 60, 5 millions d'euros) d'activité, chaque million est taxé à hauteur de 80 % ! Un taux " confiscatoire ", selon les professionnels, qui estiment ne pas pouvoir engager d'investissements dans ces conditions.

(source : latribune.fr/HÉLÉNA DUPUY )

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Cette croissance de 9,2 % est due en premier lieu aux machines à sous tandis que la part des jeux de table a diminué.

Les 19 casinos suisses ont versé pour près d’un demi-milliard de francs d’impôt en 2006. Sur les 495 millions perçus, 417 millions ont été reversés à l’AVS et 78 millions aux cantons, a annoncé mardi la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), qui tire un bilan positif de l’année passée. Les mesures sociales ont été renforcées: 16.761 personnes sont interdites de jeux en Suisse.

Les jeux ont rapporté 955 millions de francs aux casinos l’an dernier. Plus de la moitié des recettes brutes ont été versées en faveur de la communauté, a relevé Ruedi Schneider, vice-directeur de la CMFJ. C’est le casino de Mendrisio (TI) qui est le plus gros contributeur alors qu’en queue de peloton figurent les établissements de St-Moritz et Davos (GR). Environ 2.300 personnes travaillent dans ce secteur.

Les inspections en profondeur de la CMFJ montrent globalement une image de casinos travaillant de manière professionnelle, a relevé le président de la commission Benno Schneider. L’exploitation des établissements se porte bien et se poursuit conformément à la loi.

En outre, les casinos ont intensifié de manière significative leurs mesures de protection sociale pour les joueurs menacés de dépendance. L’an dernier, 2.882 personnes se sont vues signifier une interdiction de jeux, dont 1.013 exclues contre leur volonté. Ce qui porte à 16.761 le nombre de personnes tombant sous le coup d’une telle interdiction.

La commission a également homologué 15 nouveaux appareils de machines à sous servant à des jeux d’adresse, donc pouvant être exploités en dehors des casinos. La CMFJ a également rendu 181 décisions dans 144 cas de jeux illégaux et a ainsi le nombre des cas pendants à traiter, a expliqué Benno Schneider.

L’an dernier, la CMFJ a remis un rapport sur les cinq années suivant l’attribution des premières concessions. Elle recommande au Conseil fédéral de ne plus attribuer de nouvelles concessions durant les trois prochaines années. La commission propose au gouvernement d’examiner si l’interdiction des jeux sur internet doit être levée et quelle doit être la réglementation à leur appliquer.

A fin 2006, le verdict est tombé sur la qualification des appareils "Tactilo" de la Loterie romande: la CMFJ en a interdit l’exploitation en dehors des casinos. Toutefois, un recours contre cette décision a été déposé auprès du Tribunal administratif fédéral.

(source : lematin.ch)

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Campione d'Italia (AWP/ats) - Reportée à plusieurs reprises, l'ouverture du nouveau casino de Campione d'Italia au bord du lac de Lugano doit avoir lieu mercredi. Considéré comme un des plus grands d'Europe, il a été dessiné par l'architecte tessinois Mario Botta.

Ses treize étages de pierre dorée de Toscane et marbre blanc se voient de loin, depuis Lugano, juste de l'autre côté du lac. Et la ville qui fait face à l'enclave italienne se réjouit aussi de cette ouverture. Même si elle possède aussi son casino, de type A.

Président de la maison de jeu et vice-maire de Lugano, Erasmo Pelli estime que la nouvelle bâtisse qui a coûté quelque 160 millions de francs attirera nombre de clients et curieux. Autant de nouveaux venus dont Lugano pourrait aussi profiter.

Car les joueurs qui tenteront leur chance dans les salles flambant neuves du casino de Campione feront sûrement un détour par celles de Lugano et, pourquoi pas, de Mendrisio (type B).

Le nouveau casino aurait dû ouvrir en septembre 2005 déjà. Puis des retards dans les travaux internes et les croissantes difficultés financières de la municipalité de l'enclave - propriétaire de la maison de jeu - en ont reporté l'ouverture à plusieurs reprises.

Ex-directeur du Casino de Lugano, Marco Felice Baranzelli qui a repris les rênes de la maison de jeu de Campione d'Italia en automne 2006, présente son établissement comme ''un petit Las Vegas au bord du Ceresio (lac de Lugano).''

La construction du nouveau casino a duré six ans, de 1999 à 2005. Le nouveau siège occupe 600 employés. Il est neuf fois plus grand que le casino municipal construit en 1933 à la demande de Benito Mussolini. Considéré comme bâtiment historique, il restera en place.

Le nouvel édifice s'étend sur une superficie de 56'000 m², soit 40'000 m² couverts et répartis sur dix étages hors terre et 16'000 m² de surface souterraine divisés en trois étages d'un parking qui peut accueillir 425 voitures.

Vingt-huit ascenseurs desservent les treize étages, des sous-sols jusqu'au restaurant et au salon des fêtes en passant par les trois immenses salles de jeux circulaires et vitrées ainsi que la salle privée réservée aux clients de marque.

La superficie destinée aux roulettes, machines à sous et autres tapis verts est de 4450 m². Tout en haut de l'édifice, au-dessus d'une place couverte qui accueille bars et magasins, le restaurant et la salle des fêtes sont suspendus aux deux derniers étages. Ils offrent une vue plongeante sur tout le golfe de Lugano.

Exception faite des modèles les plus récents de machines à sous, rien de ce qui provient du vieux casino n'a été réutilisé.

L'inauguration officielle du nouveau casino a été reportée à la fin de l'année en raison des actuelles difficultés financières de l'enclave et de sa situation politique. Confrontée à un scandale sans précédent après l'arrestation, en juin dernier, de son ex- maire Roberto Salmoiraghi, elle a été mise sous contrôle de l'état italien.

Impliqué dans l'enquête pour un trafic de machines à sous truquées et proxénétisme en même temps que le prince Victor- Emmanuel de Savoie, mais entretemps blanchi, Roberto Salmoiraghi se représente comme maire aux élections municipales qui auront lieu à la fin mai.

(source : romandie.com/ats/rp)

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BERNE - Il n'y aura pas plus de 19 casinos ces trois prochaines années en Suisse. Le Conseil fédéral a décidé de ne pas attribuer de nouvelles concessions. Mais il est prêt à exonérer d'impôt les maisons de jeux en difficulté pendant un an supplémentaire.

Les expériences réunies ces dernières années ne suffisent pas pour trancher définitivement sur une extension de l'offre en casinos ou sur une modification du régime de concession en vigueur, a estimé le gouvernement après avoir pris connaissance d'un rapport de la commission fédérale des maisons de jeux (CFMJ).

Le marché paraît saturé, mais il est trop tôt pour formuler des recommandations pour l'avenir, selon la CFMJ. Il n'est en effet pas possible, à ses yeux, de porter un jugement fiable sur les conséquences en matière de dépendance au jeu et d'autres effets socialement dommageables. Quelque 17'000 personnes étaient exclues de casino fin 2006.

Aucune nouvelle concession ne sera donc attribuée pour l'instant. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi malgré les pressions des milieux concernés et des cantons, a noté le ministre de la justice Christoph Blocher devant les médias.

Aucune requête de changement de catégorie de concession (A/B) ne sera acceptée non plus. La CFMJ devra rendre un nouveau rapport, assorti de recommandations, en 2009.

D'autres points devront être améliorés. Les services de Christoph Blocher ont notamment été chargés d'examiner si l'interdiction des jeux en ligne devait être levée et, si oui, de quelle façon ce secteur devrait être réglementé.

(source : letemps.ch/ATS)

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GENEVE – Une demande de licence A a été déposée à Berne au mois d’octobre. Une première décision est attendue ces prochaines semaines.

«Il n’y a aucune raison pour que les joueurs continuent à dépenser leur argent en France voisine», prétend Yassine Ben Abdessalem. Pour convaincre la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) à Berne, le directeur du Casino du Lac, à Meyrin, fait d’abord parler les chiffres. «En 2006, nous avons réalisé 72 millions de recettes avec seulement 35% des parts de marché. Plus de 40 millions ont été redistribués à la Confédération, au Canton et à une fondation culturelle et sportive meyrinoise», détaille-t-il avec satisfaction. La fièvre du jeu rapporte gros à Genève. Mais alors pourquoi vouloir changer une recette qui marche? «L’offre actuelle ne nous permet plus de croître. La licence B nous impose un maximum de 150 machines. Avec une licence A, il n’y a plus de limite», sourit-il. Avant d’ajouter: «Notre dossier ne laisse rien au hasard. Il prend très au sérieux les aspects liés au blanchiment d’argent sale et les mesures pour lutter contre l’addiction.» Reste que, pour faire de Genève une capitale du jeu, il faudra agrandir les locaux. «Notre projet prévoit de passer de 1500 m2 à plus de 2500 m2. Près de 70 emplois seront créés», conclut-il.

«Nous avons transmis des recommandations sur la situation actuelle des 19 casinos en Suisse. Tant que le Conseil fédéral ne s’est pas prononcé, nous ne pourrons traiter aucune demande. Des décisions sont attendues pour le mois de février», précise Jean-Marie Jordan, directeur de la CFMJ.

(source : 20min.ch/Giancarlo Mariani)

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Les six cantons romands rejettent la décision de la Commission fédérale des maisons de jeux d'interdire les Tactilos en dehors des casinos.

A ses yeux, il s'agit d'une «ingérence inadmissible» dans un domaine de compétence cantonale. Ils ont décidé de faire recours auprès du Tribunal administratif fédéral.

Les cantons voient dans cette interdiction une manoeuvre politique visant à modifier la répartition des compétences dans le domaine des jeux de hasard et d'argent, tout en favorisant les maisons de jeux qui dépendent de la Confédération, a communiqué jeudi la chancellerie vaudoise.

Sur le plan économique, culturel, social et sportif, l'interdiction décrétée par la CFMJ causerait un très grave préjudice aux cantons. Au-delà du litige financier qui dépasserait les 100 millions de francs par an pour les cantons romands, des milliers d'associations seraient directement menacées dans leur existence, ainsi que les milliers d'emplois générés.

En empêchant les grandes loteries suisses de se développer sur support électronique, la CFMJ les condamne face à la concurrence internationale et d'Internet et remet en cause le principe de l'exploitation des jeux au profit des collectivités publiques, estiment les cantons.

Rappelons que la CFMJ a décidé d'interdire les Tactilos en dehors des maisons de jeu. Selon elle, ces appareils s'apparentent à des machines à sous et doivent être soumis à la loi sur les maisons de jeu. Ils devront être retirés du marché dans un délai de six mois.

(source : 20min.ch/AP)

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Au moment où toute la Suisse romande peste contre la décision de retirer les machines à sous Tactilo des bars et restaurants, le maire de Bienne y voit un coup de pouce à la renaissance de «son» casino.

Tous ceux qui rêvent d'obtenir une nouvelle concession d'exploitation pour un casino à Bienne attendent impatiemment une décision du Conseil fédéral, qui aurait dû tomber à la fin 2006 et qui devrait être prise dans quelques jours ou semaines. Le maire de Bienne, également président du conseil d'administration de Casino Palace SA, ne cache pas qu'il a un projet en poche: «Nous sommes en tractations avec les autorités fédérales, affirme-t-il. Si nous obtenons une nouvelle concession, nous serons prêts à ouvrir à nouveau le casino. Plusieurs partenaires importants nous ont communiqué leur intérêt.»

Rappelons que Bienne a perdu son casino en 2002, sur décision du Conseil fédéral, un peu avant la fin de l'Exposition nationale. Il ne reste dans les locaux du Palace qu'un «Mini-Casino», avec cinq machines à sous, que le maire Hans Stöckli se plaît à appeler «le plus petit mais le plus beau casino de Suisse».

Décision imminente

Le Conseil fédéral va prendre une nouvelle décision sur le nombre de concessions pour casinos en Suisse. «Elle ne devrait pas tomber ces prochains jours, mais prochainement», estime Jean-Marie Jordan, directeur de la Commission fédérale des maisons de jeux. Le gouvernement peut soit favoriser le statu quo, soit prononcer une libéralisation totale du marché (peu probable, selon des spécialistes du domaine du jeu) ou autoriser certaines régions à obtenir une concession. Assez probable, ce scénario attise les convoitises à Bienne. Et le maire Hans Stöckli ne cache pas son enthousiasme, au moment où la Commission fédérale des maisons de jeux demande l'interdiction des machines à sous «Tactilo» dans les bars et restaurants: «C'est bien pour nous, affirme le maire. La Loterie romande est la grande perdante si cette décision est confirmée, vu qu'elle n'a pas de casino. Si le business des Tactilo ne peut plus exister que dans les casinos, elle va tout faire pour que de nouvelles concessions soient accordées et pour en obtenir une. Cela pourrait pousser le Conseil fédéral dans la direction que nous souhaitons.»

Casinos favorisés ?

Cette analyse n'est que très partiellement partagée par la Loterie romande. Placée sous la tutelle des six cantons romands, celle-ci a un accord spécial avec Bienne, en tant que ville bilingue. Mais José Bessard, directeur de la communication de la Loterie romande, ne pense pas que son institution se lance de sitôt dans les casinos: «Nous sommes une société d'utilité publique. Les casinos sont plus souvent exploités par des privés. Il serait étonnant que nous nous lancions dans cette voie. Ce d'autant plus que nous comptons bien gagner la bataille des Tactilo et obtenir l'annulation de la décision de la commission!» Cela dit, la Loterie romande suit de près la rénovation du Château d'Ouchy et on peut lire sur son site que «au cas où le Conseil fédéral décidait d'accorder de nouvelles concessions de casinos, la rénovation prendrait en compte la possibilité pour le Château d'Ouchy d'en accueillir un.» José Bessard confirme que si le canton de Vaud lui en donne le mandat, la Loterie romande pourrait exploiter un casino. Elle accuse la Commission fédérale des maisons de jeux de vouloir favoriser les casinos, ce que nie son directeur, Jean-Marie Jordan. Le maire de Bienne a-t-il vu juste? Cette polémique favorisera-t-elle la renaissance du casino? Hans Stöckli est dans les starting- blocks et son projet est prêt.

(source : journaldujura.ch/David Gaffino)

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Berne, 09.01.2007 - La Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), autorité de surveillance des jeux de hasard offrant des chances de réaliser un gain en argent, interdit l'exploitation des appareils de type "Tactilo" en dehors des maisons de jeu. Bien que ces appareils à sous contiennent des éléments de loterie, ils tombent, de l'avis de la CFMJ, sous le coup de la loi sur les maisons de jeu qui, sous réserve des prescriptions de la loi sur les loteries, interdit les jeux de hasard pour de l'argent en dehors des maisons de jeu.

Depuis 1999, la Loterie Romande offre en Suisse romande le jeu "Tactilo" au moyen d'appareils à sous. En ce moment, quelque 700 appareils de ce type sont exploités dans des restaurants, des bistrots, etc. La question de savoir si les appareils "Tactilo" tombent sous le coup de la loi sur les loteries datant de 1923 ou sous celui de la loi sur les maisons de jeu, entrée en vigueur en 2000, était controversée depuis longtemps. On espérait qu'elle soit clarifiée par la révision de la loi sur les loteries, débutée après la promulgation de la loi sur les maisons de jeu. Après que les travaux de révision ont été suspendus par le Conseil fédéral en mai 2004 et que la CFMJ a eu connaissance du fait que l'installation d'appareils similaires était planifiée en Suisse alémanique, la CFMJ a, en tant qu'autorité de surveillance des jeux de hasard pour de l'argent, rendu une décision provisoire qui interdisait l'extension prévue et qui fut par la suite confirmée par le Tribunal fédéral. Parallèlement, elle a ouvert une procédure administrative, afin de trancher cette question.

La Loterie Romande et tous les cantons ont, entre autres, participé à cette procédure administrative en qualité de parties. Ils ont soutenu le point de vue selon lequel le jeu "Tactilo" reproduirait électroniquement des jeux de loterie traditionnels et tomberait par conséquent sous le coup de la législation sur les loteries.

Sur la base de ses investigations, au cours desquelles des expertises techniques ont également été demandées, la CFMJ est parvenue à la conclusion que le jeu "Tactilo" ne présente plus d'éléments de loterie que sous une forme atypique et réduite. Selon la CFMJ, ces éléments sont insignifiants pour le public, en comparaison des similitudes que les appareils de type "Tactilo" présentent avec les appareils à sous au sens de la loi sur les maisons de jeu. Une interprétation orientée sur le contexte législatif conduit à la conclusion que les appareils de type "Tactilo" doivent également être soumis à la loi sur les maisons de jeu. Cela signifie que l'exploitation de tels appareils en dehors des maisons de jeu est interdite.

La CFMJ a ordonné que les appareils "Tactilo" actuellement en exploitation soient mis hors service et retirés du marché dans un délai de six mois. La décision de la CFMJ peut être attaquée auprès du Tribunal administratif fédéral.

Pour toute question complémentaire s'adresser à:
Jean-Marie Jordan, Commission fédérale des maisons de jeu, T +41 (0)31 323 12 05 Editeur:
Commission fédérale des maisons de jeu
http://www.esbk.admin.ch

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Les casinos suisses n'ont jamais gagné autant d'argent qu'en 2006. Le nombre de joueurs interdits d'entrée est en augmentation constante.

[ats] - Environ 17'000 personnes sont exclues des maisons de jeu en Suisse, a annoncé Jean-Marie Jordan, directeur de la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ). Il confirme une nouvelle diffusée sur la radio alémanique DRS.

Ces joueurs font l'objet d'une mesure d'exclusion et ne sont plus admis dans les maisons de jeu. Le nombre de personnes frappées de cette mesure augmente chaque année de 3500 à 4000, d'après les déclarations de Jean-Marie Jordan. La plupart des mesures d'exclusion sont demandées par les joueurs eux-mêmes. Dans une minorité de cas, ce sont les casinos qui doivent les imposer.

Le rendement des 19 casinos suisses s'élèvera cette année à plus de 900 millions de francs, soit une augmentation d'environ 8% sur l'année passée, indique Jean-Marie Jordan.

Ce chiffre d'affaires correspond à la différence entre les mises et les gains versés aux joueurs. La moitié de ce rendement est reversée au fisc et sert en grande partie à alimenter le fonds de compensation de l'AVS.

(source : bluewin.ch)

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MUTATION - De l’hiver 2006 au printemps 2008, le Château d’Ouchy fermera ses portes pour rénovation à tous les étages. Et quand il sera de nouveau tout beau, il pourrait devenir un casino. Propriétaire des lieux, la Loterie Romande s’est rendue à l’évidence: les travaux de rénovation, estimés à 3, 5 millions, sont insuffisants. Elle a donc choisi de tripler le budget et de refaire de fond en comble le Château d’Ouchy. L’établissement va donc fermer ses portes en novembre prochain. Elles resteront fermées jusqu’au printemps 2008.

Casino par avatarPendant quinze mois, des palissades retrancheront le Château d’Ouchy de la vie du Quai qui le borde. Il faudra bien tout ce temps car les architectes mandatés pour procéder à l’état de lieux ont découvert un bâtiment et des équipements par trop vétustes. Avatar ordinaire pour ce bâtiment qui a été au cours des huit derniers siècles et après moult aménagements une chapelle, une prison et même une douane. De ces diverses périodes subsiste aujourd’hui une tour du XIIeet l’entier du bâtiment, pavé néogothique de la fin du XIXe. Or le Château d’Ouchy pourrait après ces travaux changer de peau et devenir un casino. Concession BLe propriétaire va s’efforcer de rendre la chose possible. A la fin de l’année, le Conseil fédéral va en effet commencer à plancher sur un rapport de la commission fédérale des maisons de jeux. Sait-on jamais, avec un peu de chance, la Loterie romande pourrait décrocher le gros lot et obtenir une concession B en tant que maison de jeux d’utilité publique.

Suspension d’exploitationSelon José Bessard, directeur de la communication de la Loterie Romande, les cantons seraient plutôt enclins à soutenir le projet de casino à Ouchy, tout comme ils soutiendraient celui d’un casino B dans le canton de Neuchâtel. En effet la manne des jeux tombe alors dans leur escarcelle. Quant au maître actuel de l’établissement, Fabrice Bezençon, et son équipe, des discussions sont actuellement en cours pour déterminer les modalités de la suspension de l’exploitation de l’hôtel-restaurant.

(source : 24heures.ch/Alain Walther)

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LOTERIES ET PARIS Les Helvètes dépensent en moyenne 368 francs par an dans l'espoir de décrocher la timbale, soit deux fois plus qu'il y a dix ans

«J'essaie de me raisonner car je suis assez flambeur.» Paris sportifs, Tribolo ou Casino, l'humoriste Thierry Meury reconnaît volontiers qu'il n'est pas le dernier lorsqu'il s'agit de tenter le destin pour décrocher le gros lot.

Un virus qu'il n'est pas le seul à avoir contracté. Selon les chiffres de l'Office fédéral de la justice, les Suisses n'ont jamais autant dépensé d'argent en loterie et paris: 368 francs en moyenne par tête de pipe l'an dernier, contre 172 francs en 1998. De quoi faire grimper le chiffre d'affaires du secteur au niveau record de 2,74 milliards de francs.

Succès de l'EuroMillions
«Les Suisses sont joueurs, surtout les Romands», confirme José Bessard, directeur de la communication à la Loterie Romande. Grattages, tirages, pronostics, les jeux n'ont cessé de proliférer. Et les clients de miser sur la chance. «Le grand succès de ces deux dernières années, c'est l'EuroMillions, rappelle José Bessard. Il faut dire qu'on n'avait jamais connu des jackpots aussi phénoménaux. Et on sait qu'il y a un seuil psychologique: à partir de 100 000 francs, les joueurs occasionnels vont miser.»

Par contre, les pronostics sportifs comme le Sport-Toto subissent de plein fouet la concurrence des sites de paris en ligne. Interdits en Suisse, mais contournant la loi car installés notamment en Allemagne et en Autriche, ces sites ne déduisent pas l'impôt anticipé sur les gains. Ils offrent donc des perspectives de rendement supérieures et drainent de plus en plus de gros parieurs suisses.

Selon l'hebdomadaire Cash, 200 à 300 millions de francs quitteraient ainsi le pays chaque année. Interrogé par le magazine, Pierre Fink, responsable marketing d'un site autrichien, assure qu'en matière de paris, «les Suisses ont développé un tempérament comparable à celui de certains peuples méditerranéens comme les Grecs ou les Turcs».

(source : lematin.ch/GENEVIÈVE COMBY)

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BERNE - Les casinos suisses se portent bien. Le produit brut des jeux a augmenté de 105,4 mio de francs l'an dernier. Dans son rapport annuel, la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ) en appelle à un effort plus soutenu contre la dépendance au jeu.

Les 19 casinos suisses ont à nouveau réalisé une nette hausse de leur produit brut des jeux (différence entre les mises et les gains), qui a affiché 874,4 millions de francs en 2005. Pour la prmière fois, les maisons de jeu sont entrées dans une période de rentabilité.

La situation est toutefois plus facile pour les établissements de plaine que pour ceux de montagne, a noté devant la presse le président de la CFMJ Benno Schneider. La hausse du produit brut est en premier lieu due aux machines à sous qui ont rapporté 676,6 millions.

La part des jeux de table a quant à elle reculé de 24,9% en 2004 à 22,6%. Les recettes d'impôts ont elles aussi augmenté, passant à 443,1 millions, dont 373,8 sont allés à l'AVS et 69,3 aux cantons d'implantation de casinos B.

Le nombre de joueurs exclus de jeu (13'500 au total) a certes continué de s'accroître: 3700 cas en 2005, dont 2800 à la demande du joueur lui-même. Mais seule une minorité a été repérée à un stade précoce. Et le taux de récidive se monte à quelque 30%, a précisé le directeur suppléant du secrétariat de la CFMJ Ruedi Schneider.

La branche a procédé à des campagnes de sensibilisation, mais des améliorations restent à faire, selon Benno Schneider. La seule application des standards élaborés par le Fédération suisse des casinos ne suffit pas. La CFMJ a exigé des maisons de jeu qu'elles mettent l'accent sur l'observation des joueurs réguliers, l'expérience prouvant que les personnes à problèmes se trouvent généralement dans ce groupe.

Chaque casino est appelé à définir les critères permettant de repérer les personnes potentiellement dépendantes et à préciser quelle prise en charge serait mise en oeuvre. La commission note, dans son rapport, qu'elle ne tolère pas de négligence ni de manque de professionnalisme dans la protection sociale.

Par ailleurs, la CFMJ a traité, examiné et approuvé 48 demandes de qualification (entre jeux de hasard - interdits hors casinos - et jeux d'adresse) de machines à sous. Depuis le 31 mars 2005, les appareils à sous servant aux jeux de hasard sont formellement interdits dans les bars, restaurants et salons de jeux.

(source : swissinfo.org/SDA-ATS)

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91,7 millions de chiffre d’affaires, 9,3 millions de bénéfice: les résultats 2005 du Casino Barrière ont été acceptés par les actionnaires gratifiés d’un dividende de 7%.

Dépositaire unique des grands jeux de Suisse romande, le Casino Barrière de Montreux ne s'en plaint pas! Bien au contraire. Chiffres et courbes de fréquentation à la hausse depuis son ouverture il y a trois ans, il n'y a qu'une seule ombre au tableau de l'établissement aux 335 machines à sous, bientôt 365.

Ombre ou peut-être faut-il dire menace? «C'est en 2007 que le Conseil fédéral se déterminera sur l'opportunité d'attribuer davantage de concessions», a rappelé Stéphane Perrin aux actionnaires réunis hier en assemblée générale. De l'avis du président du Casino Barrière, «dans un pays qui connaît déjà une très forte concentration d'établissements de jeux, le risque de cannibalisation serait trop important et la rétrocession aux caisses fédérales au titre de l'AVS notamment (45 millions pour Montreux, 375 pour l'ensemble des établissements) en pâtirait».

Cependant, l'avenir du Casino ne tient pas qu'à cette décision. Son directeur, Gilles Meillet l'a souligné: «Conquérir mais aussi fidéliser la clientèle font partie de notre stratégie prioritaire. A cela s'ajoute l'évolution constante du produit.» La preuve par l'acte avec l'ouverture hier soir de la discothèque le Mountain Club mais aussi avec les projets en gestation comme… la création de nouvelles places de stationnement et, à plus long terme, le lancement d'une réflexion autour de l'ergonomie du Casino et de la disposition des espaces au sein de l'établissement.

«2005: une année exceptionnelle»

BÉNÉFICE: 9,3 millions pour un chiffre d'affaires en augmentation de 11%, soit 91,7 millions. Le casino a enregistré 475 193 entrées.
DONS: 870 000 francs sont alloués à la Fondation du Casino Barrière. Les bénéficiaires seront désignés sous peu.

(source : lapresse.ch/FLORENCE MILLIOUD HENRIQUES)

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